C’est un article un peu
spécial car il s’agit d’une comparaison entre plusieurs livres, une série et un
film sur les Désastreuses Aventures des Orphelins Baudelaire. Dans un premier
temps, il sera question des livres, ensuite du film et enfin de la série.
လလလ
Titre : Tout commence mal…
Auteur : Lemony
Snicket
Editions : Editions
Nathan
Genre : Littérature
Jeunesse
Date de sortie : 2005
Nombre
de pages : 192
Quatrième de couverture
Quatrième de couverture
Cher
lecteur,
Je
regrette fort de devoir le dire, mais le livre que voici ne contient rien de
plaisant. Il raconte la triste histoire de trois enfants qui ont toutes les
déveines. Ils ont beau être bien élevés, et charmants, et intelligents, il ne
leur arrive que des misères. De la première page à la dernière, ils vont d’une
catastrophe à l’autre et collectionnent les pires ennuis – à croire qu’ils
attirent les calamités. Dans ce bref volume seulement, les enfants Baudelaire
affrontent un sinistre personnage, de hideux habits qui grattent, un
épouvantable incendie, un complot pour dérober leur héritage et de la bouillie
froide au petit déjeuner. Pour ma part, il est de mon devoir de relater ces
funestes épisodes, mais rien ne t’interdit, cher lecteur, de remettre
immédiatement ce livre où tu l’as pris et d’en choisir un plus joyeux, si tu
préfères les histoires gaies.
Avec
mes sentiments respectueux,
Mon
avis
J’ai
commencé à lire les « désastreuses aventures des orphelins Baudelaire »
pour pouvoir regarder ensuite la série avec Patrick Neil Harris et j’y ai découvert
une série de livres facile à lire (adaptés pour des lecteurs de 7 à 77 ans). C’est la voix de l’auteur Lemony Snicket qui nous conte la vie chaotique des enfants
Baudelaire mais cette voix est elle-même inventée par le véritable écrivain de
toutes ces aventures, c’est-à-dire Daniel Handler qui a su créer tout un
univers autour de sa saga, et je trouve cela génial !
Dès
la quatrième de couverture, Lemony Snicket nous prévient de reposer immédiatement
ce livre si on espère y trouver une histoire heureuse, et plusieurs fois au milieu
des livres, il nous répète de refermer le livre mais il faut tenir bon. Quant
aux mises en garde contre les actions dangereuses et inadaptées des enfants
Baudelaire, elles peuvent être particulièrement rigolotes quand elles sont lues
par un adulte.
Tout
au long de ce premier tome, les enfants sont souvent mis à rude épreuve mais ne
perdent jamais le moral ou espoir et c’est ce qu’y fait que le lecteur continue
aussi la lecture et n’abandonne pas devant la tristesse de leur nouvelle
existence. D’ailleurs, à la fin de chaque tome, il y a une sorte de petite
morale.
On
découvre dans Tout commence mal… un
être sans pitié et sans morale, il se nomme Comte Olaf
et Lemony Snicket nous prévient dès le début que le lecteur risque de le
retrouver très souvent. C’est le pire des tuteurs, il est tyrannique et est
toujours entouré d’une troupe de complices, aussi pires les uns que les autres,
qui écoutent le Comte au pied de la lettre (ils l’appellent d’ailleurs « Patron »).
Le
lecteur est tout de suite mis dans l’ambiance avec ce premier tome et il donne
envie de savoir ce que vont devenir ces pauvres enfants, en espérant qu’ils
finiront par retrouver la gentille juge Abbott. De plus, c’est une lecture
vraiment très agréable et on peut le lire facilement en une soirée.
