Editions : Gallimard
Jeunesse
Genre : Fantasy,
Jeunesse
Date de sortie : 2019
Nombre
de pages : 572
Quatrième de couverture
Quatrième de couverture
Les
effondrements se multiplient, de plus en plus impressionnants : Babel, le
Pôle, Anima, aucune arche n’est épargnée. Pour éviter l’anéantissement total il
faut trouver le responsable. Trouver l’Autre. Mais comment faire sans même
savoir à quoi il ressemble ? Plus unis que jamais, Ophélie et Thorn s’engagent
sur des chemins inconnus où les échos du passé et du présent les mèneront vers
la clef de toutes les énigmes.
Mon
avis
/!\
Si vous n’avez pas lu ce dernier tome, je ne vous conseille pas de lire cette
chronique parce que j’ai besoin de parler ! /!\
Voilà,
c’est le dernier tome de la Passe-miroir…
Je suis émue avant de le commencer, pendant ma lecture et au moment de le
finir. C’est la fin d’une immense aventure et Christelle Dabos répond à toutes
nos questions, même celles qu’on ne se posait pas.
Je
suis vraiment très émue d’écrire cette chronique parce que j’ai tout de suite
adoré cette saga ! A la fin du premier tome, je me suis dit qu’il était
digne de la saga Harry Potter et à la
fin de ce dernier tome, je ne les compare plus, je les mets sur un pied d’égalité.
Vraiment, cette saga m’a bouleversé ! Je suis aussi émue de l’écrire parce
que la fin m’a énormément attristée… Christelle Dabos n’est pas restée sur ses
acquis, dans le sens où on a l’immense envie de voir Ophélie et Thorn réunis à
nouveau et pour toujours mais ce n’est pas le cas. Toutefois, on y reviendra.
Au
début de la Tempête des Echos,
Ophélie et Thorn se sont enfin retrouvés mais il serait dangereux de le faire
remarquer puisqu’ils ont, tous les deux, deux identités différentes. Depuis La Mémoire de Babel, ils sont Eulalie et
Sir Henry, ils ont été amochés par les épreuves qu’ils ont traversées mais sont
plus que déterminés à sauver leur monde. A un moment donné, Ophélie se demande
s’ils ne devraient pas se retirer de tout cela et vivre leurs derniers instants
ensembles, à l’écart de tous, et nous, lecteurs, nous posons exactement la même
question mais ce serait comme demander à Harry Potter de ne pas détruire les
horcruxes pour sauver le monde des sorciers (j’avais dit plus de comparaison
mais s’en est une sans l’être). Ils sont comme ça nos deux héros, mais ils ont
aussi besoin d’avoir des réponses parce qu’Eulalie et l’Autre ont laissé un
sacré chantier.
On
apprend l’histoire des Esprits de Famille non plus par bribes mais dans son
intégralité et on les voit finalement différemment ces grands enfants. J’ai été
surprise qu’Eulalie soit Elizabeth ! Je me demandais un peu pourquoi elle
était toujours dans les parages mais je ne m’attendais pas à cette révélation
(ce qui a eu le mérite d’en être une). Par contre, je ne pensais pas qu’elle
serait aussi « faible » mais après tout ce qu’elle a vécu en tant qu’Elizabeth,
sa perte de mémoire et tout le reste, c’est compréhensible. Pour ce qui est de
l’Ancien Monde et du Nouveau Monde qui se ré-emboîtent, j’ai eu du mal à me l’imaginer
mais j’ai trouvé la symbolique très forte.
Il
faut se dire qu’on croit avoir des certitudes mais que tout va être remis en
question. On perd des gens que l’on connaît dans ce livre, on en retrouve d’autres.
Ophélie vit encore beaucoup d’épreuves et elles sont toujours autant physiques
que morales. On cherche à la faire devenir folle et heureusement qu’elle a un
objectif derrière tout cela sinon on le deviendrait avec elle. L’auteure sait
nous perturber autant que son héroïne. Le temps qu’elle passe dans l’Observatoire
des Déviations est assez traumatisant mais le pire de tout c’est qu’elle va
perdre tout ce qui faisait qu’Ophélie était… elle. On la bouscule et on lui
fait perdre l’un de ses pouvoirs de la pire des manières : ses doigts sont
coupés pour qu’elle ne puisse plus lire aucun objet. C’est horrible ! Elle
est mutilée et… bon, je crois qu’il est temps de parler de la fin de ce livre.
Je
ne dirais pas que je suis déçue de la fin parce qu’elle est surprenante et que
Christelle Dabos nous a bousculé nous aussi dans nos fondements en ne nous
donnant pas la fin que l’on attendait : Ophélie et Thorn finirent heureux
ensemble et eurent beaucoup d’enfants. On est déjà assez mal de se dire qu’elle
ne pourra jamais avoir d’enfants à cause de l’Autre qu’elle a fait passer de l’autre
côté du miroir quand elle était elle-même enfant. Mais en plus de cela, le pire
du pire, elle perd Thorn… WTF !? NON !!! C’est pas possible, c’est
hors de question ! On ne va pas se mentir, j’ai eu beaucoup de mal à l’admettre
(c’est encore difficile). Mais en plus de cela (oui une deuxième fois), savoir
qu’Ophélie va passer toute sa vie à le rechercher, ça me brise le cœur… alors j’aime
à m’imaginer qu’elle y est parvenue pour apaiser mon petit cœur. Toutefois, je
ne suis en rien déçue parce que Christelle Dabos m’a fait vivre tout un tas d’émotions
et ce jusqu’à la toute fin (j’y ai cru jusqu’à la touuute dernière ligne). On
passe par plein d’émotions et de sentiments mais c’est fort et c’est pour cela
que l’on aime cette histoire.
On clôture
très émotivement cette saga et c’est un beau coup de cœur ! Certains ont
pu être déçus par ce dernier tome mais je ne le suis pas. Certes, j’aurais aimé
une fin différente mais cela n’en reste pas moins un excellent quatrième tome. Ça
devient dur de dire « dernier » ça me donne envie de pleurer !
Ophélie et Thorn vont énormément me manquer.
Il y a eu en effet pas mal de personnes déçues mais j'ai bien aimé ce dernier tome, pour ma part. Je comprends que cette fin ouverte soit frustrante, je l'ai trouvée assez intéressante, et ce n'était pas ce à quoi je m'attendais !
RépondreSupprimerOui, je suis tout à fait d'accord ! ça laisse l'imagination faire son travail ;)
SupprimerJe ne sais pas si j'ai été déçue de cette fin ou si je la comprends. J'ai été peinée pour Ophélie, qu'elle ne puisse pas avoir d'enfant, mais quelque part ça délivre un beau message : on peut être heureux sans enfants, ils l'auraient été non ?
RépondreSupprimerQuelque part, avec cette fin ouverte, j'imagine qu'un jour elle le retrouve et que voilà ils sont ensemble, peu importe où.
On peut être heureux sans enfants, c'est certain mais on a le sentiment qu'Ophélie ne l'aurait pas été totalement...
SupprimerOui je m'imagine exactement la même chose et ça réconforte !!!