Auteure : Jane
Austen
Editions : 10/18
Genre : Romantique
Date de sortie : mai
2008
Nombre
de pages : 384
Quatrième
de couverture
Son histoire, sa question,
est en apparence celle d’un mariage : l’héroïne, la vive et ironique,
Elizabeth Bennett, qui n’est pas riche, aimera-t-elle le héros, le riche et
orgueilleux Darcy ? Si oui, en sera-t-elle aimée ? Si oui encore,
l’épousera-t-elle ? Drôle, romanesque, le chef-d’œuvre de Jane Austen
reste tout simplement incontournable !
Mon avis
Ce livre m’a été conseillée
par ma prof de français en Seconde au lycée, c’est d’ailleurs grâce à elle que
j’ai redécouvert la littérature et je ne l’en remercierai jamais assez. Et
après toutes ces années, je suis toujours convaincue que c’est mon livre
préféré.
Jane Austen a une plume reconnaissable
entre mille. En plus de faire d’elle une jeune femme novatrice pour son époque,
l’ironie dans ses œuvres rend leur lecture encore plus agréable et Orgueil & Préjugés n’échappe pas à
la règle. D’ailleurs, je crois que c’est son roman qui en est le plus garni. La
fluidité de lecture fait qu’on ne s’ennuie jamais. Et ses histoires sont en
général le reflet de sa vie et de son voisinage.
Ce n’est pas un simple
roman sur le mariage, c’est beaucoup plus, c’est aussi une histoire de
relations entre sœurs, de relations et de codes de voisinage, de premier
contact entre homme et femme… Et de bien plus encore. Pourtant, le mariage est
la solution à tous les problèmes. C’est d’autant plus ironique parce que Jane
Austen ne s’est jamais mariée (même si elle ne le savait pas à l’époque de
l’écriture du livre). Quant aux différents personnages, ils sont tous
attachants et on aime à détester les méchants. On assiste au changement
progressif du caractère des deux héros, lorsqu’ils décident de rabaisser chacun
leur orgueil pour différentes raisons et de laisser leurs préjugés de côté, le
titre du roman prend tout son sens. Il véhicule ainsi l’idée que l’amour, c’est
aussi savoir faire des concessions.
Jane Austen m’a donné
rapidement l’envie de lire toutes ses autres œuvres. C’est presque un roman qui
donne envie de se marier (mouhahaha). Enfin bref, c’est une lecture
vraiment agréable et c’est mon plus gros coup de cœur.
"En vain ai-je lutté. Rien n'y fait. Je ne puis réprimer mes sentiments. Laissez-moi vous dire l'ardeur avec laquelle je vous admire et je vous aime."
Titre original : Pride and Prejudice
Réalisateur : Joe
Wright
Année : 2005
Durée :
2h15
Mon
analyse
J’ai découvert cette
adaptation en regardant les bandes annonces d’un Dvd (comme quoi un film en
appelle un autre). Vous ne pouvez pas vous imaginer ma joie ce jour-là, j’en ai
parlé à tout le monde et après cela, je me suis procurée le Dvd de cette
version assez rapidement parce que j’étais super excitée.
Joe Wright pose toujours un
œil particulier sur ses films. Il parvient toujours à transmettre beaucoup de
choses sur un simple plan. Là, en l’occurrence, les longues séquences sur les
paysages de la campagne anglaise sont très agréables et apaisantes tout en
renforçant le côté romantique et bucolique du film.
De toutes les adaptations de Orgueil
et Préjugés, ce Mr Darcy est mon préféré, il est timide mais tellement
sincère. Quant à Charles Bingley, il me fait vraiment rire par son petit côté
benêt. Toujours dans cette même adaptation, Bingley n’a plus qu’une seule sœur
qui n’est pas encore mariée. D’autres personnages comme des relations du
voisinage ou encore une partie de la famille de Mrs Bennet ont disparu mais
le film remplit tout de même toutes les conditions pour être une bonne
adaptation du roman de Jane Austen. En plus de cela, le réalisateur a fait de son héroïne un personnage riche en répliques, principalement en rapport à Darcy, et que l’on retient au moment de re-visionner le film. On pourra noter : « Je lui aurais volontiers pardonné son orgueil s’il n’avait pas blessé le mien » ou encore « Et que préconiser qui encourage l’affection ? (Darcy) La danse ! Même si votre partenaire vous paraît tout juste passable. (Elizabeth) » Enfin bref, vous l’aurez compris, il y a beaucoup de citations qu’on est amené à réciter avec les personnages pendant le visionnage.
En gros, je peux dire que
cet Orgueil & Préjugés de Joe Wright
est un gros coup de cœur. Les acteurs semblent tous destinés pour ce rôle et on
a du mal à les voir dans d’autres films (comme Bingley ou Darcy).
Titre original : Jane Austen’s Pride and Prejudice
Réalisateur : Simon
Langton
Année : 1995
Durée :
6
épisodes de 50 minutes
Mon
analyse
C’est en faisant des
recherches sur la filmographie de Colin Firth que j’ai découvert que cette mini-série existait… J’étais sur un petit nuage !