☆☆
Titre : Le Laboratoire aux serpents
Auteur : Lemony
Snicket
Editions : Editions
Nathan
Genre : Littérature
Jeunesse
Date de sortie : 2004
Nombre
de pages : 192
Quatrième de couverture
Quatrième de couverture
Cher
lecteur,
Si
tu cherches une lecture gentille et amusante, désolé, je crains fort que tu n’aies
pas pris le bon livre. Le récit que voici paraît drôle au début, quand les
enfants Baudelaire se retrouvent en compagnie de serpents fascinants et d’un
oncle fantaisiste. Mais ce début est trompeur. Pour qui connaît déjà les
orphelins Baudelaire, il est bien clair qu’avec eux même les moments heureux
débouchent sur les pires catastrophes.
C’est
bien simple : dans le présent volume, les trois enfants affrontent une
odeur détestable, un terrible accident de voiture, un serpent au venin mortel,
un coutelas pointu, un cadenas rétif et le retour d’une personne qu’ils
espéraient ne jamais revoir. Il est de mon devoir de relater ces tragiques
évènements mais libre à toi, cher lecteur, de remettre ce livre sur l’étagère
et de chercher quelque chose de plus gai.
Avec
mes sentiments respectueux,
Lemony
snicket
Mon
avis
Ce
livre est pour l’instant mon préféré de la saga parce que, dans cet épisode,
les enfants sont heureux pendant quelques temps avec leur oncle Monty. Certes,
ce dernier est sourd à leur plainte (ou plutôt il n’est pas attentif) mais c’est
avec lui qu’ils ont connu une sorte de bonheur.
Dans
ce deuxième tome, le Comte Olaf dépasse les limites du raisonnable en poussant
le vice jusqu’au meurtre et il est de plus en plus pervers dans ses pièges. En
ce qui concerne le banquier Mr. Poe (celui qui gère la fortune des Baudelaire),
il est de plus en plus aveugle devant tous les méfaits du Comte Olaf et ne
croit jamais les enfants lorsqu’ils reconnaissent leur premier tuteur. C’est
tellement frustrant qu’on aimerait pouvoir lui crier « MAIS OUVREZ LES
YEUX ! »
Oncle
Monty est très gentil avec les enfants, il les réprimande quand il le juge bon
mais est très généreux avec eux. Outre cette fin tragique, il les aurait emmené
faire le tour du monde avec lui. C’est un des meilleurs tuteurs.
Ce
tome est le premier d’une longue série de disparitions de tuteurs et nous
montre que la recherche du bonheur par les orphelins Baudelaire va être longue.
La lecture est toujours aussi agréable et on est content qu’ils puissent
connaître au moins une semaine de sérénité.
☆☆
Titre : Ouragan sur le lac
Auteur : Lemony
Snicket
Editions : Editions
Nathan
Genre : Littérature
Jeunesse
Date de sortie : 2003
Nombre
de pages : 208
Quatrième de couverture
Quatrième de couverture
Cher
lecteur,
Il
m’en coûte de le dire, mais le livre que voici ne contient rien de réjouissant.
Les orphelins Baudelaire, Violette, Klaus et Prunille, sont trois enfants
charmants à l’esprit vif et au cœur d’or, mais leur vie n’est qu’une longue
série de coups du sort et de calamités. Tous les récits les concernant ont de
quoi fendre le cœur, et le présent épisode pourrait bien se révéler le pire de
tous.
Prudence,
donc : pour lire ce livre, mieux vaut être prêt à affronter mille choses
déplaisantes dont un ouragan, des sangsues voraces, une jambe de bois, de la
soupe de concombres glacée et des cadeaux ratés, sans parler de manuels de
grammaire.
Pour
ma part, il est de mon devoir de relater ces tragiques évènements ; à toi,
lecteur, de décider si tu te sens de force à les lire.
Avec
mes sentiments respectueux,
Lemony
Snicket
Mon
avis
Je pensais que les tuteurs
seraient tous plus ou moins gentils comparés à l’odieux Comte Olaf et qu’ils
feraient tout pour protéger les enfants mais il n’en est rien…
Dans ce troisième tome, on
sent que les enfants sont de plus en plus déçus par les adultes et on les
comprend. Ils sont maintenant livrés à eux-mêmes et ne peuvent plus compter sur
Mr. Poe ou sur leurs propres tuteurs.
