Auteure : Christelle
Dabos
Editions : Gallimard
Jeunesse
Genre : Fantastique
Date de sortie : 2013
Nombre
de pages : 528
Quatrième de couverture
Quatrième de couverture
Sous
son écharpe élimée et ses lunettes de myope, Ophélie cache des dons singuliers :
elle peut lire le passé des objets et traverser les miroirs. Elle vit
paisiblement sur l’arche d’Anima quand on la fiance à Thorn, du puissant clan
des Dragons. La jeune fille doit quitter sa famille et le suivre à la
Citacielle, capitale flottante du Pôle. À quelle fin a-t-elle été choisie ?
Pourquoi doit-elle dissimuler sa véritable identité ? Sans le savoir,
Ophélie devient le jouet d’un complot mortel.
Mon
avis
Avec la sortie du troisième
tome de la Passe-miroir, je me suis dit qu’il serait peut-être temps de lire le
premier et quelle ne fut pas ma surprise ! C’est une saga
fantastique ! C’est mon premier livre de l’été ; un été qui met la
barre très haute.
Cela faisait UNE ÉTERNITÉ
que je n’étais pas entrée dans un tel univers. Pour être honnête, je suis
partie à un festival pendant deux jours et je dois reconnaître que ce livre m’a
sincèrement manqué. Christelle Dabos a créé un monde qui vous attire
irrésistiblement comme les personnages du Clairdelune le font avec leurs illusions
mais de manière bien plus positive. D’ailleurs, la couverture du livre aide
bien à s’imaginer la Citacielle et ce nouveau monde.
Ce monde (que l’on pourrait
comparer à celui d’ « Harry Potter » de J.K. Rowling tellement
l’imagination est débordante) est inventé de toutes pièces ; sur Anima, les
meubles, les objets et certains vêtements (particulièrement la fameuse écharpe
d’Ophélie qui me rappelle les réactions d’un chat) ont des sentiments humains.
A travers Ophélie, on voyage vers plusieurs destinations même si, à chaque fois qu’on
quitte un lieu, on se dit généralement « ça ne peut pas être pire » pour la jeune femme mais ça l’est.
Parlons un peu d’Ophélie. On
n’a pas parfois beaucoup de mal à s’imaginer que ce n’est pas une enfant mais
surtout on a franchement envie de la secouer parce qu’elle se laisse bien trop
faire par tout le monde, c’est insupportable. Toutefois, dès qu’elle se rebelle
et reprend les choses en main, ON L’ADORE ! On ne dirait pas à première
vue mais elle a une répartie bien cassante qui est excellente. Par contre,
comment fait-elle pour toujours se mettre dans les coups foireux ? A cause
de sa malchance et de sa GROSSE maladresse, on a droit à une histoire remplie
de rebondissements et c’est aussi pour cela qu’on l’aime.
Quant à Thorn, je l’ai aimé
pratiquement dès le début, c’est le type de personnage mystérieux se démarquant
par de petites attentions qui me plaît quand je lis une histoire. Étonnamment,
il me rappelle Fitzwilliam Darcy dans Orgueil
et Préjugés sous certains aspects. Il se montre très bourru au premier
abord mais quand on apprend à le connaître, il en est autre chose. Cet air
bougon cache bien plus qu’il ne veut le montrer et il est touchant quand il
essaie de témoigner autre chose que de l’indifférence à Ophélie mais me fait de
la peine quand celle-ci coupe à court à ses espoirs. Même si elle n’y croit pas,
je pense qu’il l’apprécie sincèrement. Et puis, la maladresse de Thorn à exprimer ses sentiments me fait vraiment
craquer.
On s’attache à beaucoup de
personnages secondaires, parfois même les plus « méchants » et on est
aussi déçu qu’Ophélie par certains. De la même manière que la jeune femme, on
ne sait pas à qui se fier. En ce qui concerne la tante Roseline, je ne l’aimais
pas trop au début, mis à part rabaisser sa nièce et se montrer outrancière,
elle n’apportait pas grand-chose. Et puis, elle a appris à connaître sa parenté
et soutient Ophélie dès que cela ne va plus. C’est une véritable alliée pour sa
jeune nièce et quand elle ne va pas bien, on a envie qu’elle s’en sorte parce
qu’on serait aussi triste qu’Ophélie. Pour Bérénilde, c’est une autre paire de
manches, cette femme si douce au demeurant est en réalité une manipulatrice et
un vrai despote quand elle s’y met (je ne vous raconte pas le nombre de fois où
j’ai eu envie de la gifler). Quant à Renard et Gaëlle, ce sont des spécimens
dans leur genre mais ils me font bien rire. Et l’intendant Archibald
bizarrement je l’aime bien…
J’ai COMPLÈTEMENT ADORÉ ce
Livre 1 de la saga de Christelle Dabos, c’est un merveilleux début de saga (et
mes mots sont faibles), j’ai TRÈS envie de lire le second mais je m’impose une
petite pause pour pouvoir lire d’autres histoires, toutefois, j’y reviendrais
bien vite, je le sens. C’est le genre d’univers où on a envie de se retrouver
chaque soir. Je suis en mode « fingers crossed » pour que Thorn et
Ophélie soient de vrais époux l’un pour l’autre.
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