mercredi 28 août 2019

La Cerise sur le gâteau

Auteure : Aurélie Valognes
Editions : Mazarine
Genre : Roman
Date de sortie : 2019
Nombre de pages : 414

Quatrième de couverture
La vie est mal faite : à 35 ans, on n’a le temps de rien, à 65, on a du temps, mais encore faut-il savoir quoi en faire…
Bernard et Brigitte, couple solide depuis 37 ans, en savent quelque chose.
Depuis qu’elle a cessé de travailler, Brigitte profite de sa liberté retrouvée et de ses petits-enfants. Pour elle, ce n’est que du bonheur. Jusqu’au drame : la retraite de son mari !
Car, pour Bernard, troquer ses costumes contre des pantoufles, hors de question. Cet hyperactif bougon ne voit vraiment pas de quoi se réjouir. Prêt à tout pour trouver un nouveau sens à sa vie, il en fait voir de toutes les couleurs à son entourage !
Ajoutez à cela des enfants au bord de la crise de nerfs, des petits-enfants infatigables, et surtout des voisins insupportables qui leur polluent le quotidien…
Et si la retraite n’était pas un long fleuve tranquille ?
Mon avis

Je ne peux passer à côté d’aucune sortie d’Aurélie Valognes, c’est comme ça, je suis attirée comme un aimant. Alors, certes, je ne les apprécie pas tous (bon, en réalité, j’ai moins aimé Minute, papillon ! et c’est le seul mais il faut bien que j’apporte un petit côté mélodramatique à cette chronique.. ou pas, ahah !) mais on est sûr de passer un très bon moment.

Après la lecture de La Cerise sur le gâteau, mon préféré reste le merveilleux Au petit bonheur la chance !, ce qui ne m’a pas empêché de savourer chaque passage dans ce dernier roman. Il est vrai que je dis souvent « bon moment » mais je le pense réellement. On sourit, on s’émeut, on se révolte parfois, on soupire… on vit la vie d’autres gens et what a pleasure !

Parce que c’est ça lire les livres d’Aurélie Valognes, c’est la vie, celle de tous les jours avec ses problèmes et ses bonheurs, c’est la famille (dans ses bons et mauvais côtés) qu’on nous impose et celle qu’on choisit. Et avec La Cerise sur le gâteau, c’est tout à fait cela, on se retrouve dans certains personnages.

Pour entrer dans le détail de l’histoire, Bernard notre héros retraité m’a agacé à cause de son côté vieux jeu paternaliste où la femme doit faire à manger et s’occuper de la maison mais il se remet en question et change (quasiment) toutes ses idées préconçues. Toutefois, quand il procède à ce changement, ce sont les autres que je ne comprends pas (sa femme Brigitte et son fils, en incluant sa belle-fille). Alors qu’il ouvre son esprit, son entourage ferme le sien. Ils veulent tous qu’il change mais lorsqu’il le fait, personne ne le comprend ni ne le suit, c’est pour cette raison que, pendant une bonne partie de l’histoire, Brigitte m’a, à son tour, soûlé (les rôles se sont inversés). Tu ne peux pas demander à quelqu’un de changer sans accepter ses efforts lorsqu’il le fait. C’est vraiment de cette manière que je l’ai ressenti.

En ce qui concerne les petits-enfants Charlotte et Nicolas, ils sont beaucoup trop chou, surtout la petite Charlotte qui sort certaines punchlines, elle m’a fait rire dès le début.

Bernard me rappelle Jacques dans En voiture, Simone ! et le côté grincheux de Ferdinand dans Mémé dans les orties tandis que sa belle-fille me rappelle celles du premier. C’est comme retrouver de vieux personnages dans un nouveau livre. J’ai aussi reconnu ma mère dans le personnage de Bernard qui a toujours besoin d’être en action et qui, le jour où elle va être en retraite, va avoir ÉNORMÉMENT de mal à savoir se détendre et à s’occuper. Ça me fait déjà rire d’y penser.


Ce dernier roman d’Aurélie Valognes est encore une fois une belle lecture, avec plein de beaux messages (sans être condescendants ou donneurs de leçons en ce qui concerne l’écologie) que j’ai beaucoup apprécié et qui m’ont donné envie de changer à mon tour. Malgré le fait que ce soit un personnage à la retraite, Bernard grandit, et nous, lecteurs, grandissons autant que lui.

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