Auteure : Margaret
Atwood
Editions : Pavillons
Poche (Robert Laffont)
Genre : Dystopie
Date de sortie : 2015
Nombre
de pages : 544
Quatrième de couverture
Quatrième de couverture
Devant
la chute drastique de la fécondité, la république de Gilead, récemment fondée
par des fanatiques religieux, a réduit au rang d’esclaves sexuelles les
quelques femmes encore fertiles. Vêtue de rouge, Defred, « servante
écarlate » parmi d’autres, à qui l’on a ôté jusqu’à son nom, met donc son
corps au service de son Commandant et de son épouse. Le soir, en regagnant sa
chambre à l’austérité monacale, elle songe au temps où les femmes avaient le
droit de lire, de travailler… En rejoignant un réseau secret, elle va tout
tenter pour recouvrer sa liberté.
Mon
avis
Comment vous expliquer pour
ce livre !? J’étais tellement contente de le recevoir à Noël et à force d’en
entendre parler, je dois avouer l’avoir un peu idéalisé… un peu trop même.
Déjà, je n’ai rien compris aux trente-cinquante premières pages.
Déjà, je n’ai rien compris aux trente-cinquante premières pages.
J’ai eu BEAUCOUP de
difficultés à entrer dans l’histoire et à me projeter : pendant cette
lecture, mon imagination a longtemps refusé de faire son boulot. De ce fait,
arrivée à plus de cent pages, j’étais toujours aussi perdue dans le récit jusqu’à
ce que la lumière commence à se faire…
Ce livre représente
principalement les pensées de notre personnage principal Defred, qui a une
conversation très dissolue avec elle-même. Ses pensées sont un mélange entre
son passé lointain, son passé proche (le renversement du gouvernement et l’embrigadement
des femmes) et son présent qu’elle associe à plein de petits détails du
quotidien (et parfois même son futur). Du coup, c’était plutôt compliqué à
comprendre…
Je pensais vraiment que
Defred serait dans la rébellion, dans l’action mais ce n’est pas le cas, elle
se laisse porter par les évènements et les gens. Elle prend tout au pied de la
lettre et même si elle réfléchit beaucoup, elle met un certain temps à
comprendre que les évènements peuvent avoir une autre signification.
Je tiens aussi à préciser
que la quatrième de couverture est un mensonge : Defred n’entre pas en « résistance »,
certes, elle défie les nouvelles lois mais ne participe aucunement à un
quelconque acte de résistance, ce qu’elle fait surtout c’est ressasser. Mis à
part cela, on se laisse prendre par cette histoire et ce qu’il s’y produit
pourrait très bien arriver un jour, c’est plausible et cela fait terriblement
peur.
Le livre nous décrit une
société où les femmes sont devenues des réceptacles à la fertilité, elles n’ont
plus aucun droit et sont au service des plus puissants pour procréer, c’est
leur seule utilité dans la vie. Au début, les femmes ont perdu leur emploi,
leur accès au compte bancaire puis les fanatiques religieux ont assassinés le
président et les hommes au pouvoir. (Par exemple, le deuxième mariage n’est plus
reconnu comme tel et les femmes doivent donc être séparées des hommes.) L’histoire
de base est géniale et hallucinante maiiiis… il en faudrait plus. Defred ne
fait que raconter, il n’y a pas de réelles actions.
Honnêtement, je ne
comprends pas l’engouement que tout le monde a eu pour La Servante écarlate …
Je dirais simplement que c’était une bonne lecture mais pas un coup de cœur.
Après, le fait qu’elle ait été adaptée en série explique que cette histoire
datant de 1985 soit revenue au goût du jour et à cause de son drôle d’écho à la
société actuelle.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire