Editions : Mazarine
Genre : Roman
Date de sortie : 2019
Nombre
de pages : 414
Quatrième de couverture
Quatrième de couverture
La
vie est mal faite : à 35 ans, on n’a le temps de rien, à 65, on a du
temps, mais encore faut-il savoir quoi en faire…
Bernard
et Brigitte, couple solide depuis 37 ans, en savent quelque chose.
Depuis
qu’elle a cessé de travailler, Brigitte profite de sa liberté retrouvée et de
ses petits-enfants. Pour elle, ce n’est que du bonheur. Jusqu’au drame :
la retraite de son mari !
Car,
pour Bernard, troquer ses costumes contre des pantoufles, hors de question. Cet
hyperactif bougon ne voit vraiment pas de quoi se réjouir. Prêt à tout pour
trouver un nouveau sens à sa vie, il en fait voir de toutes les couleurs à son
entourage !
Ajoutez
à cela des enfants au bord de la crise de nerfs, des petits-enfants
infatigables, et surtout des voisins insupportables qui leur polluent le
quotidien…
Et
si la retraite n’était pas un long fleuve tranquille ?
Mon
avis
Je ne peux passer à côté d’aucune
sortie d’Aurélie Valognes, c’est comme ça, je suis attirée comme un aimant.
Alors, certes, je ne les apprécie pas tous (bon, en réalité, j’ai moins aimé Minute, papillon ! et c’est le seul
mais il faut bien que j’apporte un petit côté mélodramatique à cette
chronique.. ou pas, ahah !) mais on est sûr de passer un très bon moment.
Après la lecture de La Cerise sur le gâteau, mon préféré
reste le merveilleux Au petit bonheur la
chance !, ce qui ne m’a pas empêché de savourer chaque passage dans
ce dernier roman. Il est vrai que je dis souvent « bon moment » mais
je le pense réellement. On sourit, on s’émeut, on se révolte parfois, on
soupire… on vit la vie d’autres gens et what a pleasure !
Parce que c’est ça lire les
livres d’Aurélie Valognes, c’est la vie, celle de tous les jours avec ses
problèmes et ses bonheurs, c’est la famille (dans ses bons et mauvais côtés) qu’on
nous impose et celle qu’on choisit. Et avec La
Cerise sur le gâteau, c’est tout à fait cela, on se retrouve dans certains
personnages.
Pour entrer dans le détail
de l’histoire, Bernard notre héros retraité m’a agacé à cause de son côté vieux jeu
paternaliste où la femme doit faire à manger et s’occuper de la maison mais il
se remet en question et change (quasiment) toutes ses idées préconçues. Toutefois, quand il
procède à ce changement, ce sont les autres que je ne comprends pas (sa femme
Brigitte et son fils, en incluant sa belle-fille). Alors qu’il ouvre son
esprit, son entourage ferme le sien. Ils veulent tous qu’il change mais lorsqu’il
le fait, personne ne le comprend ni ne le suit, c’est pour cette raison que,
pendant une bonne partie de l’histoire, Brigitte m’a, à son tour, soûlé (les
rôles se sont inversés). Tu ne peux pas demander à quelqu’un de changer sans
accepter ses efforts lorsqu’il le fait. C’est vraiment de cette manière que je
l’ai ressenti.
En ce qui concerne les
petits-enfants Charlotte et Nicolas, ils sont beaucoup trop chou, surtout la
petite Charlotte qui sort certaines punchlines, elle m’a fait rire dès le
début.
Bernard me rappelle Jacques
dans En voiture, Simone ! et le
côté grincheux de Ferdinand dans Mémé
dans les orties tandis que sa belle-fille me rappelle celles du premier. C’est
comme retrouver de vieux personnages dans un nouveau livre. J’ai aussi reconnu
ma mère dans le personnage de Bernard qui a toujours besoin d’être en action et
qui, le jour où elle va être en retraite, va avoir ÉNORMÉMENT de mal à savoir
se détendre et à s’occuper. Ça me fait déjà rire d’y penser.
Ce dernier roman d’Aurélie
Valognes est encore une fois une belle lecture, avec plein de beaux messages
(sans être condescendants ou donneurs de leçons en ce qui concerne l’écologie)
que j’ai beaucoup apprécié et qui m’ont donné envie de changer à mon tour.
Malgré le fait que ce soit un personnage à la retraite, Bernard grandit, et
nous, lecteurs, grandissons autant que lui.
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