The End of the F***ing World

Titre original : The End of the F***ing World

Réalisation : Charlie Covell

Genre : Comédie dramatique

Année : 2017

Durée : 8 épisodes d’environ 20 minutes (1 saison)

Synopsis

James, âgé de 17 ans, vit seul avec son père veuf, il se présente comme un psychopathe et tue régulièrement des animaux comme passe-temps. Il se lie avec Alyssa, une camarade de lycée, aussi rêveuse que rebelle qui vit avec sa mère et son beau-père. James se met en but de l'assassiner en quête de quelque chose de plus gros qu'un animal à tuer. Mais, il commence à ressentir des sentiments pour elle, alors qu'ils fuguent chacun de chez eux et se lancent dans un road trip avec de nombreuses péripéties tragi-comiques...

(Wikipédia)

Mon analyse

Netflix m’a prévenu de la sortie de cette série en mode « une série de psychopathes devrait vous plaire » mais j’ai attendu avant de la regarder et puis, sur les réseaux sociaux j’ai vu des avis mitigés alors je me suis dit qu’il était temps que je me fasse ma propre opinion.

Je me disais bien que le héros James me disait quelque chose et effectivement le rôle de « psychopathe » va bien à l’adolescent chétif qui se retrouve embarqué dans un cambriolage après avoir regardé (et même plus) des vidéos et photos d’enfants (dans le style pédopornographique) de Black Mirror (cet épisode m’a clairement traumatisé). Entre ce rôle et celui de cette série, il se produit un phénomène inverse : on a de la peine puis il nous dégoûte dans Black Mirror ; et dans The End of the Fu***ing World, on le trouve très étrange voire effrayant et, on finit par s’habituer et l’apprécier. Tout cela pour dire que Alex Lawther est un très bon acteur.

Le rôle des deux flics me fait rire, surtout celui de celle interprétée par Gemma Whelan (qui joue Yara Greyjoy dans Game of Thrones), le contexte des deux rôles m’amuse beaucoup.

J’adore le concept des épisodes de vingt minutes où il se passe plein de choses et où on n’a pas le temps de s’ennuyer tout en ne prenant pas trop de temps. Par contre, on ne va pas se mentir, il y a BEAUCOUP de grossièretés et de vulgarités mais en VO je trouve que ça passe mieux. On est vraiment dans l’humour britannique, dans l’esprit pince-sans-rire. Par contre, je conseille à ceux qui ne supportent pas la vue du sang de passer outre certaines scènes.

Alyssa m’agace au plus haut point par moment (surtout lorsqu’elle accuse James de lui avoir sauvé la vie) mais on se rend vite compte qu’elle et James ne sont que des gosses paumés dont les parents ont d’autres préoccupations que de s’occuper d’eux. De ce fait, on les aime bien ces enfants malgré les crimes qu’ils commettent. D’ailleurs, lorsque ce que James attendait le plus se produit, il comprend qu’il n’est pas ce qu’il croyait être… c’est très énigmatique ce que je dis mais il faut bien ménager le suspense ! Ahah !

Malgré des scènes dérangeantes, j’ai bien aimé cette série, c’est une bonne surprise ! On s’attache à nos deux personnages et pour cette raison, j’espère qu’il y aura une deuxième saison.