Editions : Pocket
Genre : Nouvelles
Date de sortie : 2017
Nombre
de pages : 312
Quatrième de couverture
Quatrième de couverture
Voilà
treize jours qu’Ariane a posé ses valises dans cette villa de la côte d’Albâtre.
Pour elle et sa fille de 3 ans, une nouvelle vie commence. Mais sa fuite, de Paris
à Veules-les-Roses, en rappelle une autre, plus d’un siècle plus tôt, lorsqu’une
fameuse actrice de la Comédie-Française vint y cacher un lourd secret. Se
sentant observée dans sa propre maison, Ariane perd peu à peu le fil de la
raison…
Bienvenue
au pays de Caux, terres de silences, de pommiers et de cadavres dans les
placards…
Mon
avis
Une amie m’a offert ce
livre pour mon anniversaire de l’année dernière (oui, je prends un peu trop mon
temps) (Clémentine, si tu passes par-là, merci !) J’aime beaucoup Michel
Bussi depuis Un avion sans elle (qui
reste mon préféré pour le moment). Ses histoires sont toujours originales et
elles nous proposent à chaque fois un rebondissement (génial) qui remet en
cause toute l’œuvre. C’est aussi le cas pour ces quatre nouvelles mais on les
ressent moins. Je ne les ai pas toutes apprécié ces nouvelles mais je vais vous
donner mon avis pour chacune d’entre elles.
La première porte le titre
du livre « T’en souviens-tu, mon Anaïs ? » et je la mets en
troisième place. Elle est pleine de mystère et aurait pu avoir son propre livre
à elle si elle avait été développée. Le problème avec cette nouvelle, c’est qu’il
lui manque un petit quelque chose pour qu’on se dise qu’elle est géniale. Elle
débute de manière très intéressante. Un mystère a lieu autour d’Anaïs Aubert
(dites Mademoiselle Anaïs), une actrice française du XIXème siècle qui a réellement
existé et de sa relation avec le village de Veules-les-Roses où elle s’exila.
Ce genre d’histoires est totalement ce que j’aime parce que ma curiosité est à
son maximum. La révélation finale de la nouvelle est vraiment super et très
belle (même si on pouvait s’y attendre). Toutefois, elle n’est pas exploitée à
sa juste valeur, ou du moins, les formes pour y parvenir ne sont pas foufous.
Elle a ÉNORMÉMENT de potentiel mais n’atteint pas son paroxysme comme on
pourrait le croire.
La suivante « L’armoire
normande » est ma number one. J’ai vraiment eu la sensation de lire une
nouvelle d’un de nos grands auteurs français du XIXème siècle comme Maupassant
ou encore une d’Edgar Allan Poe. La curiosité et l’angoisse montent crescendo au
fur et à mesure de l’histoire pour notre plus grand plaisir jusqu’à un
dénouement final auquel je ne m’attendais absolument pas. C’est du grand Michel
Bussi. La tension qui monte comme ça, on adore !
« Vie de grenier »
est ma seconde nouvelle préférée. Je la trouve vraiment mignonne. De la même
manière qu’on mène notre petite enquête, la découverte du mystère de la
brocante nous offre une jolie histoire pour nous rappeler de toujours prendre
soin de sa famille. Je l’ai beaucoup aimé cette nouvelle.
La dernière s’intitule « Une
fugue au paradis » et c’est vraiment celle que je préfère le moins. Encore
une fois, il est question d’un mystère à élucider et pour cause, un meurtre a
eu lieu. On connaît le déroulement au fur et à mesure mais ce n’est réellement
que la fin qui est « sympa » dans ses explications. Sinon, je l’ai
trouvé assez longue et sans réel grand intérêt… Toutefois, c’est vrai qu’elle
est un peu mal exploitée. Ces quatre nouvelles semblent être des histoires que
l’auteur a imaginé mais n’a pas développé à fond.
J’ai passé un très bon
moment à lire ces nouvelles. Michel Bussi a vraiment un style d’écriture bien à
lui et que l’on reconnaît dès qu’on ouvre le bouquin. C’est étrange comme
sensation mais quand je commence un livre de Michel Bussi, il y a un sentiment
particulier qui se dégage et que le moment sera bon, comme un bonbon à
déguster. Je sais qu’à un moment donné, je serai forcément surprise. De ce
fait, en avoir quelques-uns dans ma PAL me fait plaisir parce que je sais qu’ils
seront synonymes de délicieux moments. Si je n’avais pas autant de lectures en
cours, je me plongerai directement dans une nouvelle histoire.
(J’aurais beaucoup aimé
rencontrer l’auteur au Salon du livre de Paris mais malheureusement, il y avait
beaucoup trop de monde. Si l’occasion se représente, je retenterai ma chance !)
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