Auteur : Roald
Dahl
Editions : Folio Junior
Genre : Littérature
Jeunesse
Date de sortie : 2007
Nombre
de pages : 224
Quatrième de couverture
Quatrième de couverture
Mr
Willy Wonka est le plus incroyable inventeur de chocolat de tous les temps. Son
usine, la chocolaterie Wonka, doit être un endroit vraiment magique ! L’extraordinaire
histoire du jeune Charlie Bucket commence le jour où il gagne l’un des cinq
tickets d’or permettant de visiter la mystérieuse fabrique du confiseur. Mais
il est bien loin d’imaginer les folles aventures qui l’attendent…
Mon
avis
J’ai découvert ce livre
dans un supermarché qui avait un important rayon de livres, j’étais contente de
tomber dessus et comme l’adaptation de Tim Burton est un de mes films préférés,
j’ai sauté sur l’occasion.
Je découvre la plume de
Roald Dahl et je suis très agréablement surprise. L’humour du film de Tim
Burton n’a pas été inventé par le réalisateur mais bien par l’écrivain. C’est
une lecture jeunesse mais ça me donne tout de même l’envie de lire d’autres de
ses livres (j’ai d’ailleurs découvert qu’il avait écrit BGG – Le Bon Gros Géant ou encore Matilda).
Je disais aimer les jeux de
mots dans les histoires de J. K. Rowling, il en va de même pour ce livre, les
noms des enfants sont bien trouvés, chacun d’entre eux porte un peu le nom de
ce qui le passionne et leur nom donne pour certains un avant-goût de comment
ils vont finir. En parlant des enfants,
ils sont insupportables (moins pire que dans le film au niveau caractère) et
quand on rencontre Charlie Bucket, on est tout de suite amené à l’apprécier.
Quant à la fin du livre, elle est un peu attendue, peut-être parce que j’avais
d’abord vu le film (dont je préfère la fin) mais les deux personnages Willy
Wonka et Charlie ne pouvaient pas se quitter comme ça. D’ailleurs, j’ai vu qu’il
existait une suite Charlie et le Grand
Ascenseur de verre, du coup, je suis bien tentée de le lire pour retrouver
cette mignonne petite famille et ce chocolatier fou (qui me fait parfois penser
au Chapelier fou dans Alice au Pays des
Merveilles).
Tout en lisant le livre de
Roald Dahl, j’entends la voix-off de l’adaptation de Tim Burton me racontait
l’histoire. C’est un livre qui se lit très facilement et se met dans la liste
des livres que je lirai à mes enfants plus tard. J’aime beaucoup !
Titre original : Charlie and the Chocolate Factory
Réalisation : Tim
Burton
Année : 2005
Durée :
1h55
Mon
analyse
Je suis une grande fan et
admiratrice des œuvres de Tim Burton. Il y a plusieurs années, son adaptation
du roman de Roald Dahl est passée à la télé et c’est comme ça que j’ai pu
découvrir ce film.
L’univers de ce réalisateur
est unique et tellement merveilleux. On retrouve son acteur fétiche Johnny Depp
(vu dans Edward aux mains d’argent ou encore Sleepy Hollow) ainsi que son
actrice (et ex-femme) : Helena Bonham Carter, notre Bellatrix Lestrange à
nous.
Tim
Burton a rendu le petit Charlie Bucket encore plus adorable que dans le livre
et cela pour plusieurs raisons : il laisse au petit garçon le soin de
partager sa tablette de chocolat d’anniversaire avec le reste de sa famille, il
ne se plaint jamais (différemment du roman de Roald Dahl où il « réclame »
souvent de la nourriture) et il veut revendre son ticket d’or pour donner
l’argent à sa famille (mais pour des raisons différentes, puisque tous les
enfants sont gagnants et repartiront chez eux avec de la nourriture à vie). La
différence fondamentale entre le livre et le film est l’ajout du passé de Willy
Wonka. Il n’y est fait aucune allusion dans l’histoire de Roald Dahl mais Tim
Burton a pris le parti d’inventer une histoire familiale à ce personnage et je
trouve que c’est une très bonne idée. En effet, le personnage de Willy Wonka
est rendu moins loufoque et plus « humain », on connaît son passé et
comment il a fait pour en arriver là où il est aujourd’hui. Tout au long du
film ont été ajoutés des flashbacks de son histoire avec son père et la fin est
différente du livre puisque W. W., suite à sa relation avec son père, est devenu
une personne qui a beaucoup de mal avec les enfants mais surtout avec le
concept de famille. De ce fait, lorsqu’il demande au petit Charlie Bucket de
choisir entre la chocolaterie et sa famille, il ne s’attend pas à la réponse du
petit garçon. Rien que physiquement, c’est un Willy Wonka différent : il ne porte
pas de barbichette, on le croirait quasi imberbe, comme s’il n’était jamais
sorti de l’enfance parce qu’il n’en a pratiquement pas eu. Il est plus triste
et plus sombre.
