Editions : 10/18
Genre : Fiction
Date de sortie : 2019
Nombre
de pages : 432
Quatrième de couverture
Quatrième de couverture
Cornouailles,
1968. Pencraw, un grandiose manoir dans lequel les Alton et leurs quatre
enfants élisent domicile l’été. Le temps semble s’y être arrêté et défile sans
encombre. Jusqu’au drame qui vient bouleverser leurs vies à jamais. Plus de
trente ans plus tard, avec son fiancé Jon, Lorna roule à la recherche du manoir
des Lapins noirs, cette maison où elle a séjourné enfant. Elle rêve d’y
célébrer son mariage. Tout dans cette vieille demeure l’appelle et l’attire.
Mais faut-il vraiment déterrer les sombres mystères de ce manoir en
Cornouailles ? Lorna est bien loin d’imaginer que les secrets et mensonges
de la famille Alton vont rejaillir sur sa propre existence.
Mon
avis
Je vous en parlais dans mon
article « Petit BlaBla #4 : Saint-Maur en Poche 2019 ♡ », ce livre
et son auteure font partie d’un des plus gros hasards de ma vie. J’en ris
encore et je suis toujours aussi hallucinée mais je vous laisse aller lire l’article
pour comprendre pourquoi. En tout cas, c’est la couverture qui m’a immédiatement
charmé ! En plus d’être sublime, elle dégage aussi beaucoup de mystère, je
l’aime beaucoup. Par contre, je ne m’étais pas intéressée à la quatrième de
couverture… parfois, il faut simplement se laisser tenter par une couverture
qui nous plaît et je dois vous avouer que ça m’arrive très souvent. Et puis, il
était conseillé de lire Un Manoir en
Cornouailles en été, ce que je me suis empressée de faire.
Quand on débute la lecture,
on sent un petit côté angoissant s’insinuer, qui ne nous lâche pas avant, pratiquement,
la fin du livre. En cela, l’histoire m’a fait penser à un film dont je ne me
rappelle que quelques scènes et m’avait procuré une angoisse, il s’agit de Stoker avec Mia Wasikowska (notre « Alice
au pays des merveilles »). Le film n’a rien à voir avec cette histoire
mais l’angoisse/l’oppression est la même.
Pourtant, dans Un Manoir en Cornouailles, il ne se
passe pas toujours grand-chose mais on est dans l’expectative de quelque chose
qui va se produire et du coup, il vous tient en haleine. Le suspense est
présent jusqu’au bout, on se pose encore des questions à la toute fin.
On sent instinctivement qu’un
drame va se produire, c’est écrit dans la chair de ce livre (c’est étrange à
dire) mais la tragédie est dans l’air. On ne sait pas de quelle manière elle va
advenir mais quand elle se produit, elle détruit tout sur son passage et remet
en question toute la suite parce que telle chose aurait pu ne pas se produire
et que la vie de Lorna aurait pu être autrement… Pourtant, on aimerait
tellement que ce drame ne se produise pas. Quand le deuxième survient, on
pourrait presque croire à une malédiction, ça nous brise le cœur. Toutefois, la
fin (et surtout un certain passage) vaut tout.
Avec ce livre, on découvre
la Cornouailles et ses paysages, son charme brumeux ou aux quatre vents, ce grand
air qui nous fait respirer. On se retrouve chaque été pendant plusieurs années
avec une famille dont on vit les joies mais surtout les peines. On est dans le
passé de cette famille mais aussi dans le présent de la vie de Lorna. Tout de
suite, automatiquement, on élabore des théories sur le pourquoi du comment de
ce qui a pu se passer. On le vit presque comme une enquête, ce que j’ai
beaucoup apprécié. A un moment donné, j’ai même eu l’impression de me retrouver
dans un épisode de L’Inspecteur Barnaby.
Je ne vous en raconte pas plus de l’histoire, je reste évasive mais ce serait
tellement mieux que vous le découvriez par vous-même.
A la fin de ma lecture, en
plus d’avoir été charmé par la couverture, je l’ai d’autant plus été par l’histoire.
Ce n’est pas un immense coup de cœur mais c’en est un quand même. Eve Chase m’a
emporté en Cornouailles et m’a fait vivre toutes sortes d’émotions. C’est une
très belle découverte ! Cependant, (ouais je suis chiante) la fin me
laisse un peu sur ma faim et des questions restent sans réponse.
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