dimanche 31 mars 2019

Le Gendre de ma vie

Titre original : Le Gendre de ma vie
Réalisation : François Desagnat
Genre : Comédie
Année : 2018
Durée : 1h40

Synopsis

Stéphane et Suzanne sont parents de trois jeunes femmes, le tableau peut sembler idéal mais Stéphane n’a jamais eu de fils et a toujours rêvé d’en avoir. Pour combler cette frustration, il s’accapare ses gendres et en tombe plus vite amoureux que ses filles. Quand Alexia sa fille cadette, décide de quitter Thomas, magnifique rugbyman et nouvelle idole de son père, pour un jeune médecin qu’il ne supporte pas, Stéphane va se débattre.
(Allociné)

Mon analyse

Je crois n’avoir même pas regardé la bande-annonce avant d’aller le voir dans le cinéma de mon village, elle est d’ailleurs passée peu de temps avant que le film ne débute. J’avais surtout un vague intérêt pour Kad Merad mais cela s’arrêtait là. Et après le visionnage de la b-a, j’en avais un autre pour Guillaume Labbé que je connaissais de Scènes de ménage (cet homme est sublime).

Kad Merad joue un père de famille qui n’a eu que des filles et regrette amèrement de ne pas avoir eu de garçon au point de soûler ses filles quand elles ramènent un amoureux à la maison. Seulement, il devient obsessionnel envers ces derniers et les fait fuir en collant la honte à ses enfants. C’est le speech initial.

Franchement, on est gêné pour elle mais malheureusement, on ne s’attache pas.. Surtout Alexia, je ne l’ai pas apprécié, elle m’a soûlé, je l’ai trouvé agaçante et pas vraiment crédible.. enfin je ne sais pas, ça n’a pas marché avec moi. Je trouve qu’elle n’a pas de véritables raisons de quitter Thomas et elle le fait sans classe, et ce qu’elle fait à Bertrand ne l’est pas non plus.

Toujours en termes de crédibilité, j’ai trouvé que les trois sœurs ne l’étaient pas. Alors, certes, c’est différent dans chaque famille mais là, on sent que la complicité est fake et je les ai trouvé un peu fausse les unes envers les autres. Toutefois, j’ai bien aimé Raphaëlle (Chloé Jouannet) la dernière de la famille, elle est un peu caricaturée dans le sens un peu bobo écolo mais c’est peut-être celle qui ose le plus dire les choses.

Le rôle de Zabou Breitman, dans sa provocation et parfois son extravagance, m’a beaucoup fait rire. On apprécie que la domination se soit inversée entre homme et femme (c’est-à-dire entre elle et Kad Merad). Quant au rôle de la mère (interprétée par Julie Gayet), il est quasi inexistant et pourtant, je l’ai bien aimé parce qu’elle sait être là sans être synonyme d’épouse et mère moralisatrice. Elle est compréhensive pour ses filles tout en laissant son mari faire ses bêtises et en lui faisant comprendre qu’il a tort. Au final, tout se « règle » dans l’émotion.

J’ai bien aimé, ce n’est pas le film de l’année mais on passe un bon moment ! Malheureusement, beaucoup des bonnes blagues se trouvaient dans la bande-annonce. De plus, le film aurait dû s’intituler Les Gendres de ma vie, il lui correspond mieux parce qu’il n’est pas question que d’un seul. Guillaume Labbé (Thomas) y est sensible sans se montrer lourdaud et j’ai aussi beaucoup aimé François Deblock (Bertrand), il est l’exact opposé du premier mais a beaucoup de charme. Il m’a fait craquer. Et puis, depuis Le Doudou, je trouve que Kad Merad ne fait pas des comédies fabuleuses alors qu’il a une force comique incroyable.


C’est drôle, un peu émouvant et loufoque par moment. C’était sympa. J’ai bien aimé le côté enfantin du père. En vérité, il recherche plus un copain qu’un fils. Ce que j’ai aussi apprécié, c’est qu’on n’est pas dans la caricature de l’homme qui aime le sport et la femme qui, par exemple, aime faire à manger (c’est un simple exemple). On en a parlé mais ils ont été au-delà de ça. Même si on ne peut pas échapper à certains clichés sur d'autres éléments.

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