mercredi 31 juillet 2019

Les gens heureux lisent et boivent du café - La Bande Dessinée

Auteure : Agnès Martin-Lugand
Scénario : Véronique Grisseaux
Dessin : Cécile Bidault
Editions : Michel Lafon
Genre : Bande-dessinée
Date de sortie : 2019
Nombre de pages : 150

Quatrième de couverture
Diane a perdu brusquement son mari et sa fille dans un accident de voiture. Dès lors, tout se fige en elle, à l'exception de son cœur qui continue de battre. Obstinément, douloureusement, Inutilement. Égarée dans les limbes du souvenir, elle ne retrouve plus le chemin de l'existence. Afin d'échapper à son entourage qui l'enjoint de reprendre pied, elle décide de s'exiler en Irlande, seule. Mais à fuir avec acharnement la vie, celle-ci finit par vous rattraper...
Mon avis

Le roman d’Agnès Martin-Lugand Les gens heureux lisent et boivent du café, c’est le premier livre que j’ai lu de cette auteure et ce fut un véritable coup de cœur. Alors, quand une amie s’est achetée la Bande Dessinée (Roman graphique… si quelqu’un peut m’expliquer la différence, je suis toute ouïe) tirée du roman, elle a tout de suite pensé à moi ♡



Ni une, ni deux, je l’ai lu (et regardé) et… malheureusement, tout ne s’est pas passé comme prévu, héhé. Je me suis rendue compte que c’était hyper dur de retranscrire tout ce qu’un roman peut transmettre dans une bande dessinée. Et puis, mon imagination ayant déjà fait son œuvre, Diane & Edward n’étaient pas comme je me les imaginais (ni Félix d’ailleurs). Par contre, Megan, cette connasse, elle était parfaite ^^ (pardonnez mon vocabulaire).

C’est tellement « rapide » qu’on ne peut pas en profiter à fond et que les relations, de ce fait, ne se construisent pas au fur et à mesure et donc, on ne connaît/comprend pas le dénouement pour en arriver là où ils en sont. On ne voit pas les relations évoluer, ce que je trouve dommage.

J’ai eu aussi un peu de mal avec les dessins… Ils sont certes très beaux, très bien réalisés mais ils ne rendent parfois pas justice aux personnages. Dans certaines situations, je trouve qu’ils sont enlaidis sans raison valable. Et maintenant, parlons d’Edward (mon Edward ♡) et il ne représente pas 10% de ce que peut être Edward, dans son physique, dans sa manière de se comporter, ses émotions… il est tellement de choses et évolue avec tellement de sincérité que je trouve dommage de ne pas le ressentir en lisant la BD. Vraiment, physiquement, j’ai eu du mal, je ne l’avais pas du tout imaginé de cette manière. Là, il est juste bourru, c’est le sentiment que ça me donne, il a été une petite déception. Et ne parlons pas de Félix… c’est une autre paire de manche. Je le préfère dans le roman, comme les autres. J’ai tout de même beaucoup aimé les paysages. L’Irlande me tente davantage encore.

Je dis n’avoir pas été aussi ému qu’avec le livre mais un passage m’a tout de même bousculé, je vous en mets l’image : 


Je trouve cette scène particulièrement poignante, elle m’a un peu ému je dois l’avouer.


Malgré que ce soit un condensé d’une merveilleuse histoire, j’ai passé un très bon moment à redécouvrir ce coup de cœur. L’Irlande est une beauté, j’ai aimé la découvrir de cette manière, c’était vraiment sympa. La reloue qui est en moi reconnaît que c’était un bon moment passé à revivre la belle histoire de Diane & Edward. Le sentiment général qui s’en dégage est le même mais dans le détail, c’est autre chose. Et puis, c’est toujours un plaisir de relire cette histoire ♡



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