Editions : 12-21
Genre : Dystopie
Date de sortie : mai
2016
Nombre
de pages : 320
Résumé
Résumé
Les
prophéties n'existent que si quelqu'un a suffisamment de courage pour les
réaliser. Elia est une Passeuse d'Âmes, un être sans émotions. Elle doit
exécuter ceux qui sont devenus des poids pour la société : vieux, malades,
opposants... Mais un jour elle ne parvient plus à obéir aux ordres et s'enfuit
dans la région la plus déshéritée du pays, là où les Passeurs d'Âmes sont considérés
comme les pires ennemis. Au plus profond d'immenses mines à ciel ouvert, Elia
découvrira, telle une pépite, une destinée qui la dépasse.
Mon
avis
Depuis la sortie du tome 2
des aventures d’Elia, la passeuse d’âmes, j’ai très envie de commencer cette
saga. Je ne savais pas de quoi parlait l’histoire mais les avis étaient
positifs et m’ont convaincu de m’y plonger (j’aime partir à l’inconnu, ahah).
En ce moment, je suis dans
ma période thème de fin du monde et de reconstruction d’une civilisation. Cette
histoire en fait partie puisqu’elle raconte une prophétie et le fait qu’une
petite partie de la planète ait survécu après que le monde ait implosé (ça me
fait penser à Noé et son arche, d’ailleurs, c’est un peu le même principe). Les
survivants (ou plutôt un chef et les heureux élus) ont reconstruit Tasma, un
lieu où les hommes ont été séparés en trois castes pour que tout le monde se
porte au mieux, mais ce qui n’était que provisoire est rapidement devenu
permanent.
Fait plutôt rare ces derniers
temps, je suis TOUT DE SUITE entrée dans l’histoire et Elia, notre héroïne est
un peu rebelle et forte comme je les préfère (j’ai l’impression de parler d’un
aliment). Elle a le don de se mettre dans des situations compliquées mais la
« chance » est toujours de son côté ou du moins, elle s’en sort sans
trop de dommages. Elle est surtout accompagnée de trois acolytes qui l’aident
dans beaucoup de situations et ils sont clairement sa plus grande chance. Quand
le livre a débuté et que le thème de la couleur de cheveux d’Elia, en l’occurrence
le roux, a été évoqué comme une tare, je me suis dit « ouhla, c’est quoi
ce malaise ? » parce que cette stigmatisation m’insupporte, mais en
réalité, non. La couleur de cheveux d’Elia est une véritable force et on lui
envie fortement sa chevelure de feu.
Dans ce nouveau système
instauré, tu dois la fermer si tu veux vivre parce qu’il est interdit de
contester ce qui a été mis en place depuis de nombreuses années. Vous la sentez
la bonne ambiance ? Elia sort du lot comme toutes les héroïnes mais il le
faut bien sinon il n’y a pas d’intérêts, ahah ! C’est une passeuse d’âmes
qui doit euthanasier les personnes âgées ou les rebelles qui s’opposent au
système. Sa manière de s’adapter partout et à tout est spectaculaire. Elia est
courageuse, sa vie a toujours été très simple mais quand elle se retrouve
propulsée dans un autre milieu, elle ne baisse pas les bras et se montre forte
(et généreuse) face aux autres (enfin je trouve). On lui reproche son statut
social mais je trouve qu’elle ne se comporte pas comme telle, elle semble
réellement n’appartenir à aucune caste. Je vous parlais aussi de trois acolytes
mais ils sont plus que cela pour Elia, ce sont de vrais amis et des
porte-bonheurs. Arhia est très mystérieuse mais n’en reste pas moins un soutien
inestimable. Quant à Tim et Solstan, ils sont super. Bref, je les aime tous et
suis impatiente de les retrouver dans le prochain tome « Saison
froide ».
En lisant cette histoire,
j’ai l’impression de voir Katniss et Prim de Hunger Games mais la grosse différence est que sauver sa famille
n’est pas aussi cool que pour les deux premières. En effet, dans ce livre, la
famille compte moins et chacun doit d’abord penser à lui ; ce qu’Elia ne
fait absolument pas. D’ailleurs, ça m’a surprise qu’on lui reproche de vouloir
sauver sa sœur. De plus, j’ai aussi aimé le fait que ces adolescents ne sont
pas tout le temps emportés par leurs hormones, ce qui a un peu le don de
m’exaspérer parfois dans d’autres histoires.
Ce premier tome est un coup
de cœur ! Je l’ai dévoré d’un bout à l’autre. Il est rempli d’action et de
thèmes comme je les aime. C’est un grand oui ! (ouais je me crois dans La Nouvelle Star ou un truc comme ça).
J'avais jamais trop été tentée par ce livre mais vu l'enthousiasme que tu montres et d'avoir appris qu'apparemment c'est une dystopie... Tu vas finir par me convaincre d'essayer
RépondreSupprimerFonce, fonce, fonce ! :D
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