samedi 16 février 2019

Engrenages et Sortilèges

Auteur : Adrien Tomas
Editions : Rageot
Genre : Fantasy, Jeunesse, Steampunk
Date de sortie : 2019
Nombre de pages : 480

Résumé
Grise et Cyrus sont élèves à la prestigieuse Académie des Sciences Occultes et Mécaniques de Celumbre. Une nuit, l’apprentie mécanicienne et le jeune mage échappent de justesse à un enlèvement. Alors qu’ils se détestent, ils doivent fuir ensemble et chercher refuge dans les Rets, sinistre quartier aux mains des voleurs et des assassins. S’ils veulent survivre, les deux adolescents n’ont d’autre choix que de faire alliance…
Mon avis

J’ai tout de suite été sous le charme de la couverture d’Engrenages et Sortilèges, elle est intrigante tout en représentant parfaitement les deux thèmes du titre : la magie et la mécanique. Par contre, je ne connaissais pas du tout son auteur qui a su m’embarquer à merveille dans sa folle aventure. Merci aux éditions Rageot et à NetGalley France de m’avoir donné la chance d’y participer.

Je ne m’étais pas trop intéressée à la quatrième de couverture et ai laissé la magnifique couverture faire son œuvre. Je me suis laissée surprendre par cette histoire qui n’était pas du tout ce à quoi je m’attendais, à chaque fois, c’était la surprise, dans le sens, ils ne faisaient pas ce que j’imaginais ou les évènements ne se déroulaient pas comme je l’escomptais et ça fait du bien.

Je suis toujours fascinée par les auteurs qui réinventent ou inventent (tout simplement) un monde. Soit ils s’inspirent de notre monde de départ (comme la dystopie), soit ils partent totalement de zéro. C’est le cas pour Adrien Tomas et je suis épatée. Il nous fait découvrir de nouvelles choses, j’adore ça ! Je ne lis pas vraiment de fantasy habituellement mais le côté steampunk de l’œuvre m’a réellement fait adorer l’histoire. Cela ajoute une touche différente à mes lectures habituelles. J’ai beaucoup apprécié le style d’Adrien Tomas et espère lire d’autres de ses œuvres.

Dès les premiers instants, j’ai l’impression de me retrouver dans Harry Potter à Poudlard, ce que j’ai adoré, d’autant plus qu’on ressent cette influence sans que ce soit du copié-collé. Enfin, je dis ça mais c’est mon ressenti personnel. De plus, tout au long de l’histoire, je m’attendais à une suite mais cette fin est parfaite pour le court de l’histoire et pour nos personnages.

Le point qui m’a le plus « soûlé », c’est que nos deux héros Grise et Cyrus sont beaucoup trop complaisants l’un envers l’autre… Dès qu’ils s’opposent, il faut à tout prix qu’ils s’excusent et se fassent des compliments. Ils sont TROP mielleux. C’est le genre de choses qui m’agace un petit peu (et ça me fait lever les yeux au ciel, ahah). D’ailleurs, j’ai eu un peu de difficulté avec Cyrus au début, on veut le faire passer pour un gentil mais à la base, c’est juste un garçon riche et plein d’arrogance. Cependant, on finit par changer d'avis bien naturellement.

Ce fut une très bonne lecture ! Les personnages sont vraiment attachants, même ceux censés être les plus « méchants » (enfin je ne parle pas de tout le monde…) et qu’ils soient humains ou non, on apprécie fortement leur compagnie. Qui ne rêverait pas d’avoir Quint dans sa vie (un chat « familier » qui parle et qui est étroitement lié à vous) ? Ou un petit robot qui volète autour de vous en récitant des citations selon vos humeurs ? Personnellement, je préférerais le premier mais le second me conviendrait tout aussi bien. Quant à Albrecht, il débarque tel le chevalier servant qu’il est et explose son auditoire par un discours comme j’en aime à lire dans les livres, ceux qui cassent tout, qui sont terriblement badass. On aimerait tous avoir son bagou. Bref, on passe un excellent moment et j'espère retrouver ces personnages un jour dans une autre oeuvre.


« La magie noire n’existe pas, mon garçon. Pas plus que la blanche, bleue, rouge, à pois ou à carreaux ! La magie est la magie, point final. »

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