Auteure : Diane Ducret
Quatrième de couverture
Après
avoir été quittée par téléphone, Enaid se rend à l’évidence : les fées qui
se sont penchées sur son berceau ont dû s’emmêler les pinceaux. Comment
expliquer, sinon, la sensation qu’elle a depuis l’enfance qu’il lui a toujours
manqué quelqu’un ?
Mais
dans la vie, on a le choix : on peut se laisser choir ou faire le saut de
l’ange. Être boiteux ou devenir un flamant rose. Sur ses jambes fragiles, tenir
en équilibre avec grâce par le pouvoir de l’esprit, un humour décapant et le
courage de rester soi.
Dès sa sortie, j’ai aimé ce
livre sans en connaître le résumé. La couverture m’avait un peu charmé (plus
particulièrement son titre) mais en réalité, c’est son auteure Diane Ducret qui
m’a « subjugué », je l’ai vu dans une émission de télévision et j’ai
adoré l’écouter parler de son livre.
Histoire personnelle sans l’être.
Elle m’a conquise quand elle a évoqué sa vie en parallèle de cette histoire
parce que j’y ai ressenti beaucoup d’émotions. Avant même de le lire, je savais
que j’allais l’aimer, c’est assez étrange et finalement, j’ai détesté !
Non, je plaisante (école de l’humour niveau 0).
J’ai été étonnée par cette
histoire parce que je ne m’attendais pas à cela. J’ai ri, je me suis indignée
et j’ai pleuré. Notre héroïne Enaid, nous la voyons grandir et subir sa vie
plus qu’elle ne la vit, elle enchaîne les moments de drame tout en ne se départissant
pas de cet humour qui pourrait nous interloquer et qui la rend pourtant si
humaine.
On découvre Enaid à travers les différentes étapes de sa vie,
on la suit dans celles qu’elle subit et dans celles qu’elle provoque toujours
avec cet humour parfois décapant. Elle se cherche, nous bouleverse et nous
offre une belle leçon de vie. C’est d’autant plus touchant lorsque l’on pense
que c’est la vraie réalité de l’auteure, Diane Ducret. De son accident à sa vie
de jeune fille, de cette malchance qui semble la caractériser à cet amour
maladroit dont on tente de l’entourer, on apprend à aimer Enaid de tout notre cœur,
même sur un seul pied. Et pour ce qui est de l’écriture, elle est fluide et
nous entraîne avec un humour et une dérision dans une histoire triste mais
forte.
Naïvement, je n’avais pas
compris l’identité de la famille qui accueille Enaid… Comment imaginer que ces
gens rébarbatifs puissent être ses grands-parents. Les relations avec ses
parents sont encore plus compliquées qu’avec celles de ses grands-parents. Le
sujet de l’abandon, de la non-relation mère/fille, père/fille ; tout cela
vécut à travers les yeux d’un enfant, d’une adolescente et d’une adulte, ça
vous émeut profondément, ça vous touche.
Tout est touchant dans ce livre ! J’ai beaucoup aimé ! Enaid n’a pas eu une vie facile mais je la trouve incroyable parce qu’elle n’est qu’humaine (c’est étrange de dire ça, ahah !) Mais vraiment, on ne peut que s’attacher à elle ! J’espère avoir la chance de rencontrer Diane Ducret.
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