Titre original : Le Lien
Réalisation : Denis
Malleval
Genre : Drame
Année : 2007
Durée :
1h30
Synopsis
Une professeur d'école
tente de se reconstruire après avoir assisté, quinze ans plus tôt, à la rafle
de sa famille au cours de la Seconde Guerre mondiale. Son quotidien est
chamboulé le jour où elle croit reconnaître parmi ses élèves, Sarah, sa petite
fille qu'elle croyait emmenée dans les camps d'Auschwitz...
(Allociné)
Mon
analyse
Je suis tombée sur ce
téléfilm un soir alors que je zappais sauvagement devant la télévision.
Le réalisateur Denis
Malleval met en scène dans Le Lien plein d’acteurs connus du petit écran que l’on retrouve
souvent dans les séries et téléfilms français.
Je ne sais pas encore
comment va se dérouler le contenu de cette chronique parce que tout ce que je
souhaite dire est assez décousu mais je voudrais avant tout parler de l’actrice
Marthe Keller qui m’a littéralement bouleversé. Elle est terriblement
émouvante dans cette histoire. Les scènes où elle s’énerve pour démontrer qui elle est et ce qui
est arrivé à sa famille sont terribles, elles nous brisent le cœur (cette scène
où Meunier, le père de Sylvie/Sarah lui dit qu’il a sauvé la vie de la
petite-fille d’Eva en l’adoptant au lieu de l’envoyer à la mort dans les camps et
qu’elle (Eva), au contraire, a gâché la vie de Sylvie en venant tout remettre
en doute, et la réponse d’Eva est juste wow ! Elle m’a vraiment ému. Dis comme cela, ça paraît tout nul mais je vous assure que non). Son
personnage d’Eva est beaucoup plus dans l’observation que dans l’action, dans
le sens où il n’y a pas de moments spectaculaires mais plein de petits moments
bouleversants et touchants grâce à Marthe Keller. Et même si, parfois, certains
éléments sont cousus de fils blancs, il n’en reste pas moins que l’on veut
connaître la suite. ... C’est fou de se dire qu’Eva a eu une « chance »
de quelques secondes pour que sa propre vie soit sauvée.
D’un point de vue général,
ce film nous montre aussi que certains Français étaient aussi malsains et fous
que les soldats nazis. D’ailleurs, le personnage de Meunier, ancien milicien,
se trouve des excuses pour ne pas reconnaître ses torts et se déculpabiliser de
ses actions passées. C’est à ce moment du film que Jacques Spiesser nous montre
toute sa qualité d’acteur. De plus, on est content que le personnage de Sylvie ne baisse
pas les bras pour en connaître davantage sur son histoire. Quant à la fin, on
se doute de ce qu’il va se passer mais on n’en est pas moins ému par Sylvie qui
ne sait plus qui elle est.
Ce téléfilm poignant est un
coup de cœur ! La performance de Marthe Keller y est remarquable de
désespoir et de tendresse. Si vous avez l’occasion, je vous conseille de le
regarder.
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