vendredi 26 avril 2019

Phobos

Auteur : Victor Dixen
Editions : Collection R
Genre : Science-Fiction
Date de sortie : 2017
Nombre de pages : 448

Quatrième de couverture
Six prétendantes. Si prétendants. Six minutes pour se rencontrer. L’éternité pour s’aimer.
Ils veulent marquer l’histoire avec un grand H.
Ils sont six filles et six garçons, dans les deux compartiments séparés d’un même vaisseau spatial. Ils ont six minutes chaque semaine pour se séduire et se choisir, sous l’œil des caméras embarquées. Ils sont les prétendants du programme Genesis, l’émission de speed-dating la plus folle de l’Histoire, destinée à créer la première colonie humaine sur Mars.
Elle veut trouver l’amour avec un grand A.
Léonor, orpheline de dix-huit ans, est l’une des six élues. Elle a signé pour la gloire. Elle a signé pour l’amour. Elle a signé pour un aller sans retour…
Même si le rêve vire au cauchemar, il est trop tard pour regretter.
Mon avis

Qu’est-ce que j’ai pu entendre parler de ce livre avant de m’y mettre à mon tour !? Les avis étaient parfois à l’exact opposé, c’était tantôt le coup de cœur, tantôt la déception. Et des fois, c’est vraiment difficile de ne pas se laisser influencer… mais j’aime me faire ma propre opinion même quand ça ne plaît pas aux autres. Et puis, je tiens aussi à dire que je suis subjuguée par la couverture, elle est sublime !

Pour Phobos, quand j’ai vu que Victor Dixen venait à Livre Paris, je me suis enfin décidée à le lire. (Malheureusement, je n’ai pas pu le rencontrer parce que je n’ai pas eu le temps de prendre un ticket le matin… mais ce n’est que partie remise).

J’ai mis presque un mois à lire ce livre alors que je l’ai adoré mais j’ai la manie de commencer plein de livres en même temps, j’enchaîne une panne de lectures et après, il faut que je les termine les uns après les autres pour être sûre d’en profiter. Je me connais, c’est toujours le même schéma mais pourtant, cela ne m’empêche pas de faire toujours les mêmes erreurs. Bref, je vous raconte ma vie mais c’est pour vous dire qu’une fois que je suis vraiment entrée dans l’histoire, ça a été compliqué de m’en détacher, j’étais à fond dedans et « heureusement » que je n’ai pas eu tout de suite le suivant entre les mains parce que je l’enchaînais directement.

Alors certes, tout n’est pas parfait dans cette histoire mais l’idée de base est tellement géniale qu’on ne peut qu’être attirée au premier abord : organiser une télé-réalité pour les premiers voyageurs en partance pour Mars, un aller simple pour une terre inconnue sous forme de speed-dating. Douze personnes en galère dans leur vie sur Terre qui se donnent une seconde chance dans l’espace pour trouver l’amour et se recréer une vie totalement différente de la leur.

[Dans la catégorie « On s’en fout », la première fois que j’ai lu la quatrième de couverture, j’ai tout de suite pensé à Justin Bieber qui, en tant que célébrité, avait dit qu’il aimerait être un des premiers à aller sur la Planète Mars pour un aller simple. Ça m’avait marqué et quand on voit que nos douze prétendant(e)s ne sont pas astronautes et n’y connaissent strictement rien (avant leur année d’apprentissage), je trouvais que le parallèle pouvait se faire. (Vous confirmez qu'on s'en fout de ce que je viens de dire ? Ahah !)] Cela montre aussi le côté malsain de l’humanité mais aussi ce petit côté mouton où on se laisse guider et on fait tous la même chose.

Dans les choses qui ne vont pas trop, je retiens surtout les longueurs… certains passages tirent en longueur sans que ce soit nécessaire et les descriptions… au début, on les apprécie pour leur magnificence mais quand elles finissent par s’allonger et se répéter, là ça commence à devenir un peu relou, et pourtant, elles sont très belles et nous font aimer instinctivement les personnes à qui elles sont attribuées maiiiis justement, elles sont trop belles pour être vraies… nos prétendant(e)s sont trop parfaits dans leurs descriptions physiques. En mode, ils ont des défauts qui n’en sont pas vraiment.

Quand je vous parlais des longueurs, en plus des descriptions, elles venaient aussi et surtout pendant les moments sur Terre. Personnellement, je n’attendais que le moment de me retrouver dans le Cupidon avec nos douze personnages et soufflais un peu en voyant qu’on devait retourner sur Terre. Toutefois, je pense justement que cela aide à attiser l’attente. Quant à la méchante de l’histoire, Serena McBee, elle me fait beaucoup penser au Président Snow et à la Présidente Coin dans Hunger Games, c’est un mix des deux : le physique et la froideur de Coin et le sourire qui cache bien des intentions malveillantes de Snow. L’héroïne Léonor est un peu spéciale… Je comprends tout à fait ses pensées mais ses réactions excessives me dépassent parfois. De plus, on sent bien que dans ce voyage dans l’espace, certaines choses ne sont pas crédibles mais franchement, on passe outre.

Je vous le dis tant que je le pense encore, je suis #teamMarcus, même si la conquête amoureuse n’a plus vraiment raison d’être à la fin. Je l’apprécie mais son show avec ses tatouages m’a exaspéré, j’ai souvent eu envie de lever les yeux au ciel. D’ailleurs, les rencontres speed-dating entre les prétendants sont une succession de clichés de la séduction. Mais bon, pareil, on passe outre, ça ne m’a pas dérangé.

C’est un coup de cœur, j’ai adoré cette histoire ! Certes, elle a quelques petites imperfections mais elle est très prenante. Une fois qu’on est dedans, on a du mal à relâcher le bouquin tant on est emporté dans cette folle histoire. On apprend à connaître des personnages que l’on aime ou que l’on n’aime pas, mais on a la sensation d’être devant sa télévision à regarder ce show et à faire son choix pour son candidat préféré. Malgré ses quelques longueurs, j’ai passé un excellent moment avec cette lecture. J’ai retrouvé cette sensation de manque d’une lecture (que j'aime) (et d'ailleurs, qui ne l'aime pas ?) où quand tu ne peux pas (surtout quand tu ne peux pas), tu ne penses qu’à retourner lire parce que t’es totalement pris dans l’histoire et Phobos me l’a fait retrouver. Il me tarde de lire la suite.

4 commentaires:

  1. Alors attend... qui est Marcus déjà ? Je crois que je le préférai aussi ! D'accord avec toi aussi, Serena m'a fait penser à la Présidente dans Hunger Games ! :)

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    1. Est-ce que j'ai rigolé à ton "attend... qui est Marcus déjà ?" Absolument ! :D Marcus, c'est celui qui a des tatouages de roses, il est en "concurrence" avec un autre (dont le prénom m'échappe en cet instant) et il est gentil ! Je suis sûre qu'il va finir avec Léonor ! <3
      Ces deux femmes sont crispantes !

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  2. Je l'avais acheté lors de l'offre de la Collection R quand il était à 9,99 euros. Je l'ai depuis peu alors je suis curieuse de la lire parce que j'en entends beaucoup parler.

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    1. J'étais aussi très curieuse ! Après, c'est pile ou face, soit tu aimes et ne peux plus le lâcher comme moi, soit c'est plus mitigé, ahah ! En tout cas, bonne lecture au moment où tu le liras !

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