Editions : Le
Livre de Poche
Genre : Correspondance
Date de sortie : janvier
2017
Nombre
de pages : 192
Quatrième de couverture
Quatrième de couverture
De
Jane Austen on sait peu de choses, les sources de renseignements étant rares.
Les lettres qu’elle écrivit à ses trois nièces préférées dressent un portrait
émouvant de l’auteur Orgueil et Préjugés et témoignent de son caractère vif et
généreux.
Restée
célibataire et sans enfants, c’est avec l’affection d’une grande sœur attentionnée
qu’elle guide et conseille ses jeunes nièces. Elle leur parle d’écriture, de
stratégie amoureuse, de sa vie à la campagne, avec l’humour et l’élégance qui
font le sel de ses romans. Ces échanges révèlent une touchante intimité, et l’on
acquiert bien vite la conviction que Jane Austen n’avait rien à envier à ses
inoubliables héroïnes.
Mon
avis
J’adore lire tout ce qui
concerne Jane Austen. Cette auteure et ses œuvres me fascinent depuis que je l’ai
découvert au collège/lycée et Orgueil et
Préjugés est mon livre préféré. A la fac, j’avais d’ailleurs fait mon
mémoire sur une étude comparative dont l’une des deux œuvres était Orgueil et Préjugés (quand on aime on ne
compte pas).
Cependant, on sait
tellement peu de choses sur Jane Austen que la moindre écriture nous fait
découvrir des éléments sur sa vie et sur son caractère. C’est le cas pour ces lettres
adressées à ses nièces. Il en ressort une bienveillance remarquable vis-à-vis d’elles
mais aussi des avis bien tranchés au point que, parfois, elle a du mal à
changer d’opinion et deviendrait presque « mesquine » dans son
attitude. C’est d’ailleurs une facette de sa personnalité qui me surprend
quelque peu (tout le monde ne peut pas être tout blanc ou tout noir) mais c’est
une conseillère formidable en termes d’écriture comme pour la vie sentimentale
de ses nièces.
Jane Austen a inspiré bon
nombre d’enfants de ses frères et même si elle-même n’a jamais été mariée, elle
n’en reste pas moins une Tante remarquable quoique critique et bornée dans ses
propos et avis. Si elle n’avait pas ces petits défauts (comme chacun d’entre
nous en possède), elle n’aurait pas pu créer au mieux ses héroïnes. Ça m’émeut
presque de savoir qu’elle a mis un peu d’elle dans chacune d'elles.
C’est dans ces moments-là
que les échanges épistolaires me manquent vraiment car ils apportent quelque
chose d’incroyable. Le reste de l’œuvre représente des lettres de la sœur de
Jane, Cassandra qui écrit à ces mêmes nièces ainsi que des textes de ces
dernières qui ont couché sur papier le souvenir qu’elles gardent de leur tante
Jane. En parlant de Cassandra, je vous mets à la fin de cette chronique une
citation qui m’a beaucoup touché où la grande sœur parle de la perte de sa
petite sœur.
J’ai beaucoup aimé cette
lecture. Et même si l’échange de missives n’a lieu que dans un sens (ce qui est
dommage par certains côtés), Jane Austen sait tout de suite nous mettre dans l’ambiance
d’un sujet d’une lettre et honnêtement, j’aurais aimé connaître davantage les
histoires de sa nièce Anna car ce que Jane en dit donne envie. On reconnaît bien sa manière d'écrire autant dans ses romans que dans ses lettres.
« J’ai perdu un trésor, une sœur et une telle amie que jamais rien ne pourra la surpasser. Elle était le soleil de ma vie, l’étincelle de tous les plaisirs, le réconfort de toutes les peines, je ne lui cachais rien, c’est comme si j’avais perdu une partie de mon être. »
J'ai adoré ce petit recueil. Finitudes a fait un travail magnifique en le traduisant, espérons que nous en aurons d'autres !
RépondreSupprimerJe vois seulement ton commentaire... La couverture des éditions Finitude est sublime :O (je ne l'avais pas encore vu) en plus de nous donner la chance de lire ces lettres.
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