Je suis particulièrement
déçue par Tante Agrippine. Les enfants ont tellement bon cœur qu’ils sont très
triste pour elle. Toutefois, cette dernière est prête à tout pour sauver sa
peau, quitte à ce que les enfants soient envoyés avec leur premier tuteur alors
qu’elle sait pertinemment ce qu’il leur a fait subir.
Tante Agrippine n’est pas
la pire des tutrices mais elle n’est pas non plus la meilleure. Sa peur
irrationnelle de beaucoup de choses rend la vie des enfants Baudelaire
difficile et elle a un fond égoïste qui la pousse continuellement à se sauver
elle-même.
J’aime bien ce tome des « désastreuses
aventures des orphelins Baudelaire » mais j’ai de plus en plus de mal avec
les adultes, c’est fou comme il ne voit RIEN et je vise bien entendu Mr. Poe. C’est
vraiment beaucoup trop frustrant ! On a envie de prendre ces enfants sous
notre aile.
☆☆
Titre : Cauchemar à la scierie
Auteur : Lemony
Snicket
Editions : Editions
Nathan
Genre : Littérature
Jeunesse
Date de sortie : 2004
Nombre
de pages : 192
Quatrième de couverture
Quatrième de couverture
Cher
lecteur,
J’espère
pour toi que tu n’as pas choisi ce livre en te disant : « Ça a l’air
drôle ; je vais me régaler ! » Si tel est le cas, un conseil :
remets-le en place, et vite. Car, de tous les épisodes désolants de la triste
vie des orphelins Baudelaire, celui-ci pourrait bien pulvériser les records de
tristesse et de désolation. Violette, Klaus et Prunille se retrouvent à La
Falotte, où leur nouveau tuteur est le patron de la scierie Fleurbon-Laubaine,
et derrière chaque bûche (ou presque) est embusquée une calamité. A titre d’exemple,
dans ces pages, ils vont avoir affaire à une pinceuse géante, à d’abominables
casseroles, à de la fumée de cigare qui parle, à un mystérieux cas d’hypnose, à
des kilos de chewing-gums et à des bons de réduction.
J’ai
fait serment, pour ma part, de relater jusqu’au bout les misères endurées par
ces trois enfants, mais ce serment n’engage que moi. De ton côté, cher lecteur,
si tu préfères les histoires moins sombres, livre à toi de choisir quelque chose
de plus réjouissant.
Avec
mes sentiments respectueux,
Lemony
Snicket
Mon
avis
Ça y est, les enfants
Baudelaire sont complètement livrés à eux-mêmes. Ils me font vraiment de la
peine.
Des quatre premiers tomes,
je classe ce quatrième tuteur en deuxième place des PIRES tuteurs. Les enfants
ne connaissent ni son nom (il leur dit de l’appeler « Monsieur ») ni
son visage (à cause de la fumée de cigare) mais il a décidé de les prendre en
charge parce qu’il a besoin de main d’œuvre dans sa scierie. D’ailleurs, cette
scierie me donne un vrai sentiment de huis clos, renforcé avec cette histoire d’hypnose.
Ce tome est à lire rapidement, j’ai eu très vite envie de passer au suivant. En
ce qui concerne le Comte Olaf, je dirais que ses déguisements sont de plus en
plus ingénieux et qu’il sait bien s’entourer.
Seules deux personnes
prennent tout de même soin des enfants dans Cauchemar
à la scierie, il s’agit de Charles l’associé de Monsieur et de Phil l’optimiste,
un des ouvriers. Ils sont les seuls à se préoccuper des orphelins, c’est pour
cette raison qu’à la fin, ils sont (un tout petit peu) tristes de quitter tout
le monde.
