Editions : Slatkine
& Cie
Genre : Fiction
historique
Date de sortie : 2018
Nombre
de pages : 640
Quatrième de couverture
Quatrième de couverture
« -
Un jour, ma mère et le vieux Raphael parlaient des rebelles. Ils ont dit que c’était
des hommes qui trouvaient le sommeil la nuit.
Mikael
fronça les sourcils.
-
Qu’est-ce que ça veut dire ?
- J’en
sais rien, répondit Eloisa en haussant les épaules. »
Mon
avis
UNE ANNÉE ! J’ai mis
UNE ANNÉE à lire mon premier SP papier… J’ai extrêmement honte… je n’avais pas
de limite de temps et pourtant, je l’ai laissé durer alors que c’est un livre GÉNIAL.
Comme quoi parfois, il faut me mettre des limites.
C’est l’histoire d’un petit
garçon qui doit apprendre à ne plus être lui, à devenir quelqu’un d’autre, à
subir la misère, la violence d’une brute mais c’est « malheureusement »
grâce à tout cela qu’il apprend à devenir un homme meilleur, meilleur que ses
prédécesseurs, que ceux qui l’ont brisé, même que ceux qui lui ont tout donné
et tout appris. J’ai eu très peur de la violence de certaines scènes et d’autres
à venir, c’est ce qui m’a freiné parfois, par simple peur. Mais avec Mikael et
Eloisa, il faut toujours croire en la vie. La vengeance maintient Mikael en vie
mais c’est surtout Eloisa et sa mère, la famille qu’il forme, qui l’ont
véritablement sauvé.
C’est un livre incroyablement
fort parce que l’on grandit en même temps que Mikael, on souffre avec lui, on
vit les petits moments de bonheur avec lui. On le voit grandir, s’émouvoir,
devenir fort mais être profondément humain. Bref, on l’adore ce gosse !
Quant à Eloisa et sa mère
Agnete, on apprend aussi à les connaître et à comprendre les valeurs qui les
guident. On les aime aussi tout simplement. On s’insurge du comportement des
villageois, on aime le vieux Raphael et on voue une haine immense, viscérale
contre Ojsternig pour tout ce qu’il est, pour tout ce qu’il fait. Ses actes
sont abominables mais il n’est pas seul dans la débâcle. Dans ce château, ils
sont tous dégueulasses (c’est le terme qui leur correspond) à part Lukrécia,
pauvre victime des actes ignobles de son père, pauvre petite fille qui ne s’est
pas vue grandir… Et il y a tant d’autres personnages que l’on aime et que l’on
abjure, on est mal à l’aise, mal en point, mal tout court. Je vous assure, ce
livre nous fait ressentir énormément de choses. Vous allez avoir peur pour tous
les personnages à un moment donné mais accrochez-vous à l’espoir.
C’est une histoire
incroyable, c’est une vie que l’on vit avec Mikael et Eloisa, on passe par tout
un tas de sentiments, un seul personnage peut nous faire ressentir beaucoup de
choses. Je suis franchement épatée par ce livre. Luca Di Fulvio est génial
lorsqu’il s’agit de raconter une vie. Lui qui dégage tant de joie de vivre, il
manie à la perfection l’art de raconter. C’est époustouflant !
AH ! *insérer gif de Denis Brogniard*
RépondreSupprimerToi aussi tu laisses traîner des SP ? Je dois lire un livre depuis Septembre et ohlala que je culpabilise. Avec le confinement c'est ma résolution de le finir !
J'affectionne les histoires de Luca DI Fulvio sans en avoir lu aucune, parce que je sens que la lecture sera forte et intéressante, ou forte intéressante. Ce sont cependant des gros pavés et j'essaie de me motiver... En tout cas je saurais que je dois rajouter celui-ci à la liste !
J'ai ri à ton "AH !" :D:D:D
SupprimerTu l'as fini finalement ce livre ?
Oui, je comprends que ça puisse rebuter un peu la grosseur du pavé mais franchement, ça se lit hyper bien et tu te laisses happer ! ;)
*insérer gif de quelqu'un qui se cache le visage* Non, je n'ai pas fini... :/ #ShameOnMe
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