Auteur : Eric-Emmanuel
Schmitt
Editions : Albin
Michel
Genre : Récit
Date de sortie : 2001
Nombre
de pages : 96
Quatrième de couverture
Quatrième de couverture
À
Paris, dans les années soixante, Momo, un petit garçon juif de douze ans,
devient l’ami du vieil épicier arabe de la rue Bleue. Mais les apparences sont
trompeuses : Monsieur Ibrahim, l’épicier, n’est pas arabe, la rue Bleue n’est
pas bleue et l’enfant n’est peut-être pas juif.
Mon
avis
Après avoir mis beaucoup de
temps à lire mon précédent livre, je voulais me détendre avec une histoire
courte et prise à mon propre « piège », j’ai été très touchée par ce
livre d’Eric-Emmanuel Schmitt. Il se lit presque comme une nouvelle et nous
fait ressentir beaucoup de choses en peu de temps.
La quatrième de couverture
m’avait fait un peu peur parce qu’on partait un peu avec l’idée qu’il ne
fallait pas vraiment se fier à ce qu’on allait lire et j’ai toujours un peu de mal avec
les histoires qui, au final, ne sont pas ce qu’elles sont et nous donnent le
sentiment d’avoir été piégé. Enfin, j’aime bien mais ça me fait remettre en
question tout ce que je viens de lire… Mais ce n’est pas le cas ici, tout s’explique
et tout s’emboîte parfaitement. Et on est encore plus ému de relire le titre à
la fin de la lecture.
Monsieur Ibrahim, on l’aime
pour sa sagesse mais surtout pour cette faculté à comprendre BEAUCOUP de choses
sans poser de questions. Pour cette raison, il fait un fabuleux père. Quant à
Momo, son père lui a menti toute sa vie pourtant il a tenté de faire de son
mieux sans que cela soit suffisant. C’est une déception, toutefois, Momo, dans
son malheur et en tentant de faire sa propre éducation, tombe sur un puits de
sagesse lui-même guidé par un Coran différent des autres. La vie de Momo est
triste mais en même temps, c’est un garçon qui décide de ne pas se laisser
porter par son malheur. Je trouve cela très beau.
Cette histoire nous montre
aussi que l’homme a tendance à mettre en avant sa religion au point de mener
les débats à des guerres, cependant, Momo et Monsieur Ibrahim prouvent à eux
deux que l’homme doit d’abord être jugé sur ce qu’il est et que chaque être humain
est constitué de la même manière.
Ce livre est un beau coup
de cœur ! Drôle et émouvant, le petit Momo est très malin pour son âge
mais il manque surtout de chance d’un point de vue familial, c’était sans
compter un sage épicier.
Tres bon choix de lecture
RépondreSupprimerMerci, c'est gentil !
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