Auteur : Dean
R. Koontz
Editions : J’ai
lu
Genre : Epouvante,
Policier
Date de sortie : 1986
Nombre
de pages : 288
Quatrième de couverture
Quatrième de couverture
Quatre crimes en deux jours. Bah !
pour Jack Dawson, policier new-yorkais, quoi de plus banal ? Ce qui l’est
moins, c’est que les victimes n’ont été ni poignardées ni abattues mais
mordues, griffées à mort. Des bêtes,
nul doute, mais lesquelles ? Et venues d’où ? Sur les corps, des
milliers de traces sont là – non identifiables.
Atroce, dément, surnaturel… mais les flics
refusent le surnaturel. Sauf Dawson peut-être, que le hasard a conduit sur la
piste d’un étrange Haïtien. La magie noire, le vaudou…
Pourquoi rejeter l’hypothèse ? D’autant
que l’enquête piétine, que de monstrueuses petites créature ont surgi, ici et
là, que d’autres meurtres pareillement « signés » sont commis, que
New York commence à paniquer…
Mon
avis
Cet auteur m’a été vivement
conseillé par la personne qui s’occupe de la section « Livres » à
Emmaüs. Quand il m’a vu prendre un Stephen King, il m’a dit « Koontz, c’est
comme King, ils sont comme frères et ils écrivent pareil ». Bon, il m’en fallait
pas plus pour me lancer dans Le
rideau de ténèbres sans connaître l’auteur et sans connaître l’histoire.
Après quelques recherches,
il s’est avéré que Dean R. Koontz est un écrivain reconnu en Amérique et
certaines de ses œuvres sont de grand succès. Il est spécialisé dans le
fantastique, le policier et les deux combinés pour donner des romans à suspens.
J’ai eu énormément de mal à
entrer dans ce livre. J’étais à plus de la moitié que je me demandais encore si
je n’allais pas tout simplement abandonner l’affaire, surtout que d’autres
livres me faisaient vraiment de l’œil dans ma bibliothèque. Et puis au fil des
pages, j’ai quand même voulu savoir comment toute cette histoire allait se
finir, et au final, je suis déçue. En voulant aller jusqu’au bout pour donner
un avis concret à ce gentil vendeur, je n’ai pas vécu une bonne lecture. En
plus, l’histoire parle de créatures qui ressemblent à des rats et qui
apparaissent la nuit pour vous tuer ou plus spécifiquement vous déchiqueter et
vous éviscérer. Et comme je lisais ce livre vers minuit, j’ai franchement
flippé, petite nature que je suis !
Le personnage de Jack
Dawson, soi-disant super flic, super père, le plus Juste parmi les Justes, je
le trouve parfois très insouciant. On menace ses enfants = il passe la soirée tranquille
avec sa collègue, alors qu’il connaît toute la puissance du méchant de l’histoire,
il continue à se dire « les gosses sont en sécurité » alors que ce n’est
pas le cas et cette manie de toujours répéter « les gosses »… Rrr !
Ce sont ses enfants quand même… à croire qu’il ne connaît plus leurs prénoms.
En ce qui concerne les enfants, ils sont vraiment mignons (surtout le petit
Davey) et malins pour leur âge. Toutefois, quand je lis que la petite Penny, 11
ans, demande à une femme qu’elle vient de rencontrer si elle peut l’appeler « Maman »…
non mais là, wtf ?! (C’est quoi ce bordel ?) Encore plus, quand cette
dernière accepte. Dans le « wtf !? », on a aussi le personnage
de Dean qui a perdu sa femme il y a 18 mois et qui est amoureux d’une autre
femme avec qui il a juste couché la veille…
Quant à la fin, elle est
très longue et très prévisible (sauf le coup de la télépathie kitsch, ça, je ne
l’avais pas vu venir) et on n’assiste même pas aux retrouvailles de la famille.
Je suis déçue par ce livre.
L’histoire est répétitive et looongue. Toutefois, le côté « épouvante »
a très bien fonctionné sur moi avec les étranges petites bêtes tout droit
sorties de l’Enfer. Cette lecture est un échec mais je ne désespère pas et relirais du Dean R. Koontz.
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