jeudi 28 février 2019

Sous le ciel de Roka

Auteure : Angeline Monceaux
Editions : Auto-édition
Genre : Romance
Date de sortie : 2018
Nombre de pages : 214

Quatrième de couverture
Eleftheria se rend en Grèce pour un repos bien mérité. C’est en Crête, pays de ses ancêtres, qu’elle va découvrir l’amour et sa famille de cœur. Elle en gardera un souvenir inoubliable, mais la destinée lui réservera bien des surprises…
En France, l’orage gronde et viendra assombrir le retour de ses vacances idylliques. Avec l’aide de sa fidèle et meilleure amie Marushka, elles devront affronter ensemble la tempête qui menace leur bonheur. Pourront-elles éloigner les nuages et retrouver le soleil sous le ciel de Roka ?
Accompagnez-les sur cette île magnifique et légendaire. Faites connaissance des belles âmes qui la peuplent telles que Giorgos, Kostas, Nikos et bien d’autres.

Mon avis

En 2017, j’ai découvert Angeline Monceaux et son livre La Meute d’Amarok – Protégée par son Alpha, et pour être honnête, j’avais été un peu déçue. L’histoire de fond était vraiment sympa mais le reste ne l’était pas (particulièrement d’un point de vue orthographique et grammatical). De ce fait, je commence Sous le ciel de Roka avec une légère appréhension mais au final, je suis agréablement surprise ! Déjà, parce qu’on sent l’évolution de l’écriture de l’auteure mais aussi parce que l’histoire m’a bien plu.

J’ai beaucoup aimé le caractère de l’héroïne Eleftheria qui ne se laisse pas faire et met du temps à baisser les armes. Seulement, quand elle le fait, elle devient malheureusement l’héroïne gnangnan que j’ai du mal à supporter. Et c’est quand elle n’hésite pas à se défendre qu’on la retrouve. J’ai aussi vraiment apprécié d’avoir sous les yeux des photos des endroits où se trouve notre héroïne en Crète et de se faire une idée des lieux. Et puis, Angeline Monceaux choisit toujours des prénoms qui sortent de l’ordinaire (ou du moins, qu’on ne lit pas couramment) et j’aime bien, même si j’ai parfois un peu de mal à les prononcer, ahah !

C’est étrange (ou marrant, je ne sais pas quel terme choisir) mais je trouve que l’on reconnaît sa manière d’écrire par cette volonté de vouloir tout expliquer même ce qui n’a pas besoin de l’être et de vouloir toujours rendre complaisants les personnages les uns envers les autres, c’est-à-dire avoir une explication à la moindre parole des personnages. Par exemple, l’un attaque l’autre (verbalement) et s’en va (attention parce que mes exemples sont toujours convaincants), eh ben, il y aura forcément un moment où ils vont se justifier d’avoir dit telles ou telles choses, comme dans Engrenages et Sortilèges d’Adrien Tomas, ce que je trouve un peu… exaspérant. Le lecteur comprend bien tout seul ce qu’on tente, sans nécessité, de lui expliquer. Après, ce n’est que mon avis personnel. Par contre, j’ai adoré la grosse « révélation » ou plutôt retournement de situation à laquelle je ne m’attendais pas. Seulement, voilà, la fin, on la prévoit à dix kilomètres : tout est trop beau et se passe trop bien…


C’est une belle évolution dans l’écriture d’Angeline Monceaux ! Elle nous a concocté une histoire toute mignonne (même si, un peu (beaucoup) niaise par moment). Je trouve qu’il n’y a pas de scènes superflus comme on a pu en lire dans La Meute d’Amarok et je dirais même qu’il en manque dans ce livre, elles seraient venues attiser notre amour/haine pour Kostas. Vous allez me trouver chiante (et vous aurez raison) mais ce livre, il est même un peu trop court, on aurait aimé lire d’autres scènes d’ « affrontement » entre Eria et Kostas. Bref, globalement, j’ai bien aimé !

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