Cette adaptation composée
de plusieurs épisodes est la plus fidèle au roman de Jane Austen. Au vu du
nombre d’épisodes, le réalisateur Simon Langton a pu se permettre de retranscrire « à
l’identique » les scènes du roman. On y entend d’ailleurs plusieurs
passages de l’œuvre de Jane Austen.
Personnellement,
ce personnage d’Elizabeth Bennet aurait tendance à m’agacer, elle est un petit
peu trop sarcastique avec tout le monde. A l’inverse, comparé à l’adaptation de
Joe Wright, le personnage de Jane est beaucoup plus en accord avec le livre du
point de vue de sa relation avec sa sœur Elizabeth. En effet, elle est bien
plus à l’écoute des sentiments de sa sœur et se montre moins égoïste :
elle tient véritablement le rôle de meilleure amie.
Cette mini-série est
principalement connue pour son Mr Darcy incarné par Colin Firth. Mais il n’en
reste pas moins que son critère principal est sa réciprocité avec le roman de
Jane Austen.
Je ne peux pas en dire
grand-chose car c’est la plus complète selon moi mais ce n’est pourtant pas
celle que je préfère. Toutefois, à chaque fois que j’ai l’occasion de la regarder,
ça ne rate pas. En résumé, j’aime beaucoup cette adaptation, principalement
pour ses deux acteurs principaux et pour le jeu d’acteur de Colin Firth.
Titre original : Bride and Prejudice (Coup de foudre à Bollywood)
Réalisateur : Gurinder
Chadha
Année : 2004
Durée :
2h02
Mon
analyse
J’ai découvert ce film en recherchant
d’autres adaptations de mon livre favori.
Coup
de foudre à Bollywood est une libre adaptation du roman de Jane
Austen. En effet, la réalisatrice Gurinder Chadha a implanté les codes du cinéma bollywoodien
dans son adaptation. Cela ne m’a pas gêné car je suis une grande adepte de
Bollywood mais certaines personnes de mon entourage ont beaucoup moins apprécié
les danses et les chants qui sont des éléments typiques de cet univers. Malgré
tout, l’histoire reste la même.
En plus de cela, les noms et prénoms initiaux des personnages ont été changés et ont pris une consonance plus indienne (les Bennet sont devenus les Bakshi), à l’exception de Darcy, Bingley et Wichkam qui ont gardé leur patronyme anglais, cela montre qu’ils sont des étrangers au sein de la famille des sœurs. En parlant de sœurs, elles sont passées de 5 à 4. Le personnage de Kitty a disparu pour laisser à Lakhi (Lydia) le soin de faire preuve d’encore plus de coquetteries.
En plus de cela, les noms et prénoms initiaux des personnages ont été changés et ont pris une consonance plus indienne (les Bennet sont devenus les Bakshi), à l’exception de Darcy, Bingley et Wichkam qui ont gardé leur patronyme anglais, cela montre qu’ils sont des étrangers au sein de la famille des sœurs. En parlant de sœurs, elles sont passées de 5 à 4. Le personnage de Kitty a disparu pour laisser à Lakhi (Lydia) le soin de faire preuve d’encore plus de coquetteries.
Tout comme la version de
Joe Wright, Bingley perd une de ses deux sœurs au profit d’une seule bien plus
revêche et impitoyable dans certaines de ses paroles. Toutefois, cette même
sœur essaie de prévenir Lalita (Elizabeth) à propos des agissements passés de
Wichkam : elle garde une part de gentillesse qu’ont perdu les Caroline
Bingley des adaptations de Joe Wright et de Simon Langton. Les Indiens (comme
les Coréens ou encore les Japonais) veulent montrer des personnages à la
moralité quasi-irréprochable et le fait qu’une femme soit avec un homme avant
le mariage ne fait pas partie de leur culture. Ainsi, pendant sa fuite avec
Wichkam, la réalisatrice filme Lakhi (Lydia) en train de se promener avec le
jeune homme (sans qu’il y ait de malentendus) alors que dans les autres
adaptations ou même dans le livre, nous ne savons pas exactement ce qu’il se passe
dans le laps de temps où elle s’enfuit et où elle revient mariée à George
Wichkam. Dans Coup de foudre à Bollywood, les deux personnages sont retrouvés et séparés rapidement, de ce fait,
le mariage n’a pas lieu et Lakhi (Lydia) se rend compte de son erreur. On
constate que la pudeur et la bonne moralité sont des éléments très importants
pour la majorité des films de Bollywood, cette adaptation n’échappe pas à la règle. En effet, tous les personnages
ont, à un moment ou à un autre, une sorte de révélation qui leur permet de ne
pas passer pour des personnes complètement sans cœur.
J’ai beaucoup apprécié ce
film, il est très coloré et toujours mouvementé. De plus, les musiques sont
très belles et prenantes. Cette adaptation moderne d’Orgueil & Préjugés est une très bonne surprise. Je le
qualifierais de « conte moderne » de l’histoire d’amour entre
Elizabeth Bennet et Fitzwilliam Darcy.
Au final, des trois adaptations, celle de Joe Wright est ma préférée. Il faut savoir que les trois passent régulièrement à la télévision donc vous pouvez facilement les visionner.
Au final, des trois adaptations, celle de Joe Wright est ma préférée. Il faut savoir que les trois passent régulièrement à la télévision donc vous pouvez facilement les visionner.
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