lundi 6 février 2017

Anastasia

Titre original : Anastasia
Réalisation : Don Bluth et Gary Goldman
Année : 1997
Durée : 1h35

Synopsis

Saint-Pétersbourg, 1917. Comment l'impératrice Marie et sa petite fille Anastasia vont être sauvées du funeste sort, provoqué par la révolution, qui s'abat sur la famille impériale, par un jeune employé de cuisine : Dimitri. Mais le destin les sépare une nouvelle fois. Dix ans après la chute des Romanov, une rumeur persistante se propage : la fille cadette de l'empereur serait encore en vie...
(Allociné)

Mon analyse

Je connais ce film depuis que je suis toute petite. Avant de l’avoir en DVD, je possédais la cassette et sans mentir, j’ai dû le regarder une bonne centaine de fois (jusqu’au jour où j’ai mis des pièces dans le magnétoscope parce que j’étais persuadée que c’était ma tirelire…).

Je ne remercierais jamais assez les réalisateurs d’avoir fait ce film d’animation. Dès la petite musique de début, on est dans l’ambiance et on a presque déjà envie de pleurer, de la même manière qu’avec Titanic de David Cameron et sa chanson « My Heart Will Go On ».

Le film d’animation est tiré d’une histoire vraie : celle de la disparition du Tsar Nicolas II et de sa famille. Il raconte en gros la fin des Romanov et plus particulièrement la survie de la fille du Tsar, Anastasia Nikolaïevna de Russie. Pendant de nombreuses années, des rumeurs ont circulé sur le fait qu’elle n’aurait pas péri avec le reste de son illustre famille. Ces rumeurs ont fini par être démenti mais pour certains, elle serait toujours en vie et donc, ce film raconterait les péripéties de la jeune fille depuis sa fuite où elle aurait perdu la mémoire après la perte de tout son entourage jusqu’aux retrouvailles avec sa grand-mère paternelle à Paris. Et oui, parce que Paris, c’est le point central de toute son aventure et c’est la ville qui doit l’amener au bonheur. Elle est aidée par des personnages tout aussi attachants, on a très envie de devenir amis avec eux. En outre, la perte de mémoire n’est pas sans rappeler la réalité ; dans les années 1920, une jeune femme s’est fait passer pour la descendante des Romanov, il s’agit d’Anna Anderson (de son vrai nom Franziska Schanzkowska) qui, pendant longtemps, dit avoir perdu la mémoire et serait en réalité la véritable grande-duchesse Anastasia. Je mets tout au conditionnel parce qu’on ne sait jamais… On pourrait presque y croire ! D’ailleurs, certains membres de la famille éloignés ou non l’ont reconnu mais les tests ADN ont fini par révéler que ce n’était pas le cas. Je dois avouer que depuis ce film, je suis très intéressée par l’histoire de Nicolas II, de la Révolution et de la disparition de l’illustre famille royale russe. Le personnage de Raspoutine est aussi quelqu’un qui a vraiment existé, bon certes ce n’était pas un sorcier mais il était guérisseur et confident de la Reine et femme du Tsar, Alexandra Feodorovna. Il a été transformé en personnage voulant à tout prix la mort de toute la famille royale de Russie. Toutefois, il est dit qu'il aurait prédit l'assassinat des Romanov et de sa propre mort ensuite. De plus, les chansons ajoutent complètement au charme de l’œuvre, on finit par les connaître par cœur et elles sont très entraînantes.


C’est un très beau film, émouvant et d’autant plus triste quand on connaît la réelle histoire de cette famille. C’est mon film préféré de tous les temps et un énorme coup de cœur. Je l’aime d’amour !



Une des chansons du film a bercé toute mon enfance, il s’agit de « Loin du froid de décembre », elle est sublime !


[MISE A JOUR 04/06/2017 : Pour les 20 ans du film, je suis allée le voir au cinéma pour la première fois puisque j'étais trop jeune à sa sortie. C'était absolument génial de le voir sur grand écran ! Bon, il n'y avait que des enfants accompagnés de leurs parents dans la salle mais je ne pouvais pas passer à côté de mon film d'animation préféré. C'est vraiment un film pour tous.]

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire