Editions : Le
Livre de Poche
Genre : Fiction
Date de sortie : 2018
Nombre
de pages : 352
Quatrième de couverture
Quatrième de couverture
Isabelle
a 32 ans, un chihuahua nain prénommé Woody-Allen et une carrière d’actrice
comparable à celle du Titanic :
catastrophique. Le jour où elle refuse d’épouser l’homme qu’elle aime, sous
prétexte qu’elle ne veut pas d’enfant, elle se retrouve à la rue. Elle accepte
alors le seul rôle qu’on lui propose : se faire passer pour l’irréprochable
nanny du petit Nicolas, qui n’a pas
prononcé un mot depuis la mort de sa mère, afin d’infiltrer sa famille et d’y
exécuter une étrange mission. Elle part donc pour l’Italie, dans la maison de
vacances familiale, loin d’imaginer à quel point la rencontre avec ce petit
garçon blessé par la vie va bouleverser sa vision du monde.
Mon
avis
Marie Vareille, je l’ai
découverte avec le premier tome génialissime de sa saga Elia, la passeuse d’âmes qui avait été un coup de cœur, je l’ai
dévoré (d’ailleurs, pourquoi n’ai-je pas encore lu la suite ? That’s the
question !) Quand j’ai vu qu’elle était à Saint-Maur en poche pour l’édition
2018, je n’ai pas pu résister à l’envie d’aller lui dire mon amour pour Elia et
j’en ai profité pour prendre ce livre Là
où tu iras j’irai et le faire dédicacer.
Je ne savais pas trop de
quoi parlait l’histoire et pour être honnête, je suis partie avec un a priori.
Je m’étais imaginée un genre pour ce livre qui n’était autre que la romance et
comme je ne suis pas trop romance… mais je me disais que ça ne pouvait pas faire de
mal de changer. (Bon, quand je dis « romance », et ce n’est pas
méchant hein mais je pense… comment dire ? Gnangnan, un peu cucul la
praline ou paradoxalement, on y agrémente du sexe.) Toutefois, cette histoire n’est
pas du tout celle à laquelle je m’attendais. Elle est drôle, émouvante et
parfois totalement barrée. C’est une très bonne surprise !
L’héroïne Isabelle n’a pas
tout de suite été un coup de cœur, elle m’exaspérait un peu par moment par
cette volonté de ne pas savoir ce qu’elle voulait vraiment (et je me suis
rendue compte que j’étais un peu pareil… ça m’a fait flipper, ahah) mais elle m’a
surtout fait rire, on s’attache à elle parce que malgré son extravagance, elle
a des doutes comme tout un chacun.
J’ai beaucoup aimé la
relation qu’elle entretient avec les enfants qu’elle est censée « garder »
même si les débuts ont été difficiles. On voit l’évolution et c’est ce que j’apprécie.
De plus, je trouve qu’on n’est pas forcément dans le cliché de celle qui veut
se faire aimer par les enfants. Ils gardent tous leur caractère et s’accommodent
de qui ils sont les uns envers les autres.
Par contre, on nous survend
la relation entre Isabelle et le petit Nicolas mais finalement, il ne se passe
pas grand-chose. En ce qui concerne l’embrouille entre les deux sœurs, c’est ce
qui était le moins crédible mais quand on y réfléchit bien, le départ des « disputes »
ou des brouilles sont souvent à cause de choses insignifiantes, c’est le cas
pour celle-ci.
Le quiproquo final est
digne d’un grand vaudeville, ça m’a fait vraiment rire. J’ai beaucoup aimé le
côté farfelu de toute cette histoire et ce jusqu’à la toute fin. La répartie d’Isabelle
est géniale et ce qu’elle représente dans ses doutes fait d’elle un personnage
que j’apprécie beaucoup.
Au vu de la folie de cette
histoire, j’ai envie de la considérer comme un coup de cœur, un petit coup de cœur
tout mignon. Malgré mes a priori, j’ai passé un moment génial en compagnie d’Isabelle
et des enfants. C’est drôle et plein de bons sentiments finalement. C’est une
très belle surprise !
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