Titre original : Mention particulière
Réalisation : Christophe
Campos
Genre : Comédie,
Drame
Année : 2017
Durée :
1h34
Synopsis
Laura, 20 ans, est une
jeune femme trisomique qui décide de passer son baccalauréat, comme n’importe
quelle jeune fille de son âge. Elle va devoir braver les difficultés, les
doutes de son entourage et le regard parfois cruel des autres. Jour après jour,
épreuve après épreuve, elle va se battre pour obtenir la chance de vivre la vie
qu’elle s’est choisie.
Mon
analyse
Les téléfilms sur TF1 sont
généralement tous les mêmes, il est question de meurtres, de traumatismes d’enfance
ou d’enlèvements, cela en devient vite lassant alors quand j’ai vu la bande-annonce
de Mention particulière, je n’ai pas
hésité.
Déjà parce que cette
histoire parle d’un sujet plutôt rare dans les films ou à la télévision,
excepté dans des reportages. Le seul qui me vienne à l’esprit est Le Huitième Jour avec Daniel Auteuil et
Pascal Duquenne que j’avais adoré étant plus jeune (avec mon frère, on l’avait
regardé parce qu’il y avait les musiques de Luis Mariano).
L’héroïne Laura, une jeune
femme trisomique nous apporte une autre image de la trisomie loin des « clichés »
que l’on peut avoir. Surtout au début et à certains moments du téléfilm, Laura
veut nous montrer qu’il ne faut pas se fier à toutes les idées reçues sur les
trisomiques, en les reproduisant elle-même et en se « moquant »
gentiment.
J’adore la relation entre
Laura et Ludovic le garçon qui lui vient en aide pendant la première épreuve du
bac et qui lui fait un peu perdre la tête, même si cela offre des moments
gênants que je déteste regarder d’habitude. Quand il la rejette et qu’elle
continue à essayer, c’est généralement le moment où je change de chaîne.
Pourtant, il ne faut pas s’arrêter à cela. Les relations père-fille, mère-fille
et père-mère sont aussi très belles ; elles sont poussées à l’extrême
jusqu’à craquer, mais au fond, elles n’aboutissent qu’à du positif.
La complicité entre les
deux sœurs est géniale. En cela, Mention
particulière me rappelle la série
Atypical ou encore le livre Wonder
de R.J. Palacio parce que dès qu’il y a quelqu’un de « différent »
dans une famille, le frère ou la sœur (dans les trois, c’est une sœur) a du mal
à devoir passer après, pourtant elle accepte très bien son rôle mais il arrive
un moment où elle voudrait être la première pour ses parents, ce qui est tout à
fait compréhensible. A chaque fois, il y a des scènes de "rébellion" parce qu’elles
veulent être considérées, déjà simplement pour elles-mêmes mais aussi en tant
qu’enfant tout aussi important de la famille.
Ce téléfilm est un joli
coup de cœur ! L’actrice Marie Dal Zotto (et son personnage) m’a beaucoup
touchée. C’est beau, c’est drôle, c’est triste, c’est émouvant ! J’espère
vivement qu’il y aura une suite.
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