jeudi 18 avril 2019

Les Orphelins de Windrasor, tome 1 : Entre les murs

Auteur : Paul Clément
Editions : Post-Apo Editions
Genre : Fantasy
Date de sortie : 2017
Nombre de pages : 200

Quatrième de couverture
À Windrasor, l’un des orphelinats les plus prestigieux du duché de Morenvagk, le sort des pensionnaires semble joué d’avance. Une adoption peu probable ou un envoi au front, synonyme de mort certaine au service d’une guerre dont plus personne ne semble se souvenir des raisons, sont leurs seules perspectives d’avenir.

Dans ce monde qui a perdu la tête, prisonniers du plateau imprenable sur lequel s’élève le célèbre orphelinat, Spinello et ses amis ne savent pourtant pas que le destin a prévu bien d’autres choses pour eux.

Toutes les grandes aventures ont un point de départ, parfois perdu au milieu de l’immensité d’une forêt entourant un bien étrange établissement.
Mon avis

J’ai découvert ce livre en entendant parler de son auteur Paul Clément sur les réseaux sociaux. Le titre Les Orphelins de Windrasor m’a tout de suite plu parce qu’il m’évoquait à la fois Les Désastreuses Aventures des Orphelins Baudelaire de Lemony Snicket et une mystérieuse école à la Poudlard (bon, là, c’est un orphelinat mais vous voyez en gros ce que je veux dire).

Dès les premiers instants, on se rend compte, à travers le point de vue de trois orphelins, qu’ils n’attendent pas l’adoption dans les meilleures conditions. Ils sont malmenés par la vie, par les lieux, par les autres mais ont une détermination folle à s’en sortir. Les adultes sont sadiques (on le constate encore plus avec le point de vue d’Octave, un des gardiens de l’école), il n’y en a pas un pour rattraper l’autre, à part peut-être le bibliothécaire et les enfants le sont aussi entre eux pour vivre et surtout survivre parce que tous les coups sont permis quand ils se retrouvent seuls. Il faut dire que certains ont aussi de sacrés caractères mais c’est nécessaire.

On s’attache beaucoup à Iphis (forcément, c’est la douceur même) et Placide (il fait de la peine mais son cœur est si grand), quant à Spinello, personnellement, j’ai eu un peu de mal… Malgré le fait qu’il soit fidèle en amitié, c’est un sale garnement qui aime bien se rebeller face à l’autorité. Bon, les adultes sont pourris mais faut pas pousser. Le seul moment où il m’a fait de la peine, c’est quand il a été mis en dessous des latrines.

Toutefois, visiblement, il n’y a pas que des humains qui se promènent entre les murs de l’orphelinat. La nuit, de drôles de choses se passent et ce premier tome nous en donne vaguement les prémices. J’attends de lire le tome 2 pour en apprendre davantage. A part ces monstres/fantômes dont on ne connaît pas l’apparence, il y a aussi les familles d’adoptant et celle qu’on rencontre… elle est atroce (c’est tout ce que vous avez besoin de savoir) et pareil, on a envie d’en savoir plus.

Malgré une légère longueur, cette histoire ne m’a pas déplu (j’ai envie d’utiliser la négation pour une fois). Cependant, j’aurais apprécié sortir des confins de l’orphelinat où je me suis sentie recluse.. en même temps, je me dis que l’auteur a bien fait son travail et puis c’est le titre du premier tome après tout.


Ce livre était sympathique à lire, j’ai été embarquée par les aventures de nos orphelins qui n’ont vraiment pas de chance (du coup, la comparaison avec Les Désastreuses Aventures des Orphelins Baudelaire fonctionne d’autant plus). On sent bien que ce premier tome sert à mettre en place tout un univers qui promet de grandes choses. J’ai aimé l’écriture de l’auteur que j’ai trouvé fluide. Paul Clément nous embarque tout de suite dans son univers et nous malmène autant que ses personnages. Par contre, étant donné que la saga est terminée, j’espère une bonne fin pour nos héros.

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