vendredi 27 décembre 2019

Là où tu iras j'irai

Auteure : Marie Vareille
Editions : Le Livre de Poche
Genre : Fiction
Date de sortie : 2018
Nombre de pages : 352

Quatrième de couverture
Isabelle a 32 ans, un chihuahua nain prénommé Woody-Allen et une carrière d’actrice comparable à celle du Titanic : catastrophique. Le jour où elle refuse d’épouser l’homme qu’elle aime, sous prétexte qu’elle ne veut pas d’enfant, elle se retrouve à la rue. Elle accepte alors le seul rôle qu’on lui propose : se faire passer pour l’irréprochable nanny du petit Nicolas, qui n’a pas prononcé un mot depuis la mort de sa mère, afin d’infiltrer sa famille et d’y exécuter une étrange mission. Elle part donc pour l’Italie, dans la maison de vacances familiale, loin d’imaginer à quel point la rencontre avec ce petit garçon blessé par la vie va bouleverser sa vision du monde.
Mon avis

Marie Vareille, je l’ai découverte avec le premier tome génialissime de sa saga Elia, la passeuse d’âmes qui avait été un coup de cœur, je l’ai dévoré (d’ailleurs, pourquoi n’ai-je pas encore lu la suite ? That’s the question !) Quand j’ai vu qu’elle était à Saint-Maur en poche pour l’édition 2018, je n’ai pas pu résister à l’envie d’aller lui dire mon amour pour Elia et j’en ai profité pour prendre ce livre Là où tu iras j’irai et le faire dédicacer.

Je ne savais pas trop de quoi parlait l’histoire et pour être honnête, je suis partie avec un a priori. Je m’étais imaginée un genre pour ce livre qui n’était autre que la romance et comme je ne suis pas trop romance… mais je me disais que ça ne pouvait pas faire de mal de changer. (Bon, quand je dis « romance », et ce n’est pas méchant hein mais je pense… comment dire ? Gnangnan, un peu cucul la praline ou paradoxalement, on y agrémente du sexe.) Toutefois, cette histoire n’est pas du tout celle à laquelle je m’attendais. Elle est drôle, émouvante et parfois totalement barrée. C’est une très bonne surprise !

L’héroïne Isabelle n’a pas tout de suite été un coup de cœur, elle m’exaspérait un peu par moment par cette volonté de ne pas savoir ce qu’elle voulait vraiment (et je me suis rendue compte que j’étais un peu pareil… ça m’a fait flipper, ahah) mais elle m’a surtout fait rire, on s’attache à elle parce que malgré son extravagance, elle a des doutes comme tout un chacun.

J’ai beaucoup aimé la relation qu’elle entretient avec les enfants qu’elle est censée « garder » même si les débuts ont été difficiles. On voit l’évolution et c’est ce que j’apprécie. De plus, je trouve qu’on n’est pas forcément dans le cliché de celle qui veut se faire aimer par les enfants. Ils gardent tous leur caractère et s’accommodent de qui ils sont les uns envers les autres.

Par contre, on nous survend la relation entre Isabelle et le petit Nicolas mais finalement, il ne se passe pas grand-chose. En ce qui concerne l’embrouille entre les deux sœurs, c’est ce qui était le moins crédible mais quand on y réfléchit bien, le départ des « disputes » ou des brouilles sont souvent à cause de choses insignifiantes, c’est le cas pour celle-ci.

Le quiproquo final est digne d’un grand vaudeville, ça m’a fait vraiment rire. J’ai beaucoup aimé le côté farfelu de toute cette histoire et ce jusqu’à la toute fin. La répartie d’Isabelle est géniale et ce qu’elle représente dans ses doutes fait d’elle un personnage que j’apprécie beaucoup.


Au vu de la folie de cette histoire, j’ai envie de la considérer comme un coup de cœur, un petit coup de cœur tout mignon. Malgré mes a priori, j’ai passé un moment génial en compagnie d’Isabelle et des enfants. C’est drôle et plein de bons sentiments finalement. C’est une très belle surprise !

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