Hercule

Titre original : Hercules

Réalisation : John Musker et Ron Clements

Genre : Comédie

Année : 1997

Durée : 1h36

Synopsis

Dans la Grèce antique, alors que la fête bat son plein et que les fées se penchent sur le berceau d'Hercule, fils de Zeus, Hadès, seigneur des enfers, ronge son frein. En consultant les Moires, il apprend que les planètes lui seront favorables dans dix-huit ans. Pour gouverner l'Olympe, il lui suffira de libérer les Titans, jadis emprisonnés par Zeus, après avoir éliminé le seul dieu capable de le tenir en échec : Hercule.

(Allociné)

Mon analyse

Il y a quelques temps, j’ai vu un post sur Twitter qui disait « Hercule, c’est vraiment le meilleur Disney de tous les temps » et ma seule réaction a été… « Whaaaaat !? Jamais de la vie ! C’est Mulan. » Mulan, je suis allée le voir plusieurs fois à sa sortie au cinéma alors que j’étais toute petite et je l’ai tout de suite aimé mais à ma décharge, je n’avais jamais vu Hercule avant ce début d’année et… non rien a changé. Mulan is the best ! Malgré tout, j’ai passé un bon moment en le regardant (je sens votre déception, ahah !)

Tout le monde connaît l’histoire d’Hercule dans la mythologie grecque (Héraclès) et romaine et je trouve qu’avec ce film d’animation, on peut s’y intéresser dès le plus jeune âge. J’adore le fait qu’un film puisse avoir double vocation. Certes, c’est une version un peu édulcorée et qui semble moins dramatique qu’elle ne l’est (il y a beaucoup d’humour) mais elle donne une bonne idée de cette histoire et de ce qu’on apprend à l’école par la suite.

Comme son nom l’indique, on suit la vie d’Hercule, de sa naissance sur le Mont Olympe à sa « déchéance » humaine (enfin à sa mortalité) (tout en gardant sa force surhumaine justement), à la découverte de ses origines et enfin, à la reconquête de son ancienne vie. Je ne vous spoile rien (techniquement). Accompagné de Pégase, d’un être mi-homme mi-bouc et vaguement d’une femme qui sait ce qu’elle veut, Hercule va faire face à un méchant qui vaut le détour puisqu’il s’agit d’Hadès, le Dieu des Enfers. Déjà, je tiens à dire que ce méchant est tout simplement génial. D’habitude, dans les Disney, les méchants, je ne peux pas me les voir (ce qui est normal), excepté Raspoutine dans Anastasia mais ce n’est pas un Disney. Mais là, il me fait rire et me régale dans ses répliques. Bien sûr, il ne cherche qu’à tuer Hercule mais il sait y mettre les formes (c’est horrible de dire ça).

Quant à Megara, elle est incroyable. Je ne pensais pas qu’en 1997, ils avaient créé un tel personnage. C’est bête et probablement dommage à dire mais les héroïnes badass qui n’ont besoin que d’elles-mêmes pour exister, elles ne couraient pas les rues, alors que Megara, elle ne se laisse absolument pas faire et tente à tous les instants de s’en sortir par elle-même. En ce qui concerne les muses, elles sont les reines pour nous résumer les situations. J’ai vraiment aimé ces moments.

Pégase et Philoctète sont mignons et marrants, c’est une autre manière de redécouvrir ces deux créatures, j’ai beaucoup aimé. Quant aux musiques, elles sont entraînantes, je vous mets un petit extrait pour que vous puissiez découvrir si, comme moi, vous ne connaissiez pas. Il s’agit de « De zéro en héros ».

J’ai beaucoup aimé ce Disney, il n’entre pas dans mes préférés mais on passe un très bon moment à le regarder. J’ai adoré ces personnages ! Merci à Netflix de l’avoir passé sur sa plateforme au moment où je voulais le voir, héhé !