Editions : Albin
Michel
Genre : Roman
Date de sortie : mars
2018
Nombre
de pages : 560
Quatrième de couverture
Quatrième de couverture
Violette Toussaint est garde-cimetière
dans une petite ville de Bourgogne. Les gens de passage et les habitués
viennent se réchauffer dans sa loge où rires et larmes se mélangent au café qu’elle
leur offre. Son quotidien est rythmé par leurs confidences. Un jour, parce qu’un
homme et une femme ont décidé de reposer ensemble dans son carré de terre, tout
bascule. Des liens qui unissent vivants et morts sont exhumés, et certaines
âmes que l’on croyait noires se révèlent lumineuses.
Après l’émotion et le succès des Oubliés
du dimanche, Valérie Perrin nous fait partager l’histoire intense d’une femme
qui, malgré les épreuves, croit obstinément au bonheur. Avec ce talent si rare
de rendre l’ordinaire exceptionnel, Valérie Perrin crée autour de cette fée du
quotidien un monde plein de poésie et d’humanité.
Un hymne au merveilleux des choses
simples.
Mon
avis
Les
Oubliés du dimanche m’a bouleversé et a été un fabuleux coup de cœur
donc en voyant le nouveau roman de Valérie Perrin à la bibliothèque, JE NE
POUVAIS PAS PASSER À CÔTÉ ! Et maintenant, je peux vous le dire :
quelle claque !
On est ému, choqué, étonné,
bouleversé et notre petit cœur se fend de tendresse pour des personnages aussi
uniques les uns que les autres. Ils m’ont touché au plus profond de mon être.
Violette, notre
garde-cimetière a vécu beaucoup de malheurs dans sa vie mais elle est devenue
un véritable soutien pour les autres et une oreille terriblement attentive. En
réalité, elle relie tous les personnages entre eux et en fait une base solide
même s’ils ne font que traverser sa vie. Quant à son mari Philippe Toussaint
(je n’ai jamais vu un prénom et un nom répétés autant de fois), il représente à
moitié l’expression : « ne pas se fier aux apparences ». En ce
qui concerne les parents de Philippe Toussaint (je commence à parler comme
Violette), pardon pour la vulgarité mais QUELS CONNARDS ! Surtout la mère
qui est exécrable avec Violette. J’ai eu maintes fois envie de la baffer cette
vieille bonne femme (pardon… ou pas). Avec ces petites descriptions, je vous donne un avant-goût de ce qui vous attend, héhé !
J’ai été très émue de finir
ce livre et de devoir quitter notre héroïne que j’adorerais rencontrer. Elle
est d’une sagesse infinie et m’attendrit profondément. L’auteure apporte une
telle douceur à son œuvre, je suis clairement épatée par son style. De la même
manière qu’avec Les Oubliés du dimanche,
elle remplit son histoire de rebondissements qui viennent remettre en question
toute la vision que nous avions de la vie de ces personnages. J’adore !
Cette histoire me donne
aussi une vision différente de la mort et des enterrements. Rien n’est une fin
en soi et il faut savoir accepter que chacun vit le deuil différemment sans s’en
formaliser.
En écrivant cette chronique, j’apprends que Valérie Perrin a reçu le Prix Maison de la Presse pour ce roman et je suis tellement contente ! C’est amplement mérité.
C’est un coup de cœur incroyable !
Malgré quelques longueurs parfois, on se laisse submerger par toutes ces vies
liées les unes aux autres et qui nous bouleversent à tout jamais.
(Je ne vous ai absolument
pas parlé de l’intrigue mais juste de mon sentiment général parce que ce serait
gâcher votre propre lecture).
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