The Book of Ivy

Auteure : Amy Engel

Editions : Pocket Jeunesse

Genre : Drame, Roman, légèrement post-apocalyptique

Date de sortie : novembre 2016

Nombre de pages : 304

Quatrième de couverture

Je m’appelle Ivy Westfall, et je n’ai qu’une seule mission : tuer le garçon qu’on me destine, Bishop, le fils du président. Je me prépare pour ce moment depuis toujours. Peu importent mes sentiments, mes désirs, mes doutes, car les espoirs de toute une communauté reposent sur moi. Le temps de la rébellion approche…

Mon avis

En parallèle de ma lecture commune de Harry Potter et la Coupe de Feu de J.K. Rowling avec Perle (@bookmeaway sur Twitter), The Book of Ivy de Amy Engel m’a fait les yeux doux en me disant « je suis tout petit, je vais passer inaperçu » et finalement, il paraît peut-être un peu court mais il est surtout génial ce livre !

On part sur une histoire qui pourrait très bien nous arriver dans un avenir plus ou moins proche : pour que la guerre ne se reproduise plus, le gouvernement en place oblige les adolescents de seize ans à se marier avec de parfait(e)s inconnu(e)s, en mode le mari travaille et la femme s’occupe de la maison & des enfants. Vous voyez le genre ? D’ailleurs, par certains côtés mais de manière moins virulente et violente, ce livre me rappelle La Servante écarlate de Margaret Atwood (que j’ai lu peu de temps avant celui-ci) où la femme est complètement soumise à l’homme et qu’elle dépend du caractère plus ou moins facile de son mari-« maître ». Je suis toujours révoltée en lisant de telles absurdités qui ont un caractère si réaliste qu'elles me font tout de même un peu peur.

Je m’attendais tout le long de ma lecture à une double personnalité de la part de Bishop mais il est juste parfait, c’est un bookboyfriend PAR-FAIT ! S’il n’était pas qu’un être de papier, j’en serais tombée amoureuse.. ahah ! Il est compréhensif, attentionné, il fait bien la cuisine… il n’est pas trop parfait, il l’est juste ce qu’il faut.

Quelques petits points infimes m’ont légèrement « déçus » (mais ne changent aucunement mon point de vue sur le coup de cœur que j’éprouve pour ce livre) : déjà, je m’attendais à ce qu’Ivy soit une héroïne guerrière… et même si J’ADORE son franc parler, je pensais qu’elle serait perfectionnée au maniement des armes (ce qui aurait peut-être renforcé mon admiration pour elle). Mais comme l’adolescente qu’elle est (et c’est mon deuxième point), elle est parfois un peu dirigée par ses hormones. Toutefois, elle a un contrôle d’elle-même que j’apprécie même si ses pensées ne sont tournées majoritairement que vers ses sentiments. Bon, je me rends compte en l’écrivant que cet argument n’est plus valable ou plutôt, il ne sonne plus à mes oreilles comme il a pu le faire pendant ma lecture. Et aussi, il y a un léger manque d’actions lié au fait que Ivy pense beaucoup, c’est-à-dire qu’on est un peu sur le schéma habituel du « l’action majeure se passe à la fin » comme c’est souvent le cas dans les livres ou les livres. Toutefois, le début du livre nous plonge immédiatement dans l’intrigue.

Comme je le disais plus tôt, The Book of Ivy est un grand coup de cœur que j’ai dévoré en peu de temps (et encore j’ai fait durer le plaisir). J’ai hâte de pouvoir lire la suite mais… vais-je être déçue de The Revolution of Ivy après avoir tant aimé le premier ? That’s the question ! Je suis totalement tombée sous le charme de ce livre et de cette histoire, et en faisant des spéculations sur la suite, j’espère que certaines se réaliseront.