Monsieur se moque
complètement du bien-être des enfants, il veut simplement qu’ils lui rapportent
de l’argent. La fumée lui donne un côté mystérieux. Et le contrat qu’il propose
aux enfants, il est le premier à ne pas le respecter.
J’ai eu un peu de mal avec
ce quatrième tome des aventures des orphelins Baudelaire. Comme je l’ai dit
plus haut, ce sentiment de huis clos m’a vite enfermé dans cette scierie
bruyante et où les enfants ont eu beaucoup de difficultés à se sortir. Mais en
même temps, Lemony Snicket confirme ses dires : les orphelins vont de mal
en pis.
En
faisant quelques recherches, j’ai découvert que ce tome faisait référence à l’œuvre
de George Orwell (le nom n’est pas sans rappeler celui du Dr Orwell) et de ce
fait, je comprends mieux le sentiment de huis clos que j’avais aussi ressenti
en lisant le roman d’Orwell, 1984.
လ
Titre original : Lemony Snicket's A Series of
Unfortunate Events
Réalisation : Brad
Silberling
Année : 2004
Durée :
1h47
Mon
analyse
Ce
film reprend les trois premiers livres de la série des « Désastreuses
Aventures des Orphelins Baudelaire », c’est-à-dire Tout commence mal…, Le
Laboratoire aux serpents et Ouragan
sur le lac.
La
première fois que j’ai regardé ce film, je ne l’ai pas du tout aimé. Toutefois,
au départ, c’était mon amour pour Jim Carrey qui m’avait poussé à acheter le
DVD. Je l’ai visionné une seconde fois pour pouvoir faire la comparaison.
En
ce qui concerne les personnages, dans un premier temps, on retrouve Jude Law
dans le rôle de Lemony Snicket, il est la voix-off mais on ne le voit jamais
parler, il n’est quasiment qu’une ombre. Pour ce qui est de Klaus, il ne porte
des lunettes que pour lire et comme il ne lit jamais dans le film… eh bien… il
ne les porte pas du tout. Je trouve marrant que l’actrice Catherine O’Hara joue
la Juge Abbott dans le film et le Dr. Orwell dans la série, c’est un petit clin
d’œil sympa. L’acteur qui joue Mr. Poe est notre Peter Pettigrew (Harry
Pooootter). Pour la partie « Ouragan sur le lac », j’aime beaucoup
Meryl Streep en Tante Agrippine. Et enfin (et pas des moindres), Jim Carrey
correspond exactement au Comte Olaf que je m’imaginais.
La
plus grosse différence est d’ordre chronologique. On part sur les trois
premiers tomes sans problème (et encore…) et à la fin, on retourne sur le
premier tome avec l’histoire du mariage. Toutefois, cela ne gêne pas le
déroulement du film. D’autres scènes ont été inventées et d’autres ont été
supprimées ; les éléments inventées sont : la tentative de meurtre
par le Comte Olaf sur les enfants sur les rails d’un train, Oncle Monty avait
une famille, décédée dans un incendie, Olaf sauve les enfants des sangsues sous
sa véritable identité et récupère la tutelle des orphelins, Klaus sauve tout le
monde en brûlant l’attestation de mariage et la fin se voulant « heureuse »
pour des enfants qui, malgré tout, sont ensemble alors qu’ils n’en savent pas
davantage sur leurs parents. Beaucoup de scènes ont été supprimées ou
modifiées, ainsi les orphelins Baudelaire ne vont pas chez les Poe, ils ne vont
jamais chez la Juge Abbott, ils ne vont pas au cinéma avec l’Oncle Monty, n’ont
pas d’accident de voitures avec Mr. Poe après la disparition de l’oncle, Mr.
