Titre original : L’Ecole buissonnière
Réalisation : Nicolas
Vanier
Genre : Comédie
dramatique
Année : 2017
Durée :
1h57
Synopsis
Paris 1930. Paul n'a
toujours eu qu'un seul et même horizon : les hauts murs de l'orphelinat, sévère
bâtisse de la banlieue ouvrière parisienne. Confié à une joyeuse dame de
la campagne, Célestine et à son mari, Borel, le garde-chasse un peu raide d'un
vaste domaine en Sologne, l'enfant des villes, récalcitrant et buté, arrive
dans un monde mystérieux et inquiétant, celui d'une région souveraine et
sauvage.
L'immense forêt, les étangs embrumés, les landes et les champs, tout ici appartient au Comte de la Fresnaye, un veuf taciturne qui vit solitaire dans son manoir. Le Comte tolère les braconniers sur le domaine mais Borel les traque sans relâche et s'acharne sur le plus rusé et insaisissable d'entre eux, Totoche.
Au coeur de la féérique Sologne, aux côtés du braconnier, grand amoureux de la nature, Paul va faire l'apprentissage de la vie mais aussi celui de la forêt et de ses secrets. Un secret encore plus lourd pèse sur le domaine, car Paul n'est pas venu là par hasard...
L'immense forêt, les étangs embrumés, les landes et les champs, tout ici appartient au Comte de la Fresnaye, un veuf taciturne qui vit solitaire dans son manoir. Le Comte tolère les braconniers sur le domaine mais Borel les traque sans relâche et s'acharne sur le plus rusé et insaisissable d'entre eux, Totoche.
Au coeur de la féérique Sologne, aux côtés du braconnier, grand amoureux de la nature, Paul va faire l'apprentissage de la vie mais aussi celui de la forêt et de ses secrets. Un secret encore plus lourd pèse sur le domaine, car Paul n'est pas venu là par hasard...
Mon
analyse
Je suis allée voir ce film
avec mon père qui me tannait depuis plusieurs semaines pour aller le voir (bien
avant sa sortie) et finalement, on a bien fait. Il a pleuré à la fin (mon père,
cet homme sensible), ce qui signifie, chez lui, que le film était bien.
Nicolas Vanier a réalisé
beaucoup de films en rapport avec la nature et l’environnement dont Le Dernier Trappeur, Belle et Sébastien ou encore L’Odyssée sauvage. Pour L’Ecole buissonnière, il s’inspire de
son enfance en Sologne où son grand-père lui a fait découvrir la nature (et
donc la vie).
Ce film est plein de
tendresse. Il rend un très bel hommage à la nature et à ses animaux. On en sort
avec des images plein la tête et puis c’est toujours agréable de pouvoir
admirer la nature sans la déranger d’une quelconque manière. J’aime vraiment la
façon dont l’histoire nous donne cette volonté de solidarité face à ceux (ou
plutôt celui) qui veulent tuer et enfermer la nature.
J’aime beaucoup le
personnage de Valérie Karsenti (notre Liliane de Scènes de ménage), elle est tout en sobriété et en tendresse. C’est
très sympa de la voir de cette manière. Quant à François Cluzet, il m’épate à
chacun de ses rôles et c’est encore une fois le cas avec L’Ecole buissonnière. Il est à la fois grincheux et tellement
humain. En ce qui concerne le personnage du petit garçon Paul, je trouve très
belle la manière dont il découvre la nature sauvage à laquelle il n’a jamais
été confronté puisqu’il a toujours vécu à Paris. La scène avec les lapins me
fait encore beaucoup rire.
J’ai lu que certaines
personnes voulaient boycotter ce film parce que la Fédération des Chasseurs en
faisait la promotion mais ne vous arrêtez pas à cela parce que L’Ecole buissonnière fait l’éloge de la
nature et de tous ses trésors qui en recèlent, plutôt que de promouvoir la
chasse. C’est un film magnifique qui donne envie d’aller se promener dans les
bois en admirant les merveilles de la nature.
C’est un joli coup de cœur,
pour tous ces personnages à qui on s’attache et pour ces paysages grandioses qu’on
voudrait admirer encore longtemps. La fin est un peu cucul (je me rends compte
que j’utilise souvent ce terme) dans le sens où elle n’est pas vraiment
réaliste mais il n’empêche pas qu’elle soit très émouvante. Je vous le conseille.
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