Auteure : Gayle
Forman
Editions : Pocket
Genre : Roman,
Jeunesse
Date de sortie : 2011
Nombre
de pages : 224
Quatrième de couverture
Quatrième de couverture
N’avez-vous
jamais fait ce rêve étrange et glaçant : celui où vous savez pertinemment
que vous n’êtes pas folle mais où personne autour de vous ne semble du même
avis ?
Pour
Brit, seize ans, ce cauchemar devient réalité le jour où son père la conduit de
force à Red Rock, centre qui prétend mater les enfants rebelles. Brit doit
y suivre une thérapie pour guérir des maux qui n’existent que dans la tête de
son père.
Dans
cet enfer elle se raccroche à des amies qui vont l’empêcher de sombrer dans la
folie. Des amies qui vont l’aider à survivre. Ensemble, elles vont se
redresser. Ensemble, elles vont résister.
Mon
avis
Toujours dans cette volonté
de réduire ma PAL, je me suis décidée à lire Les Cœurs fêlés de Gayle Forman. Je n’avais pas lu de livres de
cette auteure depuis Si je reste et
cette nouvelle lecture m’a permis de me rappeler que j’aime sa manière d’écrire.
S’il y a bien quelque chose
que je déteste dans les romans pour adolescents (ou non), c’est le fait que les
adultes se montrent « aveugle » et « sourd » alors que les
faits sont sous leurs yeux et qu’ils n’écoutent pas leurs enfants. Cela me gave
à un point tel que j’ai l’impression de revivre ma propre enfance et
adolescence quand les « adultes » me faisaient comprendre que ma
parole ne comptait pas. C’est totalement le cas pour ce roman puisque les
parents ne prennent même pas le temps de les comprendre et envoient directement
leurs enfants dans un établissement de « redressement » (je mets
beaucoup de guillemets dans cet article parce que j’en ressens le besoin).
A un moment de l’histoire
et avant de me jeter corps et âme dans le sens de Brit, je me suis demandée si,
au final, le fait qu’elle soit dans ce centre n’était pas bénéfique pour elle…
Vous savez le fait que tout puisse se passer dans sa tête et que les autres personnages
fassent semblant d’aller dans son sens pour que la jeune fille aille mieux
(comme si elle était vraiment malade) voire qu’elle était carrément dans le
coma et qu’elle imaginait toute cette vie. Bon, finalement, non, mon
imagination est partie trop loin, il n’y a pas eu de surprises.
La fin donne un sentiment
de « tout est bien qui finit bien » mais cela sonne faux. On est
juste frustrés que les filles n’aient pas pu s’exprimer et cette maltraitance
(qu’elle soit psychologique ou physique, il s’agit de maltraitance) dérange. Je
m’attendais à beaucoup d’actions mais tout reste dans la norme et se déroule
comme convenu. Par contre, certaines questions restent sans réponses ou du
moins, elles sont vaguement évoquées à la fin.
Ce livre fait réfléchir sur
l’amitié qui se manifeste quand on en a le plus besoin (même si bon, on
est dans un roman) et sur les relations enfants-parents dont le fait que ces
derniers ne veuillent pas ouvrir les yeux sur ce qu’est l’adolescence. Et puis,
c’est surtout une rétrospection de soi-même : Brit apprend quelque chose
sur elle-même (et sur son père), en l’occurrence que sa mère est à l’origine de
tous les évènements de sa vie.
J’ai apprécié cette lecture !
Elle n’a pas été transcendante, toutefois, je suis contente que Brit ait été
écoutée par son père et qu’elle puisse vivre sa vie librement. Ma frustration a
pu être réduite de moitié.
🦋
Tres bon avis
RépondreSupprimerC'est gentil :)
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