Poe ne revient pas pour les papiers de l’adoption par le Capitaine Sham, Klaus
sauve Prunille du haut de sa cage et le plan de Violet lors du mariage ne
fonctionne pas (celui de signer de la main gauche au lieu de la main droite). De plus, contrairement
à la série, la petite Prunille sait marcher. D’ailleurs, en parlant de la
série, je trouve qu’elle s’est inspirée du film pour certains détails (en partant
de l’optique que ces mêmes détails sont peut-être présents dans la suite des aventures des
enfants), on retrouve l’histoire de la longue-vue. Pour finir, une dernière
chose me dérange, les bibliothèques jouent un rôle fondamental dans les livres
(et dans la série) mais ce n’est pas vraiment le cas dans cette adaptation et
le simple fait que Klaus ne porte pas ses lunettes le prouve.
Le
deuxième visionnage ne m’a pas fait aimer davantage le film mais je dois dire
que c’est tout de même une assez bonne adaptation. Dans cette version, le Comte
Olaf dit une chose particulièrement vraie (pour une fois) : « Personne
n’écoute les enfants ».
လ
Chaque
livre est adapté en deux épisodes. De ce fait, la première saison comporte 8
épisodes et se consacre aux quatre premiers tomes de la saga des « Désastreuses
aventures des orphelins Baudelaire ».
Titre original : Lemony Snicket's A Series of
Unfortunate Events
Réalisation : Mark
Hudis
Année :
2017
Durée :
8
épisodes de 42 à 65 minutes (1 saison)
Mon
analyse
Cette fois, notre Comte Olaf est le talentueux Patrick Neil Harris.
SAISON 1
Cette fois, notre Comte Olaf est le talentueux Patrick Neil Harris.
SAISON 1
Episode 1 & 2
J’avais vu quelques bandes
annonces de cette série et elle me tentait beaucoup mais il fallait d’abord que
je lise les livres pour pouvoir me faire une idée. Toutefois, quelques éléments
diffèrent entre la saga et l’adaptation, parfois ce sont des légers détails ou
de grosses différences et certaines scènes apportent aussi une belle
amélioration.
La série a un côté sombre
et un humour assez noir mais c’est la bêtise et la ruse du Comte Olaf qui font
le reste.
Dès le début du premier
épisode, le téléspectateur fait la connaissance de Lemony Snicket, il prend la
forme du conteur de l’histoire. Le créateur de la série a préféré ne pas
utiliser de voix-off mais mettre une personne qui s’adresse directement aux
gens. J’aime beaucoup ce concept. Nous n’avons pas vraiment de description
physique de Lemony Snicket donc nous ne sommes pas déçus d’une quelconque
comparaison. Quant à Mr Poe, je m’attendais à un petit homme grassouillet mais
en réalité, c’est un grand black qui a la même manie de tousser. Pour être
honnête, je préfère ce Mr. Poe, même si son aveuglement m’agace au plus haut
point. D’ailleurs, sa femme n’est plus la gentille Mrs Poe mais une farouche
journaliste qui pense que les enfants devraient s’estimer heureux de figurer en
une de journal « grâce » à l’incendie et à la mort de leurs parents.
Les enfants Poe vont même jusqu’à demander si les Baudelaire ne sont pas à l’origine
de l’incendie. En ce qui concerne le Comte Olaf, il est exactement comme je me
l’imaginais, par contre, sa maison est encore pire. Par son omniprésence, il
raconte à qui veut l’entendre du mal des pauvres orphelins. Pour sa voisine, la
juge Abbott, ça me fait beaucoup rire qu’elle garde en permanence son costume
de juge.
Le deuxième épisode montre
encore une fois l’idiotie suprême des complices du Comte Olaf. On apprend aussi
que ce dernier n’est pas un vrai tuteur des enfants comme dans le livre, il a
fraudé pour l’être et Mr. Poe se laisse piéger comme un bleu. A la base, ils
devaient être confiés directement au Professeur Montgomery. Olaf est
complètement farfelu mais il apporte tout de même un certain comique à la
série. Quant à l’ajout de l’histoire de la secrétaire, on comprend qu’il y a
toute une organisation derrière les Baudelaire et leurs parents, et qu’ils ne
sont pas forcément seuls. De plus, la partie de poker entre Prunille et le
complice d’Olaf m’a bien fait rire.
