Editions : Post-Apo
Editions
Genre : Fantasy
Date de sortie : 2017
Nombre
de pages : 200
Quatrième de couverture
Quatrième de couverture
À
Windrasor, l’un des orphelinats les plus prestigieux du duché de Morenvagk, le
sort des pensionnaires semble joué d’avance. Une adoption peu probable ou un
envoi au front, synonyme de mort certaine au service d’une guerre dont plus
personne ne semble se souvenir des raisons, sont leurs seules perspectives
d’avenir.
Dans ce monde qui a perdu la tête, prisonniers du plateau imprenable sur lequel s’élève le célèbre orphelinat, Spinello et ses amis ne savent pourtant pas que le destin a prévu bien d’autres choses pour eux.
Toutes les grandes aventures ont un point de départ, parfois perdu au milieu de l’immensité d’une forêt entourant un bien étrange établissement.
Mon
avis
J’ai découvert ce livre en
entendant parler de son auteur Paul Clément sur les réseaux sociaux. Le titre Les Orphelins de Windrasor m’a tout de
suite plu parce qu’il m’évoquait à la fois Les
Désastreuses Aventures des Orphelins Baudelaire de Lemony Snicket et une
mystérieuse école à la Poudlard (bon, là, c’est un orphelinat mais vous voyez
en gros ce que je veux dire).
Dès les premiers instants,
on se rend compte, à travers le point de vue de trois orphelins, qu’ils n’attendent
pas l’adoption dans les meilleures conditions. Ils sont malmenés par la vie,
par les lieux, par les autres mais ont une détermination folle à s’en sortir.
Les adultes sont sadiques (on le constate encore plus avec le point de vue d’Octave,
un des gardiens de l’école), il n’y en a pas un pour rattraper l’autre, à part
peut-être le bibliothécaire et les enfants le sont aussi entre eux pour vivre
et surtout survivre parce que tous les coups sont permis quand ils se
retrouvent seuls. Il faut dire que certains ont aussi de sacrés caractères mais
c’est nécessaire.
On s’attache beaucoup à
Iphis (forcément, c’est la douceur même) et Placide (il fait de la peine mais
son cœur est si grand), quant à Spinello, personnellement, j’ai eu un peu de
mal… Malgré le fait qu’il soit fidèle en amitié, c’est un sale garnement qui
aime bien se rebeller face à l’autorité. Bon, les adultes sont pourris mais
faut pas pousser. Le seul moment où il m’a fait de la peine, c’est quand il a
été mis en dessous des latrines.
Toutefois, visiblement, il
n’y a pas que des humains qui se promènent entre les murs de l’orphelinat. La
nuit, de drôles de choses se passent et ce premier tome nous en donne vaguement
les prémices. J’attends de lire le tome 2 pour en apprendre davantage. A part
ces monstres/fantômes dont on ne connaît pas l’apparence, il y a aussi les
familles d’adoptant et celle qu’on rencontre… elle est atroce (c’est tout ce
que vous avez besoin de savoir) et pareil, on a envie d’en savoir plus.
Malgré une légère longueur,
cette histoire ne m’a pas déplu (j’ai envie d’utiliser la négation pour une
fois). Cependant, j’aurais apprécié sortir des confins de l’orphelinat où je me
suis sentie recluse.. en même temps, je me dis que l’auteur a bien fait son
travail et puis c’est le titre du premier tome après tout.
Ce livre était sympathique
à lire, j’ai été embarquée par les aventures de nos orphelins qui n’ont
vraiment pas de chance (du coup, la comparaison avec Les Désastreuses Aventures des Orphelins Baudelaire fonctionne d’autant
plus). On sent bien que ce premier tome sert à mettre en place tout un univers
qui promet de grandes choses. J’ai aimé l’écriture de l’auteur que j’ai trouvé
fluide. Paul Clément nous embarque tout de suite dans son univers et nous malmène
autant que ses personnages. Par contre, étant donné que la saga est terminée, j’espère
une bonne fin pour nos héros.
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