Titre original : La vita è bella
Réalisation : Roberto
Benigni
Genre : Comédie
dramatique
Année : 1997
Durée :
1h57
Synopsis
En 1938, Guido, jeune homme
plein de gaieté, rêve d'ouvrir une librairie, malgré les tracasseries de
l'administration fasciste. Il tombe amoureux de Dora, institutrice étouffée par
le conformisme familial et l'enlève le jour de ses fiançailles avec un
bureaucrate du régime. Cinq ans plus tard, Guido et Dora ont un fils: Giosue.
Mais les lois raciales sont entrées en vigueur et Guido est juif. Il est alors
déporté avec son fils. Par amour pour eux, Dora monte de son plein gré dans le
train qui les emmène aux camps de la mort où Guido veut tout faire pour éviter
l'horreur à son fils...
(Allociné)
Mon
analyse
J’ai découvert ce film il y
a plus d’une dizaine d’années, grâce à mon frère qui l’avait en DVD et qui
voulait absolument que je le regarde. A ce moment-là, l’adolescente que j’étais
n’était pas complètement fan des vieux films et n’était pas particulièrement
emballée à l’idée de le regarder. Mais ça, c’était avant parce que ce film est
bouleversant.
Il passe de temps en temps
à la télévision mais je ne le regarde généralement pas à cause de mon petit cœur
fragile… Et, là, un lundi soir, je n’ai pas pu résister et je suis repartie à l’abordage
de ce film tellement triste et beau (et triste). Quand on le commence, on ne
peut plus le lâcher.
Je ne sais pas si vous
connaissez Roberto Benigni mais si ce n’est pas le cas, je vous conseille
vraiment d’aller voir le personnage sur internet, c’est un homme incroyable et
avec son film La vie est belle, on
entre encore dans une autre dimension de son génie. Il a une énergie folle et
un gigantesque sens de la farce. Il parvient toujours à surprendre son public.
Il est justement connu pour cette énergie, cette folie et parfois cette
exubérance mais il les combine en une très belle tendresse.
C’est un film en deux
parties : la première partie concerne les festivités et les amours de
Guido et Dora tandis que la deuxième partie est directement la représentation
de la menace allemande sur les Juifs et la vie dans le camp de concentration
(et d’extermination) pour Guido et sa famille.
Guido et Dora nous offre de
belles images d’une belle idylle mais le fruit de leur union, Giosué remporte la
palme de la mignonnerie. Cet enfant est tellement chou qu’on est horrifié à l’idée
de penser un seul instant qu’il pourrait lui arriver du mal. Son innocence fait
tellement mal au cœur, lui qui ne comprend pas ce jeu inventé par son père et
qui veut rentrer chez lui. Quant à la mère Dora, avec quel courage, elle décide,
malgré les recommandations d’un officier allemand, de partir avec sa famille
dans les camps. En ce qui concerne Guido, il est tout simplement attendrissant ;
c’est dur de le voir s’acharner à apporter du jeu et des rires à son petit
garçon dans un univers de mort. Pour ce qui est du médecin (et soi-disant ami
de Guido), il se révèle être une grosse déception.
J’aime ÉNORMÉMENT ce film !
Bien qu’il soit EXTRÊMEMENT triste et horrible, on est emporté par l’énergie et
la fougue de Roberto Benigni et par la mignonnerie de Giosué. Ce n’est plus un
coup de cœur, c’est au-delà ! Il faudrait simplement que tout le monde le
regarde.
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