Les deux premiers épisodes
posent l’idée que les parents Baudelaire auraient survécu à l’incendie qui a
ravagé leur maison. Du coup, on ne va pas se mentir, on est quand même bien
content. Cette possibilité n’est pas du tout évoquée dans les livres.
Toutefois, cette adaptation est fidèle au premier livre et cet espoir qui s’insinue
en nous n’est pas pour nous déplaire.
☆☆
Episode
3 & 4
Les deux épisodes suivants
reprennent le deuxième tome des aventures et mésaventures des orphelins
Baudelaire. Le fameux « Laboratoire aux serpents » est différent de
celui du livre mais encore mieux que je ne pouvais l'espérer, on se croirait dans Les Animaux Fantastiques.
De la même manière que pour
Mr. Poe, l’Oncle Monty n’est pas comme je me l’imaginais et comme la
description du livre mais ils ont choisi un acteur génial, je l’adore. Oncle
Monty est encore plus attaché aux enfants qu’il ne l’est dans le livre, ce qui
rend son sort encore plus triste. En plus de son superbe laboratoire, le
Professeur possède un gigantesque laboratoire qui va servir à la fuite du Comte
Olaf. Dans le tome II, j’étais contente que les enfants aient une semaine de
répit avec leur nouveau tuteur mais dans la série, le nouvel assistant de l’oncle
Stephano (ou plutôt le Comte Olaf caché derrière ce déguisement) arrive dès le
lendemain de leur arrivée. Les évènements ne se déroulent pas tous dans l’ordre
chronologique du livre, toutefois, cela ne change rien à l’histoire générale
qui ne s’en sort que mieux. En ce qui concerne le cinéma, il sert à transmettre
des messages de l’organisation secrète à Monty et à son enlèvement par les
complices d’Olaf. Dans sa malfaisance, Olaf va jusqu’à emporter Prunille dans
sa valise. Quant au retour de Mr. Poe, dans son aveuglement, ce dernier est
prêt à confier les enfants à Stephano-Comte Olaf, il est complètement
inconscient.
J’ai beaucoup aimé ces deux
épisodes. D’abord, parce que les enfants tombent sur un tuteur aimant mais
aussi pour l’ « humour » d’Olaf bien présent dans ces épisodes
(son cri lorsqu’il a peur est vraiment marrant). Et il est tout aussi étonné
que les enfants que l’Oncle Monty le croit et n’ait pas reconnu la supercherie.
Les clins d’œil à Netflix me font beaucoup rire. Par contre, les effets
spéciaux sur la tête de Prunille sont de plus en plus gênants.
☆☆
Episode
5 & 6
Le tome III, Ouragan sur le lac est lui aussi adapté
en deux épisodes et marque le retour particulièrement rapide du méchant Comte
Olaf.
Dans cette adaptation,
Tante Agrippine Amberlu est devenue Tante Joséphine Sifflotis et son mari
défunt n’est plus Ignace mais Ike. En ce qui concerne le lac, la traduction
française du livre lui donnait le nom de Lac Chaudelarmes et là, il prend celui
de Lac Lacrymale. Quant à la description physique du livre, Tante
Joséphine-Agrippine est différente elle aussi dans la série, elle est jouée par
Alfre Woodard, connue pour son rôle de Betty Applewhite dans Desperate Housewives. Elle n’a plus son
fameux chignon qui va en partie sauver la vie aux enfants. Dans l’épisode 5,
les orphelins posent beaucoup de questions sur leurs parents mais sont aussi
bien plus débrouillards, ils se préparent à manger tant que leur tante est
partie faire les courses.
