Minute, papillon !

Auteure : Aurélie Valognes

Editions : Le Livre de Poche

Genre : Roman Feel Good

Date de sortie : 2018

Nombre de pages : 312

Quatrième de couverture

Rose, 36 ans, mère célibataire, est une femme dévouée qui a toujours fait passer les besoins des autres avant les siens. Après avoir perdu son père et son emploi, la jeune femme apprend que Baptiste, son fils unique de 18 ans, quitte la maison. Son monde s’effondre.

Cette ex-nounou d’enfer est alors contrainte d’accepter de travailler comme dame de compagnie pour une vieille dame riche et toquée, Colette, et son insupportable fille, la despotique Véronique.

Et si, contre toute attente, cette rencontre atypique allait changer sa vie ?

Mon avis

Depuis ma découverte de En voiture, Simone !, Aurélie Valognes fait vraiment partie de mes auteures du moment (Au petit bonheur la chance ! est une merveille !) J’ai eu la chance de la rencontrer deux fois en dédicaces à Saint Maur en poche et au Salon du Livre de Paris cette année, et je la trouve d’autant plus géniale. Elle prend le temps d’écouter et de parler avec chacun d’entre nous (je sais que beaucoup d’auteurs le font mais c’est encore plus agréable quand on adore ses livres, héhé)

En la rencontrant, je me suis fait dédicacer Minute, papillon ! et j’ai attendu de le lire parce que je sais qu’il faut en profiter comme un bon bonbon qu’on déguste. C’était d’ailleurs une lecture commune avec une amie (Clémentine, encore une fois, si tu passes par-là 😘).

Je vais être tout de suite honnête avec vous : ce n’est pas le livre que je préfère d’Aurélie Valognes, il est trop prévisible et même parfois un peu… gnangnan. Déjà, j’ai eu beaucoup de mal à m’attacher à notre héroïne Rose. Mon imagination ne voulant pas faire son travail, il m’a été difficile d’imaginer Rose comme n’étant pas une femme plutôt âgée. Pour moi, elle avait dans les 50-60 ans (voire plus) parce qu’elle avait les comportements qui vont avec alors qu’en réalité, elle a tout juste 36 ans (il me semble mais de toute manière, c’est dans la trentaine).

De plus, on ne comprend pas pourquoi son fils lui fait la gueule du jour au lendemain, il n’y a pas de transitions ni d’explications. Il faut attendre un bon bout de temps avant d’en savoir plus. Sur le coup, j’ai trouvé que l’intrigue était un peu tout pétée. Par contre, j’ai apprécié sa rencontre avec Colette, cette femme m’a beaucoup plu (toutefois, sa raison pour ne plus sortir de chez elle ne m’a pas paru crédible) Mais cela n’en reste pas moins une femme incroyable.

Pour le reste, le voisinage, les retrouvailles avec son fils et le père, c’est bon enfant et quand même vraiment tourné vers le monde des Bisounours où tout est bien qui finit bien. Cela n’aurait pas été dérangeant s’il s’était passé quelque chose de plus palpitant.

Ce n’est vraiment pas mon livre préféré d’Aurélie Valognes mais on passe tout de même un moment agréable, certes, sans surprises mais je vous le disais, c’est comme un bonbon dont on connaît déjà le goût mais qu’on apprécie tout de même à sa juste valeur. L’ « intrigue » est prévisible et les personnages sont parfois un peu trop complaisants entre eux mais c’est un bon divertissement. [Dans cette chronique, je suis énormément dans le « oui, mais… » j’en suis désolée !] Toutefois (je recommence), c’est tout de même un livre à lire si on veut passer un bon moment, sans prise de tête.