Mon poussin 🐥

Titre original : Mon poussin

Réalisation : Frédéric Forestier

Genre : Comédie

Année : 2017

Durée : 1h37

Synopsis

Vincent, 18 ans, se fait larguer par Elina. C’est son premier amour, c’est la fin du monde ! Ses parents décident donc de prendre les choses en main et vont tout tenter pour lui faire oublier cette fille : il devra les suivre dans une cure de désintoxication amoureuse dont ils vont imaginer le programme…

(Allociné)

Mon analyse

J’ai profité de la Fête du Cinéma 2017 pour aller voir Mon poussin avec ma mère et je ne le regrette vraiment pas. Même si ma mère a fait une petite sieste, on a beaucoup ri.

Je suis une grande fan de Pierre-François Martin-Laval (Pef), il me fait énormément rire et ses films souvent d’humour potache sont tout à fait ma came.

Ce film donne une belle leçon de vie sur l’amour, qu’il faut toujours savoir se surpasser pour l’autre et prouver à chaque instant lorsqu’on est amoureux. Je ne vais pas trop en dire pour ne rien dévoiler mais le « poussin » de ce film nous prouve de manière parfois un peu kitsch (et un peu cucul) que l’amour est plus fort que tout et qu’il rend l’autre meilleur. De plus, cette histoire n’est pas que le programme d’un fils en détresse, (soit dit en passant le programme des parents pour que leur fils aille mieux est juste génial, ils partent loin mais c’est vraiment drôle), c’est aussi la remise en question d’un couple. Tout ce que ce couple a arrêté de faire par amour et tout ce qu’il va faire pour reconquérir cet amour. Je trouve que c’est hyper poétique. A un moment du film, on se demande pourquoi la mère n’est plus dans le game avec le père mais c’est simplement qu’elle comprend que son fils est vraiment très amoureux et qu’elle voudrait retrouver elle-même ces premiers instants d’amour.

J’ai beaucoup aimé ce film, il est frais et se savoure sans prise de tête. Même si le thème de la rupture ne s’y prête pas, j’ai tout de même envie de dire que c’est un film « feel-good » parce qu’il fait du bien : on a envie de tomber amoureux encore et encore (de la même personne ou non) et de faire des folies parce qu’on n’a qu’une vie.