Dans l’épisode 6, Mr. Poe
ne se rend pas compte de l’absurdité de ses propos (ils sont vraiment tombés
sur le seul homme qui est à côté de ses pompes). Sur la question des bonbons à
la menthe, c’est Larry (de l’organisation secrète et serveur) qui les aide à « développer »
leur allergie pour gagner du temps. D’autres petites différences sont présentes :
Tante Joséphine part en rendez-vous amoureux avec le Capitaine Sham (le Comte
Olaf), les enfants trouvent des cirés avant de partir à la recherche de leur
tante mais bizarrement pas de gilets de sauvetage, Joséphine finit par
affronter directement le Comte Olaf et ceux qu’on croyait être les parents
Baudelaire aident « leurs » enfants à enflammer une torche.
Ces épisodes offrent de
très belles images mais l’incompréhension des adultes je n’en peux plus… C’est
beaucoup trop frustrant ! Cependant, les enfants se défendent plus que de
coutume et font la morale à Mr. Poe ; ils finissent même par s’enfuir
pendant que les adultes se disputent.
☆☆
Episode
7 & 8
Pour
les deux derniers épisodes de la saison 1, nous retrouvons les orphelins
Baudelaire dans Cauchemar à la scierie.
Des quatre premiers tomes, c’est celui que j’ai le moins apprécié. On voudrait
que les pauvres enfants s’en sortent mais comme aime à le répéter Lemony
Snicket, ils ne sont pas sortis de l’auberge.
La
fin de l’épisode 6 nous avait laissé sur la fuite des enfants pour la fameuse
scierie qu’il avait découverte sur une des photos conservées par leur Tante
Joséphine. Avant de l’atteindre, ils traversent une longue forêt pour ensuite
découvrir une ville complètement incendiée où la scierie et une drôle de maison
en forme d’œil ont été conservées. La ville était déjà étrange dans le livre
mais elle devient encore plus glauque dans la série. Le nom de la scierie n’a
pas été traduit en français et garde son nom premier de « Lucky Smells »
et non « Fleurbon-Laubaine ». D’ailleurs, le propriétaire des lieux n’est
pas caché par la fumée et n’est pas considéré comme le tuteur des enfants. Pour
rapidement parler des différences : le Dr Orwell est l’ex petite amie d’Olaf,
le nom de « Baudelaire » semble effrayé les gens, les enfants
commencent à être en désaccord, le mot qui réveille Klaus de l’hypnose n’est
pas « pharaonique » mais « effarant » et Violette passe
cette épisode à chercher des indices sur l’incendie de la ville pour prouver
que ce ne sont pas leurs parents qui l’ont allumés.
J’adore
le Comte Olaf en Shirley, il me fait beaucoup rire mais c’est vraiment un très
mauvais comédien. Pour ce qui est de la liste des différences : Phil l’optimiste
perd carrément sa jambe (elle est écrasée comme une crêpe), Charles est
hypnotisé pour détester les enfants, au final on apprend que TOUS LES OUVRIERS
de la scierie sont hypnotisés depuis qu’ils ont commencé à travailler pour ne
pas se rendre compte qu’ils sont payés par des bons de réduction et Violette
réussit à réveiller tout le monde en trouvant le bon mot. De plus, le Dr Orwell
ne meurt pas de la même manière, Mr Poe ne croit pas du tout les enfants (comme
il n’était pas présent, il ne croit pas ce qu’il n’a pas vu) et enfin, les
orphelins sont encore plus seuls à la fin. A chaque fois, on se dit la même
chose mais c’est pourtant le cas.
Tout
comme le tome IV, je ne suis pas absolument fan de ces épisodes autour de la scierie,
les images sont toujours teintées de couleurs sombres. Cependant, la fin de l’épisode
7 m’a laissé complètement sans voix… Depuis le début de la saison 1, ils nous
font espérer la survie des parents Baudelaire et là GROSSE DÉCEPTION ! J’étais
sous le choc. Ces épisodes restent pourtant de bonnes adaptations malgré
quelques détails différents.
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