Auteure : Laetitia
Colombani
Editions : Format
Kindle (Grasset)
Genre : Roman
Date de sortie : 2017
Nombre
de pages : 224
Quatrième de couverture
Quatrième de couverture
Trois
femmes, trois vies, trois continents. Une même soif de liberté.
Inde.
Smita est une Intouchable. Elle rêve de voir sa fille échapper à sa condition
misérable et entrer à l’école.
Sicile.
Giulia travaille dans l’atelier de son père. Lorsqu’il est victime d’un
accident, elle découvre que l’entreprise familiale est ruinée.
Canada.
Sara, avocate réputée, va être promue à la tête de son cabinet quand elle
apprend qu’elle est gravement malade.
Liées
sans le savoir par ce qu’elles ont de plus intime et de plus singulier, Smita,
Giulia et Sarah refusent le sort qui leur est destiné et décident de se battre.
Vibrantes d’humanité, leurs histoires tissent une tresse d’espoir et de
solidarité.
Mon
avis
J’ai beaucoup entendu
parler de ce livre sur les réseaux sociaux et même si le résumé ne me tentait
pas outre mesure, je me suis décidée à le lire en cédant sous la pression des
avis. Ahah !
Trois histoires pour trois
femmes dans trois différents pays confrontées à la vie et surtout à ses difficultés.
Tantôt prévisibles et tantôt surprenantes, ces trois histoires nous font vivre
à travers Smita, Giulia et Sarah d’une belle manière quoiqu’un peu triste.
On souffre pour elles mais
surtout on s’indigne particulièrement sur le fait que de telles sociétés
puissent encore exister de nos jours : que l’on puisse tuer, violer et
faire atrocement souffrir des personnes qui ne font pas partie de la même
communauté que soi, que la maladie soit un sujet de discrimination et qu’une
femme ne soit bonne qu’à se marier. C’est révoltant et on a envie de crier pour
ces femmes qui ne peuvent pas le faire.
Ce sont les cheveux qui
lient nos trois personnages, peut-être parce que les femmes accordent beaucoup
d’importance à leurs cheveux et que nos héroïnes décident de s’en séparer
pour gagner leur liberté, (et elles s’aident sans le savoir). Je trouve que c’est
un beau message.
J’ai bien aimé le fait que
chaque fin de chapitre pour un personnage soit synonyme de suspense pour sa
vie. Toutefois, je trouve dommage qu’on n’en sache pas davantage sur Smita et
sa fille Lalita à la fin du roman alors qu’elles ont tout sacrifié pour vivre
(ou survivre ou les deux).
La
Tresse a reçu un prix récemment, il s’agit du Globe de Cristal
du meilleur roman. Laetitia Colombani avait déjà reçu en juin dernier le Prix
Relay des Voyageurs-Lecteurs 2017. C’est une très belle manière de commencer sa
carrière d’écrivain.
J’ai passé un très bon
moment, c’est une lecture agréable ! On est indignés par certains faits
mais ils nous ouvrent les yeux sur la réalité de la vie dans d’autres pays
ainsi que dans le sien puisque certains endroits ressemblent beaucoup au nôtre
et les manières de faire ne sont pas si éloignées.
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