Auteure :
Suzanne Collins
Editions : Pocket Jeunesse
Genre : Dystopie, Young Adult
Date de sortie : 2020
Nombre de pages : 608
Quatrième de couverture
C'est le matin de la Moisson qui doit ouvrir la dixième édition annuelle des Hunger Games. Au Capitole, Coriolanus Snow, dix-huit ans, se prépare à devenir pour la première fois mentor aux Jeux. L'avenir de la maison Snow, qui a connu des jours meilleurs, est désormais suspendu aux maigres chances de Coriolanus. Il devra faire preuve de charme, d'astuce et d'inventivité pour faire gagner sa candidate. Mais le sort s'acharne. Honte suprême, on lui a confié le plus misérable des tributs : une fille du district Douze. Leurs destins sont désormais liés. Chaque décision peut les conduire à la réussite ou à l'échec, au triomphe ou à la ruine.
Dans l'arène, ce sera un combat à mort.
Mon avis
Mais quel plaisir
de retrouver l’univers des Hunger Games
et l’écriture de Suzanne Collins ! J’étais très impatiente de le lire et j’ai
douloureusement attendu (ahah) pour pouvoir en faire une LC avec une amie, ça n’a
pas été simple mais j’ai su rester forte, mouhahaha ! Quand le départ a
été donné, je me suis lancée à corps perdu dans ce préquel et quelle joie !
Les trois tomes de
Hunger Games (particulièrement les
deux premiers) ont été pour moi de gros coups de cœur et ce sont eux qui m’ont
véritablement fait découvrir la dystopie, bien qu’on n’utilisait pas vraiment
le terme à l’époque. J’en ai passé des nuits sans dormir à dévorer ces livres.
Alors vous imaginez bien que ce tome qui raconte la jeunesse du Président Snow
ne pouvait que m’attirer irrésistiblement.
C’est un
Coriolanus Snow adolescent que nous retrouvons dans ce livre, il a vécu la
guerre et en subit encore les conséquences. On apprend qu’avant d’être l’homme
tout puissant qu’il est face à Katniss, il a eu lui aussi des moments
difficiles mais rien comparés au vécu des districts.
On comprend que
chaque épreuve, chaque détail de son existence l’ont mené à ce qu’il est
devenu. J’ai trouvé ça fou ! Plein d’éléments, du plus infime au plus « gros »
ont fait écho dans sa tête et ont préparé les Hunger Games du futur. C’était
très ingénieux ! [/!\ SPOILER ALERT Le fait qu’il soit mentor puis
pacificateur a fait qu’il a pu voir les choses de l’intérieur et connaître les
points forts et les points faibles de cette organisation, et on comprend
comment il a pu devenir ce qu’il est : le plus méchant des méchants. /!\ FIN
DU SPOIL QUI N’EN ÉTAIT PAS VRAIMENT UN]
Quant à Lucy Gray
Baird (400 pages pour comprendre que Gray, ce n’était pas son nom de famille…
je me disais aussi) son tribut, elle est comme un passage dans sa vie, tel un
oiseau qui a fait une brève apparition, a « brisé » son cœur (je mets
des guillemets parce que… lisez ce livre ! :D) et n’a fait que
renforcer sa volonté de ne pas s’attacher pour que personne n’est d’emprise sur
lui. [/!\ ALERTE C’est vraiment dommage qu’on en sache pas plus sur sa « fin »
à elle (il faut que j’arrête avec les guillemets) (et avec les parenthèses). On
nous laisse sur un suspens que je qualifierais de poétique, telle la chanson
qui porte son nom. FIN DE L’ALERTE]
En parlant de
chansons, je me suis demandée, à un moment donné, si on n’était pas dans une
comédie musicale parce qu’il y en a beaucoup… Mais du coup, j’ai pu chanter L’Arbre du pendu sur l’air du film et
ça, c’était cool.
Coriolanus Snow est parvenu à me faire de la peine pendant une micro seconde mais on ressent TOUT AU LONG de l’histoire que rien n’est gratuit avec lui, même avec les membres de sa propre famille, il ne parait pas tout à fait honnête. Il a été manipulé avant de devenir manipulateur, l’histoire de ce préquel le montre bien. Toutefois, il montre vraiment des dispositions de sociopathe (même si ce n’est peut-être pas le terme exact), ses réactions sont très démonstratives. J’ai beaucoup aimé cette psychologie du personnage. Cependant, tout se passe toujours un peu trop bien pour lui, il parvient toujours à s’en sortir. C’est étrange à dire mais Coriolanus ne semble jamais vraiment lui-même et ce avec personne, il joue toujours un jeu pour paraitre autre qu’il n’est, comme je le disais même avec sa propre famille. Chaque action porte à conséquence et quand il est enfin quelqu’un de bien, presque lui-même, le « machiavélisme » reprend le dessus où tout est calculé. C’était hyper intéressant à constater ! De plus, j’aurais aimé savoir pourquoi la relation entre Coriolanus et Tigris s’est détériorée au point qu’elle devienne ce qu’elle est devenue dans le troisième tome.
COUP DE CŒUR bien
sûr pour ce préquel aux Hunger Games
au temps de Katniss Everdeen ! L’écriture de Suzanne Collins nous offre
une atmosphère bien à elle et dont on apprécie cette façon qu’elle a de nous
faire comprendre l’emboitement des choses (est-ce que vous me comprenez ?
Parce que moi non… ahah) Bref, rien ne semble être laissé au hasard, j’ai adoré !
J’espère qu’il y aura une suite.
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