Editions : Mazarine
Genre : Fiction
Date de sortie : 2019
Nombre
de pages : 408
Quatrième de couverture
Quatrième de couverture
« À
cœur vaillant, rien d’impossible »
Lorsqu’une
tragédie change à jamais sa vie, la jeune Alice Hart, âgée de neuf ans, part
vivre chez sa grand-mère qu’elle ne connaît pas. Quittant le bord de l’océan où
elle a grandi, elle trouve refuge dans la ferme horticole de June, où celle-ci
cultive des fleurs sauvages d’Australie.
Au
fil du temps, Alice oublie les démons du passé et apprend à perpétuer la
tradition familiale en utilisant le langage des fleurs pour remplacer les mots
lorsqu’ils se font trop douloureux.
Mais
l’histoire des Hart est hantée par de nombreux secrets que June cache à sa
petite-fille. Une sorte de fatalité semble accabler les femmes de leur famille,
aussi June préfère-t-elle tenir Alice à l’abri de la vérité, quitte à la tenir
à distance de l’amour.
Une
fois adulte, révoltée par ce silence et trahie par celles qui lui sont le plus
chères, Alice se rend compte qu’il y a des histoires que les fleurs seules ne
peuvent raconter. Si elle veut être libre, elle doit partir et inventer l’histoire
la plus importante de toutes : la sienne…
Mon
avis
Quand je pense à ce livre,
il m’évoque mon été dans son intégralité alors que ce n’est pas le cas. C’est
une information dont on se fout mais j’avais envie de le dire. Bien évidemment,
il représente aussi pour moi l’Australie dans son aridité, dans son climat,
dans ses terres, dans ses fleurs, surtout ses fleurs.
C’est une histoire d’une
extrême beauté mais aussi d’une violence inouïe… J’ai eu énormément de mal à
tenter d’« oublier » le début de l’histoire et sa violence pour me
plonger pleinement dans le reste du livre. Et lire ce genre d’histoire peu de
temps après La Vraie Vie d’Adeline
Dieudonné (qui traite d’un même sujet) n’est pas chose aisée… C’est EXTRÊMEMENT
COMPLIQUÉ parce que j’en suis ressortie à chaque fois traumatisée et
profondément bouleversée. Les fleurs
sauvages n’a pas échappé à la règle puisque j’ai pleuré toutes les larmes
de mon corps dès les premières pages et ai mis du temps à m’en remettre.
Le problème a été que, de
peur de ne pas m’en remettre justement, j’ai commencé d’autres lectures en même
temps pour me « changer les idées » et ne plus affronter toute cette
violence (certes, c’est reculer pour mieux sauter) puis faire une pause.
Toutefois, en le reprenant, je me suis rendue compte que ce livre était bien
plus que cela et qu’il fallait affronter ce malaise, cette violence pour ne pas
abandonner notre héroïne Alice. On la suit de petite fille à femme et on voit
quelqu’un qui doit se construire avec beaucoup de bagages.
Dans cette histoire, on y
découvre aussi l’Australie et ses sublimes paysages, ses fleurs et sa poésie.
On peut lire ce livre à la manière d’un herbier où on découvre à chaque
instant, des fleurs qui viennent agrémenter la vie d’Alice. C’est très beau,
très poétique. Et puis, la couverture n’en rajoute que plus de beauté.
On est immédiatement happé
par cette histoire qui commence par vous briser, vous retrouver l’espoir, on
vous re-brise le cœur et ainsi de suite. Avec ce livre, on ne peut jamais se
poser tranquillement et profiter d’un bonheur qui semble enfin arriver. Non,
tout est toujours éphémère et ce n’est pas simple... Pourtant, on ne perd pas
espoir parce que notre Alice Hart mérite une vie heureuse après tant de
souffrances.
La seule chose qui me gêne
dans ce livre, c’est que les personnages ne disent rien tout de suite et
préfèrent attendre avant de révéler les choses (comme dans les téléfilms), et
c’est très frustrant..! On a envie qu’ils se disent tout et que tout le monde
aille mieux mais cela ne se passe jamais de cette manière, ce serait trop
facile et justement, rien n’est facile dans cette histoire. Chaque moment est
une épreuve et il faut son lot pour enfin connaître un certain bonheur.
Je me rends compte qu’une
deuxième petite chose m’a gêné... c’est le fait qu’Alice soit complètement
obsédé par Dylan... même quand il y a des choses bouleversantes qui se
déroulent dans sa vie, elle ne pense qu’à lui.. ce que j’ai trouvé
« soûlant ». Et puis, j’ai la sensation que le problème Oggi n’est
pas fini..
Toutefois, ce livre est
poétique dans sa manière d’incorporer le langage des fleurs à la vie. J’ai
beaucoup aimé ! Alice va me manquer mais je suis heureuse de cette fin qu’elle
mérite tant.
C’est un livre
bouleversant, il est extrêmement difficile par moment mais il en ressort
toujours une fleur de beauté de toute cette boue qui s’accumule (et ne semble
jamais vouloir disparaître) telle la fleur de Lotus. Mais Alice est une
warrior, elle a vécu énormément de choses en peu de temps d’existence et nous
éblouit par sa volonté de vouloir s’en sortir. Merci à NetGalley France et les
éditions Mazarine de m’avoir fait découvrir cette superbe histoire !
Je ne connaissais pas du tout. Je vais garder le titre en tête et éventuellement me le procurer quand j'aurais assez d'énergie, vu la positivité qu'il dégage. :')
RépondreSupprimerC'est vrai qu'il faut s'armer un petit peu... ahah ! Mais il vaut le coup !!!
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