Auteur : Julian
Fellowes
Editions : JC
Lattès
Genre : Drame,
Historique
Date de sortie : 2016
Nombre
de pages : 480
Quatrième de couverture
Quatrième de couverture
Le 15 juin 1815, le bal devenu légendaire
de la duchesse de Richmond réunit à Bruxelles tous les grands noms de la
société anglaise. La plupart des beaux officiers présents ce soir-là périront
quelques heures plus tard sur le champ de bataille de Waterloo, faisant de
cette réception l'une de’ plus tragiques de l’histoire. Mais cette nuit va
aussi bouleverser le destin de Sophia Trenchard, la ravissante fille du
responsable de l’intendance du duc de Wellington.
Vingt-cinq ans plus tard, les Trenchard,
en pleine ascension sociale, se sont installés dans le nouveau quartier de
Belgravia et pensaient laisser derrière eux ces terribles événements. Mais dans
un monde en mutation où l’aristocratie côtoie désormais la classe émergente des
nouveaux riches, certains sont prêts à tout pour que les secrets du passé ne
menacent pas leurs privilèges…
Amours contrariées, intrigues entre
classes sociales, sans oublier le rôle des domestiques : on retrouve dans
ce roman tout le talent et le charme de l’auteur de Downton Abbey.
Mon
avis
J’adore la série Downton Abbey et en apprenant que son
créateur avait écrit un livre, il est rapidement entré dans ma PAL. J’avais
décidé de le lire cet été parce que c’est une saison qui me semblait tout à
fait appropriée pour ce livre.
Certains passages nous
replongent totalement dans l’univers de la série. Et peut-être que j’en
attendais trop à cause de mon amour pour Downton
Abbey…
Si je devais résumer ce
livre à un mot, ce serait : LONG. J’ai mis plus de quinze jours à le lire
et cela m’a paru UNE ÉTERNITÉ ! Il ne se passe rien ; certains
personnages manigancent mais ne mettent jamais leur plan à exécution (sauf
exceptionnellement à la toute fin). Ils pensent tous beaucoup sans qu’il n’en résulte
quoi que ce soit. Ça tire des plans sur la comète, ça s’imagine plein de choses
mais au final, ils attendent tous. Oui, attendre, c’est vraiment tout ce qu’ils
font. De ce fait, je suis rapidement entrée dans une phase de frustration avec
ce livre. Au point que toute cette attente a ralenti mon rythme de lecture.
Toutefois, ce livre n’est pas mauvais ou nul alors je n’ai pas pu abandonner
pour pouvoir connaître la fin et même si cette fameuse fin est comme tout le
reste : LONGUE (quand notre protagoniste apprend toute la vérité, il n’est
pas choqué outre mesure et se voir attribuer une grande richesse donne l’impression
qu’il trouve toute cette histoire normale. J’étais très étonnée par sa réaction !),
ce n’est pas une grosse déception, ce n’était tout simplement pas transcendant.
Par moment, on s’ennuie franchement et on devine aisément ce qu’il va se
passer. Ma seule petite surprise a été la vérité sur la relation entre Sophia
Trenchard et Edmund Bellasis. Mais d’ailleurs, peut-être que d’autres lecteurs
s’en sont doutés.
Au vu de sa longueur (non
pas en termes de pages mais d’histoire), ce livre n’est pas un coup de cœur.
Cependant, c’était une lecture sympathique et Julian Fellowes a une écriture
agréable. De plus, j’aime beaucoup l’époque et ce style d’histoire avec,
toutefois, plus d’évènements ou de péripéties.
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