Quant
aux enfants, ils sont beaucoup plus calmes et posés, et sont accompagnés de
leurs deux parents chacun, excepté Charlie qui est venu avec son grand-père
(celui-ci n’a d’ailleurs jamais travaillé pour W. W. dans le livre).
En ce qui concerne les
Oompa-Loompas, Tim Burton n’a choisi qu’un seul acteur pour tous les
incarner : Deep Roy. Il n’y a
ni femmes ni enfants, l’acteur joue tous les rôles.
J’adore ce film, c’est un
de mes préférés. Charlie Bucket est un enfant beaucoup trop adorable et Willy
Wonka me fait bien rire par son humour un peu bizarre.
Titre original : Charlie and the Chocolate Factory
Réalisation : Mel
Stuart
Année : 1971
Durée :
1h39
Mon
analyse
Après avoir adoré le film de
Tim Burton et avoir appris qu’il n’y avait qu’une seule autre adaptation de Charlie et la Chocolaterie, j’ai décidé
de regarder la version de Mel Stuart avec l’acteur Gene Wilder dans le rôle de
Willy Wonka.
Le réalisateur Mel Stuart a
apporté un aspect musical à son adaptation (outre les chansons des Oompas
Loompas), tous les personnages finissent par pousser la chansonnette.
Il y a de nombreuses
différences entre le livre et ce film, je vais énumérer les plus marquantes
selon moi. Dans un premier temps, je trouve que c’est une adaptation beaucoup
plus sombre que la folle histoire de Roald Dahl et on comprend pourquoi ce
dernier ne l’a pas apprécié. Le côté sombre apparaît par des personnages
étranges qui font des prédictions lugubres sur la chocolaterie, en particulier
un homme bizarre avec un chariot à machettes… Ne m’en demandez pas plus. Tout
cela n’apporte pas un aspect drôle mais plutôt effrayant. Plusieurs scènes ont
été inventées mais n’apportent pas grand-chose à l’histoire, à part le fait de
montrer que tout le monde devient fou pour une visite à la chocolaterie ou une
simple barre de chocolat : le cours avec le professeur prétentieux est
tiré par les cheveux, la scène de la psychanalyse n’est pas mieux et celle des
enchères n’a presque aucun sens quand Charlie trouve le dernier ticket d’or. Il
y a beaucoup d’humour de mauvais goût. De plus, Charlie n’a plus de père et a
donc un travail pour subvenir aux besoins de sa famille. Quant à son grand-père
Joe, il pourrait travailler mais on dirait qu’il ne le fait pas par fainéantise.
Je trouve la mère hyper décourageante, elle croit que son fils n’a strictement
aucune chance de trouver un ticket et là, d’un seul coup, elle se met à chanter…
Les enfants comme les adultes ont le droit de participer au concours des fameux
tickets d’or... Les chocolats et les inventions n’ont rien de fabuleux comparés
au livre et à la version de Tim Burton, cela reste un peu banal, ce sont tout
de même censés être des confiseries magiques. Toutefois, il y a tellement de
bonbons dès le début que j’en aurais presque déjà des caries. Physiquement,
Willy Wonka ressemble à celui du livre mais il a l’air triste. Avant l’entrée
dans sa chocolaterie, il fait signer un contrat aux enfants pour décliner
toutes responsabilités ; cela rend toute l’histoire moins magique !
Charlie et son grand-père sont comme les autres, ils testent aussi des produits
sans le consentement de W. W. et c’est dommage car c’est son côté irréprochable
qui rend Charlie parfait. La plus grosse déception, ce sont les Oompas-Loompas :
ils ont juste pris des gens de petite taille, leur ont teint les cheveux en
vert et peint la peau en orange. Quant à la fin, les écureuils ont été
remplacés par des oies magiques qui pondent des œufs d’or et Charlie ne gagne
pas immédiatement.
Pour être honnête, je n’aime
pas trop cette version de Charlie et la Chocolaterie. Les parents parviennent à
être encore plus énervants que leurs enfants et Willy Wonka reste un gentil fou
mais limite dangereux. Il fait plus peur qu’il ne fait rêver. Toutefois, il est
beaucoup plus attaché à Charlie.
Récemment, une publicité pour une voiture (me
semble-t-il) repasse la chanson interprétée par Gene Wilder, elle s’intitule « Pure Imagination » et je la trouve très belle.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire