Auteur :
Bernard Minier
Editions : Pocket
Genre : Thriller
Date de sortie : 2020
Nombre de pages : 640
Quatrième de couverture
Hong Kong. Entre ses rues frénétiques et ses néons insomniaques, la ville dresse ses gratte-ciel. D’immenses aquariums technologiques où se décide le futur de l’humanité. C’est là, dans l’atmosphère poisseuse de l’été tropical, qu’une Française, Moïra, intègre la firme Ming, concentré d’intelligence artificielle censé devancer nos désirs. Mais pour la jeune femme, l’utopie vire au cauchemar. Derrière les murs du centre ultrasecret, des employées sont retrouvées mortes, violées, torturées. Que cherche vraiment l’empire Ming ? Bienvenue chez M… Au bord de l’abîme.
Mon avis
C’est ma maîtresse
de CM1 qui m’a offert ce livre et sans l’avoir lu elle-même, m’a dit en avoir
entendu beaucoup de bien. J’adore recevoir des livres (qui n’aime pas ça :D)
mais venant d’elle, ça m’a fait d’autant plus plaisir. (Je vous raconte ma
vie). En plus, je n’avais jamais lu de livres de Bernard Minier dont tout était
réuni pour que je me plonge avec plaisir dans ce livre. Malheureusement, tout
ne s’est pas passé comme prévu…
Dès le
commencement de l’histoire, je me suis passionnée pour le sujet. Tout ce qui
touche à la technologie et aux Intelligences Artificielles en mode « Black
Mirror » (je vous conseille FORTEMENT cette série !!) attise ma
curiosité et ce qui concerne les grandes entreprises qui s’immiscent dans la
vie des gens grâce à cela, je trouve ça hyper intéressant pour ne pas dire que
ça me fascine. On ne va pas se mentir, on se doute tous que ces firmes nous
écoutent à travers nos smartphones, nos ordinateurs ou même grâce aux
assistants personnels du type Google Home ou Alexa, sans besoin d’être parano,
c’est un fait. Alors nous « écouter » est un bien grand mot mais ils
veulent répondre à nos attentes. C’est extrêmement flippant et en même temps,
passionnant à lire. Du coup, au début, j’étais bien lancée dans l’histoire.
Notre héroïne
Moïra est embauchée dans une de ces grosses entreprises au monde, il s’agit de
la firme Ming (inventée pour l’histoire) dirigée par Ming Jianfeng, un riche
chinois dont on ne sait que ce qu’il a bien voulu en dire. C’est un être
mystérieux qui, d’emblée, met mal à l’aise. En parallèle de l’arrivée de Moïra
dans cette entreprise, on apprend que des meurtres sanglants de femme ont eu
lieu. C’est là qu’on fait la connaissance de l’inspecteur Mo-Po Chan et lui, je
l’aime bien. Mais toutes ces femmes qui ont été tuées, elles ont toutes un
point commun : travailler pour l’entreprise Ming.
Jusqu’ici, on se
dit : ok cool, ça peut être sympa comme histoire et ça l’a sûrement été
pour bon nombre de personnes mais pour moi non. Passé le stade des nouvelles
technologies, je n’ai pas accroché. Je ne me suis même pas attachée à l’héroïne
que j’ai même trouvée bizarre.
Hong Kong n’est
pas un pays qui me fascine plus que cela en temps ordinaire donc la visite des
lieux ne m’a pas passionné non plus outre mesure, ce qui fait qu’en termes de
visualisation de l’histoire, ce n’était pas le top.
Et puis, à un
moment donné, c’est complètement parti en cacahuètes. A plusieurs reprises, mes
seuls mots étaient « WTF !? ». Chan aussi a fini par s’emballer
mais c’est le seul qui m’a un tant soit peu touché. Pour les autres, je les ai
ABSOLUMENT TOUS soupçonné, même Moïra parce qu’elle est bien gentille mais elle
est… étrange.
L’histoire
annonçait de grandes choses mais elle m’a perdu et j’ai eu de nombreuses fois
envie d’abandonner. C’est vraiment l’envie de connaître le coupable qui m’a
tenu.
C’est une petite déception que cette histoire qui, pourtant, avait très bien démarré. Je ne me suis pas attachée aux personnages et cela a fortement joué dans la balance. Pour autant, je lirai d’autres livres de Bernard Minier parce que je ne compte pas rester sur ce petit échec bien évidemment.
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