Shades of Magic

Auteure : Victoria E. Schwab

Editions : Lumen

Genre : Fantasy

Date de sortie : 2017

Nombre de pages : 512

Quatrième de couverture

Kell est le dernier des magiciens de sang, des sorciers capables de voyager d’un monde à l’autre. Des mondes, il y en a quatre, dont Londres est, à chaque fois, le cœur et l’âme. Le nôtre est gris, sans magie d’aucune sorte. Celui de Kell, rouge – on y respire le merveilleux à chaque bouffée d’air. Le troisième est blanc : là, les sortilèges se font si rares qu’on s’y tranche la gorge pour une simple incantation. Le dernier est noir, noir comme la mort qui l’a envahi quand la magie a dévoré tout ce qui s’y trouvait, obligeant les trois autres à couper tout lien avec lui.

Depuis cette contagion, il est interdit de transporter le moindre objet entre les univers. C’est malgré tout ce que Kell va prendre le risque de faire, histoire de défier la famille royale qui l’a pourtant adopté comme son fils, à commencer par le prince Rhy, son frère, pour qui il donnerait par ailleurs sa vie sans hésiter. Mais, à force de jouer avec le feu, il finit par commettre l’irréparable : il emporte jusque dans le Londres gris une pierre noire comme la nuit, qu’une jeune fille du nom de Lila décide, sur un coup de tête, de lui subtiliser. Pour elle comme pour lui – pour leurs deux mondes, à vrai dire – le compte à rebours est lancé.

Mon avis

J’entends énormément parler de cette saga sur les réseaux sociaux et encore plus quand le troisième tome est sorti, j’ai eu beaucoup de mal à résister (enfin c’est ce que j’essaie de me faire croire ahah) mais j’ai finalement cédé aux appels de la tentation d’achat. Cet été, je me suis donc décidée à lire ce « petit » pavé.

Pour être tout à fait honnête, j’ai eu un peu de mal à entrer dans l’histoire mais une fois que j’ai été dedans, j’ai eu bien du mal à le lâcher cette fois. On nous accroche et on a envie de savoir comment nos personnages vont s’en sortir.

J’ai beaucoup aimé l’idée qu’il y ait différents Londres de différentes couleurs. Je suis fan des auteur.e.s qui créent des univers de toutes pièces mais je le deviens de plus en plus quand il y reste une trace du monde actuel. J’aime aussi le fait que le méchant ait lui aussi des failles.

La relation Kell – Lila est plutôt amusante, ils sont attirés irrésistiblement l’un vers l’autre (non pas forcément sur le thème de l’amour) parce qu’ils se comprennent dans leur vécu, ce qui fait qu’on a envie de les voir tout le temps ensemble. Je n’aimais pas trop quand ils étaient séparés. La deuxième relation que j’apprécie énormément, c’est celle de Kell et de son frère le Prince Rhy, je les trouve fusionnels tout en étant un peu… paternalistes l’un envers l’autre pour tenter de se protéger. Et puis, ensemble, ils sont drôles.

J’aime le côté libertaire de Kell, il doit répondre aux « ordres » de son Londres mais il garde son caractère empreint de liberté. Revenons à ce méchant qui a ses points faibles. Etrangement, Holland, il m’a toujours fait un peu de peine, il est devenu esclave de deux fous qui, eux, sont de vrais méchants, sadiques qui ont complètement perdu la boule. Il est plus profond que cela. A la différence de Kell, il a perdu sa liberté.

En parlant des deux fous, les deux frère et sœur du Londres blanc, ils sont malaisants, vraiment, j’ai ressenti un profond malaise quand je lisais les passages où ils étaient présents. Ils sont pervers, sadiques et n’ont de « sentiments » que pour eux-mêmes, même si on ne peut pas parler de sentiments d’ailleurs. Ce sont des personnages comme je ne les aime pas dans le sens où ils sont déplaisants mais justement ça apporte beaucoup à l’histoire.

C’est un coup de cœur parce qu’une fois dedans, on a bien du mal à le refermer ce livre. Victoria Schwab nous plonge dans un univers comme je les aime, plein de magie et de mystères. Les personnages m’ont rapidement plu et j’espère les retrouver de la même manière dans le tome Shades of Shadows que je compte bien me procurer.