jeudi 30 avril 2020

La Passe-miroir, Livre 4 : La Tempête des Echos

Auteure : Christelle Dabos
Editions : Gallimard Jeunesse
Genre : Fantasy, Jeunesse
Date de sortie : 2019
Nombre de pages : 572

Quatrième de couverture
Les effondrements se multiplient, de plus en plus impressionnants : Babel, le Pôle, Anima, aucune arche n’est épargnée. Pour éviter l’anéantissement total il faut trouver le responsable. Trouver l’Autre. Mais comment faire sans même savoir à quoi il ressemble ? Plus unis que jamais, Ophélie et Thorn s’engagent sur des chemins inconnus où les échos du passé et du présent les mèneront vers la clef de toutes les énigmes.
Mon avis

/!\ Si vous n’avez pas lu ce dernier tome, je ne vous conseille pas de lire cette chronique parce que j’ai besoin de parler ! /!\

Voilà, c’est le dernier tome de la Passe-miroir… Je suis émue avant de le commencer, pendant ma lecture et au moment de le finir. C’est la fin d’une immense aventure et Christelle Dabos répond à toutes nos questions, même celles qu’on ne se posait pas.

Je suis vraiment très émue d’écrire cette chronique parce que j’ai tout de suite adoré cette saga ! A la fin du premier tome, je me suis dit qu’il était digne de la saga Harry Potter et à la fin de ce dernier tome, je ne les compare plus, je les mets sur un pied d’égalité. Vraiment, cette saga m’a bouleversé ! Je suis aussi émue de l’écrire parce que la fin m’a énormément attristée… Christelle Dabos n’est pas restée sur ses acquis, dans le sens où on a l’immense envie de voir Ophélie et Thorn réunis à nouveau et pour toujours mais ce n’est pas le cas. Toutefois, on y reviendra.

Au début de la Tempête des Echos, Ophélie et Thorn se sont enfin retrouvés mais il serait dangereux de le faire remarquer puisqu’ils ont, tous les deux, deux identités différentes. Depuis La Mémoire de Babel, ils sont Eulalie et Sir Henry, ils ont été amochés par les épreuves qu’ils ont traversées mais sont plus que déterminés à sauver leur monde. A un moment donné, Ophélie se demande s’ils ne devraient pas se retirer de tout cela et vivre leurs derniers instants ensembles, à l’écart de tous, et nous, lecteurs, nous posons exactement la même question mais ce serait comme demander à Harry Potter de ne pas détruire les horcruxes pour sauver le monde des sorciers (j’avais dit plus de comparaison mais s’en est une sans l’être). Ils sont comme ça nos deux héros, mais ils ont aussi besoin d’avoir des réponses parce qu’Eulalie et l’Autre ont laissé un sacré chantier.

On apprend l’histoire des Esprits de Famille non plus par bribes mais dans son intégralité et on les voit finalement différemment ces grands enfants. J’ai été surprise qu’Eulalie soit Elizabeth ! Je me demandais un peu pourquoi elle était toujours dans les parages mais je ne m’attendais pas à cette révélation (ce qui a eu le mérite d’en être une). Par contre, je ne pensais pas qu’elle serait aussi « faible » mais après tout ce qu’elle a vécu en tant qu’Elizabeth, sa perte de mémoire et tout le reste, c’est compréhensible. Pour ce qui est de l’Ancien Monde et du Nouveau Monde qui se ré-emboîtent, j’ai eu du mal à me l’imaginer mais j’ai trouvé la symbolique très forte.

Il faut se dire qu’on croit avoir des certitudes mais que tout va être remis en question. On perd des gens que l’on connaît dans ce livre, on en retrouve d’autres. Ophélie vit encore beaucoup d’épreuves et elles sont toujours autant physiques que morales. On cherche à la faire devenir folle et heureusement qu’elle a un objectif derrière tout cela sinon on le deviendrait avec elle. L’auteure sait nous perturber autant que son héroïne. Le temps qu’elle passe dans l’Observatoire des Déviations est assez traumatisant mais le pire de tout c’est qu’elle va perdre tout ce qui faisait qu’Ophélie était… elle. On la bouscule et on lui fait perdre l’un de ses pouvoirs de la pire des manières : ses doigts sont coupés pour qu’elle ne puisse plus lire aucun objet. C’est horrible ! Elle est mutilée et… bon, je crois qu’il est temps de parler de la fin de ce livre.

Je ne dirais pas que je suis déçue de la fin parce qu’elle est surprenante et que Christelle Dabos nous a bousculé nous aussi dans nos fondements en ne nous donnant pas la fin que l’on attendait : Ophélie et Thorn finirent heureux ensemble et eurent beaucoup d’enfants. On est déjà assez mal de se dire qu’elle ne pourra jamais avoir d’enfants à cause de l’Autre qu’elle a fait passer de l’autre côté du miroir quand elle était elle-même enfant. Mais en plus de cela, le pire du pire, elle perd Thorn… WTF !? NON !!! C’est pas possible, c’est hors de question ! On ne va pas se mentir, j’ai eu beaucoup de mal à l’admettre (c’est encore difficile). Mais en plus de cela (oui une deuxième fois), savoir qu’Ophélie va passer toute sa vie à le rechercher, ça me brise le cœur… alors j’aime à m’imaginer qu’elle y est parvenue pour apaiser mon petit cœur. Toutefois, je ne suis en rien déçue parce que Christelle Dabos m’a fait vivre tout un tas d’émotions et ce jusqu’à la toute fin (j’y ai cru jusqu’à la touuute dernière ligne). On passe par plein d’émotions et de sentiments mais c’est fort et c’est pour cela que l’on aime cette histoire.

On clôture très émotivement cette saga et c’est un beau coup de cœur ! Certains ont pu être déçus par ce dernier tome mais je ne le suis pas. Certes, j’aurais aimé une fin différente mais cela n’en reste pas moins un excellent quatrième tome. Ça devient dur de dire « dernier » ça me donne envie de pleurer ! Ophélie et Thorn vont énormément me manquer.

4 commentaires:

  1. Il y a eu en effet pas mal de personnes déçues mais j'ai bien aimé ce dernier tome, pour ma part. Je comprends que cette fin ouverte soit frustrante, je l'ai trouvée assez intéressante, et ce n'était pas ce à quoi je m'attendais !

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    1. Oui, je suis tout à fait d'accord ! ça laisse l'imagination faire son travail ;)

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  2. Je ne sais pas si j'ai été déçue de cette fin ou si je la comprends. J'ai été peinée pour Ophélie, qu'elle ne puisse pas avoir d'enfant, mais quelque part ça délivre un beau message : on peut être heureux sans enfants, ils l'auraient été non ?
    Quelque part, avec cette fin ouverte, j'imagine qu'un jour elle le retrouve et que voilà ils sont ensemble, peu importe où.

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    1. On peut être heureux sans enfants, c'est certain mais on a le sentiment qu'Ophélie ne l'aurait pas été totalement...
      Oui je m'imagine exactement la même chose et ça réconforte !!!

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