Editions : Editions
de Fallois
Genre : Nouvelle
Date de sortie : 2019
Nombre
de pages : 64
Quatrième de couverture
Quatrième de couverture
Au tout début du XXè siècle, un fait
divers singulier défraye la chronique de Saint-Pétersbourg, la capitale de l’Empire
russe : un tigre fait régner la terreur dans la lointaine Sibérie. Il
décime les troupeaux et massacre les villageois. Rares sont les voyageurs qui
échappent à ses assauts.
Le Tsar promet alors une récompense
fabuleuse à qui parviendra à abattre le fauve : le poids du tigre en
pièces d’or.
Les chasseurs de prime affluent vers la
Sibérie, mais sans grand succès. L’animal évente leurs pièges et disparaît dans
la steppe.
Jusqu’à ce qu’un jeune Pétersbourgeois,
Ivan, décide de se lancer à son tour dans l’aventure. Pour venir à bout du
Tigre, il conçoit un stratagème aussi implacable que terrifiant. Mais le piège
ne risque-t-il pas de se refermer sur lui ?
Mon
avis
C’est une histoire de Joël
Dicker (l’auteur de ma vie), je ne pouvais ABSOLUMENT pas passer à côté
(arrêterais-je un jour d’être dans l’exagération ? That is the question !)
Du coup, je me précipite dessus quand je le vois à la bibliothèque et là, je
découvre qu’il y a des dessins… bon, il n’est déjà pas bien gros mais avec des
illustrations, c’est encore pire. Cependant, il faut que je le lise, il le
faut, il le faut, il le faut eeeet… on ne va pas se mentir, c’est une
déception.
C’est une courte histoire,
à voir si on peut la qualifier de nouvelle, dans laquelle on traque un tigre
qui détruit des villages mais attaque aussi les animaux et des villageois
isolés. A la manière dont il est décrit, ce Tigre a véritablement une âme
destructrice et sait choisir parfaitement ses proies (même si je ne l’ai pas
lu, il me fait penser au chien Cujo du livre de Stephen King). Il est attiré par la
peur des hommes. Voilà.
On suit un homme qui a pris
les économies de sa famille pour ramener encore plus d’argent et la gloire chez
lui. Tout ne se passe pas comme prévu mais je ne vous en dis pas plus. Il y a
une bonne base de départ tout de même à la Jules Verne, qui aurait pu être plus
approfondie. Là, on s’attend à quelque chose de fou et ça retombe comme un
soufflé. Ça reste une petite lecture pour passer le temps mais il ne faut pas s’attendre
à des miracles. Toutefois, si on le considère comme un des premiers écrits de l’auteur,
c’est tout de même une « bonne » histoire, je trouve que son style
(sans parler de l’histoire en elle-même) revêt un caractère de suspense comme
il a su nous le faire ressentir dans ses œuvres suivantes. Vraiment, je fais ma
difficile parce qu’il m’a offert du fabuleux mais tout n’est pas à jeter bien
sûr.
Je critique aussi le côté « c’est
court et en plus, il y a des dessins » mais ces illustrations sont tout de
même très belles, ça c’est indéniable.
Petite déception pour cette
histoire de Joël Dicker mais mon amour pour cet auteur n’est diminué en rien
(après avoir écrit des merveilles comme La
Vérité sur l’Affaire Harry Quebert ou Le
Livre des Baltimore, on ne peut rien lui reprocher, héhé). J’attends son prochain
livre avec beaucoup d’impatience.
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