Ces petits riens qui font une vie

Auteurs : Pierre Antilogus et Jean-Louis Festjens
Editions : Fleuve
Genre : Contemporain, Feel Good
Date de sortie : 2020
Nombre de pages : 208

Quatrième de couverture

Quand son fils lui a annoncé qu’il allait être grand-père, Jean-Paul a accusé le coup. Il n’était pas prêt, lui le cadre-sup hyperactif, à se retrouver relégué parmi les « papys » qu’on pousse à la retraite. Pas vraiment prêt non plus à affronter la tonne de non-dits qui depuis des mois l’ont éloigné de sa femme Louise. Surtout, il n’était pas prêt à faire la connaissance de « l’autre » grand-père, François, éditeur agité et brouillon, toujours entre deux projets géniaux, maladroit comme c’est pas permis, avec une fâcheuse tendance à se mêler de ce qui ne le regarde pas… Les deux nouveaux grands-pères n’ont aucun point commun, si ce n’est ce petit-fils qui vient de naître. Et pourtant leur rencontre, tout comme l’irruption dans leur existence de ce bébé adorable, mais exigeant, vont leur faire peu à peu redécouvrir, au fil d’un récit sensible et hilarant, ces « petits riens » qui changent tout.

Mon avis

Quand je l’ai vu sur NetGalley, je me suis dit que ce serait une lecture détente idéale après des livres plus « compliqués » et ce fut le cas. D’ailleurs, merci beaucoup aux éditions Fleuve et à NetGalley France de m’avoir laissé lire ce livre.

Avec cette histoire, on fait la rencontre de deux hommes fraîchement devenus grands-pères. Jean-Paul, le papi qui se croit encore jeune et travailleur jusqu’au-boutiste (et pas du tout proche de la retraite) et François, notre maladroit et fonce dedans sont diamétralement opposés. Au tout début de ma lecture, j’avais un peu de mal à supporter Jean-Paul et je préférais largement François mais…

Ce serait mentir (et vous vous mentiriez à vous-même) de dire qu’on ne s’attend absolument pas à le voir changer. Il pense souvent à lui d’abord avant de penser aux autres et malheureusement, TOUTES ses « bonnes » actions sont toujours calculées puisqu’il pense à ce que cela pourrait lui apporter (et c’est vraiment comme ça tout au long de l’histoire) Il est agaçant par ses « j’ai toutes les qualités de la terre » alors que ce sont des défauts.

TOUTEFOIS, comme on sait qu’il va changer (je vous assure, c’est indéniable), on s’attache à lui (hé oui, ça aussi c’est inévitable). On l’apprécie de plus en plus et tellement que, finalement, ce sont les autres qui finissent par nous soûler par leur comportement. Franchement, son entourage lui reproche beaucoup de choses qui n’ont aucune raison d’être, il fait souvent de son mieux et il est mal compris alors que, nous lecteurs, on le comprend vraiment. Du coup, il fait de la peine.

Certains passages ne sont pas crédibles à mon sens mais cela nous offre des moments surréalistes comme peut l’être la fameuse scène de la crèche. C’est une pépite celle-ci. Quand je pensais être arrivée au bout, elle allait encore plus loin. C’était génial !

C’est une lecture très agréable où on prévoit, dès le début, beaucoup de choses mais qui nous fait passer un très bon moment. C’est feel good et l’humour est bien dosé. J’ai beaucoup aimé !