Auteure :
Amélie Nothomb
Editions : Albin
Michel
Genre : Roman
Date de sortie : 2015
Nombre
de pages : 144
Quatrième de couverture
Quatrième de couverture
« Ce qui est
monstrueux n’est pas nécessairement indigne. »
Mon
avis
En allant faire un petit
tour à la bibliothèque, je suis tombée sur Le
crime du Comte Neville, ma joie a été grande car j’ai lu pratiquement tous
les romans d’Amélie Nothomb (elle se trouve dans mon top 5 des écrivains
préférés), de ce fait, lire son œuvre est synonyme de toujours passer un moment
« agréable ».
J’aime beaucoup le style et
l’écriture d’Amélie Nothomb, elle parvient à nous épater sans effort et on
assiste toujours à une lecture rapide et facile. On ne ressort pratiquement
jamais de ses histoires sans se poser des questions (du type "Si on avait vécu la même
chose, qu’aurions-nous fait ?"), c’est encore le cas pour ce roman.
En l’occurrence pour cette
histoire, les questions sont : Peut-on tuer sur simple prémonition d’une
voyante ? Est-on prédestiné à exécuter une action si on nous répète qu’on
doit le faire ? Le protagoniste décide de lui-même que c’est le cas et que
le meurtre sera le prochain but de sa vie mais qu’il sera réalisé dans la
dignité de sa société. La noblesse oblige : il y a des règles pour
organiser un bon meurtre. Toutefois, les réflexions de ce Comte Neville pour
aboutir à tout cela me désarçonnent parfois, même s’il réfléchit beaucoup, il
finit par prendre une décision qui contredit les règles de la paternité. Mais que faire lorsque
la victime se désigne d’elle-même ? Et étonnamment, la fin m’a bien fait
rire, non pas qu’elle soit drôle mais comme à l’accoutumée,
elle est totalement improbable.
Ce roman d’Amélie Nothomb
est une petite pépite. Je la classe parmi ses meilleures histoires. De ce fait,
c’est un grand coup de cœur !
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