Editions : Babel
Noir
Genre : Polar
Nordique
Date de sortie : 2013
Nombre
de pages : 512
Quatrième de couverture
Quatrième de couverture
Erica
Falck, trentenaire installée dans une petite ville paisible de la côte ouest
suédoise où elle écrit des biographies, découvre le cadavre aux poignets
tailladés d’une amie d’enfance dans une baignoire d’eau gelée. Impliquée malgré
elle dans l’enquête, Erica est vite convaincue qu’il ne s’agit pas d’un
suicide. Sur ce point – et sur beaucoup d’autres -, l’inspecteur Patrik
Hedström, amoureux transi, la rejoint.
Stimulée par cette flamme naissante, Erica
se lance à la conquête de la vérité et met au jour, dans la petite société
provinciale qu’elle croyait bien connaître, des secrets détestables. Bientôt,
on retrouve le corps d’un peintre clochard – encore une mise en scène de
suicide…
Mon
avis
En décidant de faire une
première lecture commune avec une amie (Emilie), on a fait un tirage au sort
(grâce à la main innocente de ma mère, ahah !) et en tombant sur Camilla
Läckberg que l’on souhaitait toutes les deux découvrir, on a décidé de lire son
premier livre pour commencer sur des bases solides.
Au début de ma lecture, j’ai eu l’impression de
revivre Millénium de Stieg Larsson en lisant tous ces noms suédois et j’adore maiiiis cela s’arrête
là… Je ne sais pas trop quoi dire sur ce livre et comme il représente bien le « parler
pour ne rien dire », ce sera aussi peut-être un peu le cas de cette chronique.
Pour commencer, l’intrigue
met beaucoup de temps à s’installer et cette longueur vient rapidement gâcher
le reste. Mis à part le meurtre, il ne se passe pas grand-chose pendant les
trois cents premières pages MAIS les deux cents dernières sont addictives car
remplies d’actions. C’est pour cette raison que mon avis est mitigé sur ce
livre. C’est long, loooong et puis, il y a un déclic & tout s’enchaîne pour
nous entraîner dans quelque chose de palpitant.
Je ne me suis pas
particulièrement ennuyée mais l’inaction dans les livres n’est pas du tout
bénéfique pour celui-ci… D’autres petits détails m’ont gênés : ils n’interrogent
pas des personnes qui me semblent évidentes, ils ne se disent ABSOLUMENT PAS
que le deuxième meurtre pourrait être un suicide (alors qu’en tant que
policier, il faut savoir se poser toutes les questions) et ils se tutoient à
une vitesse… oui je bloque là-dessus. Au deuxième échange, le tutoiement est de
rigueur alors qu’ils ne se connaissent pas et ça me dérange.
Sinon, j’aime beaucoup l’histoire
d’amour entre Erika et Patrik, on dirait deux adolescents qui découvrent l’amour,
ils sont vraiment très mignons. Après, je pensais que certains personnages
seraient plus poussés au niveau de leur passé et de leur caractère complexe (comme pour celui d’Alexandra) mais on nous apporte
beaucoup de choses sur un plateau. Même le meurtrier me déçoit un peu. C’est
vrai que j’étais partie avec l’idée d’un serial-killer alors sur ce sujet, c’est
aussi un peu la déception. De plus, les personnages sont censés être tous unis
mais franchement, ça ne se ressent pas du tout.
Visiblement, ce premier
livre met en place différents personnages que l’on retrouve dans les œuvres suivantes
(à moins que je spécule) et c’est une belle mise en situation malgré les
longueurs et les répétitions. D’ailleurs, la fin annonce une autre histoire
autour de Jan, le fils adoptif et prodigue des Lorentz et j’espère que c’est le
cas pour l’un des livres suivants de Camilla Läckberg.
Si l’œuvre devait se
résumer aux deux cents dernières pages, ce serait un coup de cœur mais les
trois cents longues premières viennent jusqu’à gâcher parfois le plaisir de
la lecture et m’empêchent de le considérer comme tel. Toutefois, je ne désespère pas
d’en lire d’autres de Camilla Läckberg car malgré cela, j’aime beaucoup son
écriture.
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