Auteure : Agnès
Martin-Lugand
Editions : Pocket
Genre : Roman
Date de sortie : mai
2014
Nombre
de pages : 192
Quatrième de couverture
Quatrième de couverture
« Ils
étaient partis en chahutant. J’avais appris qu’ils faisaient encore les pitres
dans la voiture. Je m’étais dit qu’ils étaient morts en riant. Je m’étais dit
que j’aurais voulu être avec eux. »
Diane
a brusquement perdu son mari et sa fille dans un accident de voiture. Dès lors,
tout se fige en elle, à l’exception de son cœur, qui continue de battre. Obstinément.
Douloureusement. Inutilement. Égarée dans les limbes du souvenir, elle ne
retrouve plus le chemin de l’existence. Afin d’échapper à son entourage qui l’enjoint
à reprendre pied, elle décide de s’exiler en Irlande, seule.
Mais,
à fuir avec acharnement la vie, elle finit par vous rattraper…
Mon
avis
J’avais trouvé ce livre sur
une brocante cet été et on m’en avait dit beaucoup de bien. Par contre, le
titre est menteur puisque personne ne lit de livres dans ce roman.
Je commence ce roman sans
prendre connaissance de sa quatrième de couverture mais juste parce que je
voulais découvrir cette auteure dont je vois les couvertures de ses livres
apparaître régulièrement sur les réseaux sociaux.
Dès la première page, on
entre IMMÉDIATEMENT dans le vive du sujet et on a quasiment tout de suite envie
de pleurer à cause de ce que nous dit de beau et d’émouvant notre protagoniste
Diane.
Je suis tombée sous le
charme de ce livre, de cette histoire et de cette auteure. Elle m’a tenu en haleine
par cette volonté de retour à la vie de Diane. Et puis, il y a Edward… alors
lui je l’aime. Il est bourru mais tellement attachant, et sa manière de ne pas
résister aux femmes… c’est vraiment le personnage que j’aime le plus. Quant au
coup que lui fait Diane, il est tout pourri et apporte un rebondissement auquel
on n’aurait pas voulu assister. En ce qui concerne Diane, j’aime son
tempérament (sa relation avec Félix est géniale) mais dès qu’il s’agit d’homme,
elle a bien du mal à se gérer (non pas hormonalement bien sûr après ce qu’elle
a vécu, mais caractériellement).
J’assimile beaucoup cette
histoire à celle de Francesc Miralles et Care Santos, Le plus bel endroit du monde est ici, déjà parce que le titre est
le nom d’un lieu (un bar-café pour l’un et un café littéraire pour l’autre) et
aussi parce que Diane a perdu son mari et sa fille tandis qu’Iris a perdu ses
parents. Tous ont péri dans des accidents de voiture. Grâce à un homme, les
deux jeunes femmes reprennent le contrôle sur leur existence. Les deux romans
sont très similaires. Je pense que Agnès Martin-Lugand s’est inspirée de cette œuvre (puisqu'elle l'a sorti après celle des deux auteurs espagnols).
C’est quoi cette fin ?
Je suis trop déçue ! Je ne comprends pas Diane, moi j’adore Edward… Étrangement,
cela me rappelle un épisode de Grey’s
Anatomy où Meredith fait tourner en bourrique (expression du XIXème au
moins) Derek et un autre homme mais quand celle-ci se décide à choisir Derek,
celui-ci n’en a plus envie, il a besoin de réfléchir. C’est typiquement le
genre de choses que je ne comprends pas… Voilà c’était ma petite parenthèse
série.
Si ce n’est la fucking fin,
ce livre (mais surtout cette auteure) est un coup de cœur. J’ai aimé aller en Irlande
avec Diane et la voir reprendre goût à la vie. Bon j’avoue que j’ai surtout
aimé Edward 😍
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