Auteur : Dan
Brown
Editions : Jean-Claude
Lattès
Genre : Policier
Date de sortie : 2013
Nombre
de pages : 376
Quatrième de couverture
Quatrième de couverture
Robert
Langdon, professeur de symbologie à Harvard, se réveille en pleine nuit à l’hôpital.
Désorienté, blessé à la tête, il n’a aucun souvenir des dernières trente-six
heures. Pourquoi se retrouve-t-il à Florence ? D’où vient cet objet
macabre que les médecins ont découvert dans ses affaires ? Quand son monde
vire brutalement au cauchemar, Langdon va s’enfuir avec une jeune femme, Sienna
Brooks. Rapidement, Langdon comprend qu’il est en possession d’un message codé
créé par un éminent scientifique – un génie qui a voué sa vie à éviter la fin
du monde, une obsession qui n’a d’égale que sa passion pour l’une des œuvres de
Dante Alighieri : le grand poème épique Inferno.
Pris
dans une course contre la montre, Langdon et Sienna remontent le temps à
travers un dédale de lieux mythiques, explorant passages dérobés et secrets
anciens, pour retrouver l’ultime création du scientifique – véritable bombe à
retardement – dont personne ne sait si elle va améliorer la vie sur terre ou la
détruire.
Mon
avis
J’ai reçu ce livre pour mon anniversaire parce que je suis
une grande fan de Dan Brown (Da Vinci Code est un de mes livres
préférés).
Dan Brown est un auteur qui
a la faculté de nous emmener dans
différents endroits sans nous perdre et de nous faire découvrir des lieux
plus ou moins oubliés de notre planète tout en nous faisant redécouvrir certains lieux mythiques.
Cela montre une recherche très approfondie avant l’écriture de ses romans. Dans
les histoires de Dan Brown, il se passe toujours quelque chose d’unique, comme la découverte du dernier descendant
de Jésus-Christ dans Da Vinci Code, Inferno n’échappe pas à la règle.
L’intrigue du roman de Dan
Brown est un peu tirée par les cheveux mais réalisable et on est vite happé par les nouvelles aventures de Robert Langdon. C’est
d’ailleurs le seul personnage que l’on retrouve à chaque roman et on s’y
attache rapidement. Dans chaque histoire, il rencontre une femme (toujours
différente) que le lecteur ne retrouve jamais. Enfin bref, comme à son habitude,
ce roman est un long périple pour
découvrir la vérité et tenter de sauver l’humanité. C’est une question
intéressante que la surpopulation et Dan Brown la pousse encore plus loin jusqu’à
parler d’extermination. En plus de tout, c’est
agréable de découvrir ou redécouvrir Dante et son « Enfer » de sa Divine Comédie (et le sens caché
derrière ses mots), surtout expliqués par un historien de l’art.
En règle générale, j’ai aimé l’idée principale de ce roman
mais ce n’est pas un coup de cœur.
Titre original : Inferno
Réalisation : Ron
Howard
Année : 2016
Durée :
2h01
Mon
analyse
En voyant sa sortie
prochaine au cinéma, j’ai poussé un de
mes proches à aller le voir parce que c’est tout de même une adaptation d’un
roman de Dan Brown. Mais, pour être honnête, j’aurais préféré que ce soit celle
de son livre précédent, Le Symbole perdu.
De la même manière que dans
le livre, Ron Howard essaie de ne pas offrir de répit à Robert Langdon,
celui-ci est toujours dans la course et c’est
une course contre la montre.
Il y a quelques différences
entre le roman initial de Dan Brown et son adaptation mais elles sont, pour ma
part, assez conséquentes. Tout d’abord, le personnage de Sienna Brooks a subi plusieurs modifications : premièrement,
dans le livre, elle est supposée être une
jeune femme chauve (c’est une manière de ne pas faire comme les autres et
ne pas être un « mouton ») qui porte
une perruque blonde dans la plus grosse partie du roman alors que dans le
film, elle est brune et ce sont ses
vrais cheveux. Deuxièmement, (et
pardon du spoil) Sienna ne meurt
absolument pas en se jetant sur une bombe, bien au contraire, elle change d’avis
et finit par chercher à sauver l’humanité. La
jeune femme a gardé une complète part d’humanité et en s’associant à
Zobrist, elle avoue avoir voulu échapper à sa solitude et à son impression d’être
complètement différente des autres êtres humains (en rapport avec son côté
surdoué). Toutefois, ce n’est pas exploité dans le film. Elle a partagé les idées de Zobrist mais finit par se ranger du côté de
la conservation de l’humanité.
La
figure d’Ignazio Busoni n’est pas tellement exploitée dans le film,
il vient pourtant en aide à Robert Langdon mais dans le film, on ne le voit qu’à
travers une hallucination du professeur et sur des caméras de surveillance. Quant
à la femme aux cheveux blancs, elle n’a
pas les mêmes cheveux (oui j’insiste sur cette histoire de cheveux) et est
devenue une amie de Langdon alors que dans le livre, ils ne se sont jamais
rencontrés. En ce qui concerne le rôle d’Omar
Sy, il a visiblement été inventé pour le film et combine différents personnages
dont le Dr Ferris ou l’homme aux
pustules (c’est un des comédiens de ceux qui ont mis en scène la perte de
mémoire du professeur), il se classe plutôt dans la catégorie des « gentils »
alors qu’Omar Sy y incarne un tout autre
personnage du nom de Christophe Bouchard.
Maintenant, j’aimerais aborder
la fin du livre et de son adaptation donc SPOILER
ALERT ! (Si vous ne voulez pas savoir, FUYEZ !). La fin du livre
est différente de celle du film et c’est bien dommage. Dans l’histoire
originale, le personnage de Zobrist est
beaucoup plus complexe et encore plus fou. En détournant les codes de la
génétique, il est parvenu à créer un
agent viral extrêmement dangereux (et complètement inédit) qui permet de
modifier l’ADN humain et rend une partie des humains stérile. Cet organisme ne va pas donner lieu à une
extermination mais à une sélection naturelle de ceux qui auront des enfants
et ceux qui n’en auront pas. Bref, on est loin de cette équation complexe dans
le film. Toujours dans le livre, le sac
contenant le virus se perce et les humains sont tous infectés tandis que
dans le film, ils parviennent à
conditionner le virus correspondant plus à une sorte de peste et à sauver
tout le monde.
Le film n’est pas tout à
fait comme je me l’imaginais, le personnage de Sienna Brooks et la fin m’ont un
peu contrarié mais sinon le film ne m’a
pas déplu. Ils sont simplement allés dans les extrêmes pour rendre la fin
plus dramatique et plus « crédible ».
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